Chapitre 61

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Narration externe :

Peter Pettigrow et Sirius Black venait de ramener les quatre garçons dans le cachot où se trouvait déjà le Professeur Lupin, allongé à même le sol, probablement endormit.
Scott et Stiles se précipitaient aussitôt vers la grille en fer, qui venait de se refermer.

- Laissez nous sortir ! s'exclamait le premier.

- Pas question, répliquait sèchement Sirius Black.

- Pourquoi ça ?

Sirius Black ne répondait pas. Il se contentait de croiser les bras, les ramenant ainsi sur sa poitrine.
Scott, énervé, se tournait alors vers Stiles qui fixait le sol.

- Il faut qu'on sorte d'ici, chuchotait-il. Peu importe comment, mais il le faut.

Stiles ne répondait pas. Il était bien trop préoccupé par autre chose que par ce que lui disait son ami.

Alors que Liam et Isaac allaient se poser près du Professeur Lupin, plusieurs cris retentissaient.

- Oh non ! s'inquiétait Stiles.

Il venait de relever la tête et regardait la grille en fer. Isaac fixait le plafond en frissonnant pendant que Liam grimaçait.

- Qu'est-ce qu'il y a ? interrogeait Scott.

- C'est les cris, indiquait Liam.

Stiles jetait un léger regard à Scott, qui ne comprenait pas.

- C'est Clarisse ! observait Isaac.

Au même instant, Stiles se précipitait vers la grille et il commençait à la pousser de toutes ses forces. Seulement, cela ne menait à rien, elle ne bougeait pas d'un millimètre.
Scott s'approchait alors de Stiles, posant délicatement sa main sur son épaule.

- Stiles, arrête. Ça ne sert à rien. Ça ne la ramènera pas.

Stiles arrêtait aussitôt ses gestes. Cependant il restait dos aux garçons, posant doucement sa tête sur la grille en fer. Ses pensées se fixaient sur Clarisse. Néanmoins, il n'en resterait pas là et continuait de chercher une issue, sous les regards amusés de Pettigrow et de Sirius Black.

Narration interne :

Le Professeur Rogue se remettait à marcher, me laissant souffler sur le sol. J'avais toujours aussi mal, mais réussie tout de même à me redresser.

« Ne montre pas ta faiblesse. »

Mon épaule se remettait à saigner, malgré le tissu que m'avait posé Stiles quelques heures auparavant.
De plus, elle me faisait souffrir.

- Es-tu à présent prête à répondre à mes questions le plus honnêtement possible ? demandait doucement le Professeur Rogue.

J'acquiesçais lentement, me retrouvant assise contre le mur.

- Très bien ! reprenait-il. Pour commencer debout !

Je me redressais d'un coup sec, en me mordant la langue. Mon corps tout entier me faisait souffrir, et je regrettais de ne pas avoir ma baguette pour pouvoir me défendre. Car là, c'était un match nul. Il avait la sienne, et pouvait me faire souffrir quand bon lui semblait. Et en contre partie, je n'avais rien. J'avais juste mon corps comme seule arme.

- Que sais-tu des Nazgûl ?

Je manquais de m'étrangler en entendant ce terme, qui me semblait si lointain à présent.

- Je connais uniquement leurs apparences, expliquais-je.

Le Professeur Rogue s'approchait de moi, son regard fixé sur le mien.

- Es-tu certaine ?

- Absolument, acquiesçais-je rapidement.

« Respire calmement. »

Il arrivait à ma hauteur et il s'arrêtait à quelques mètres de moi.

- Répète-le moi ! s'écriait-il.

J'inspirais, puis sans le quitter du regard, ajoutait :

- Je connais seulement leurs apparences.

- Tu mens ! Espèce d'idiote !

Je secouais la tête en serrant les poings. Je m'efforçais de garder mon calme.

- Tu sais autre chose ! lançait-il.

Instinctivement, je faisais quelques pas en arrière.

- Pourquoi t'obstines-tu à mentir, salle garce ?!

- Je vous dis que je ne sais rien ! m'exclamais-je vivement.

« Garde ton calme, Clarisse. »

- Tu ne me laisse pas le choix.

Il s'approchait de moi, me faisant reculer, jusqu'à ce que je me cogne contre le mur. Là, il s'arrêtait. Et il plongeait ses yeux noirs brillants remplit de haine dans les miens. Ses lèvres s'étiraient alors, et un léger sourire se formait. Mon cœur s'accélérait aussitôt.

Il levait sa main libre avant de la poser sur mon épaule blessée. J'écarquillais les yeux.

« Non ! Il ne va tout de même pas oser ? »

Avant même que j'ai le temps de reprendre mes esprits, il appuyait fermement sur ma blessure. J'hurlais en fermant les yeux. Je ne voulais pas le voir. Il me bloquait, et je ne pouvais pas me dégager de son emprise.

Narration externe :

Les cris avaient reprit, et cette fois Stiles ne pouvait plus les supporter. C'est avec amusement que Sirius Black et Pettigrow l'observait faire les cent pas.

C'est alors que Scott avait une idée. Une idée qui leur coûterait sans aucun doute cher, s'ils parviennent à s'en sortir indemne, mais c'était mieux que rien. Il lançait un rapide coup d'œil au travers du cachot. Son regard se fixait sur Stiles.

Le basané voyait bien que son ami était entrain de se faire du mal. Il marchait rapidement, la tête baissée, ses lèvres remuaient et, il gesticulait ses mains dans tous les sens possibles.

- Aie ! s'exclamait aussitôt le basané.

Il venait de pousser un léger cru, attirant ainsi l'attention des autres garçons, qui se précipitaient vers lui. Cependant, il ne leur laissait pas même le temps de parler, qu'il chuchotait :

- J'ai peut-être un plan.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant