Chapitre 157

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Je sentais deux bras s'enrouler autour de moi puis bientôt mes jambes soulevées.
Je laissais alors doucement ma tête se caler contre l'épaule de Stiles, sentant la douleur emporter le dessus, puis ce fut le noir complet.

Narration externe :

Les garçons ne tardaient pas à rentrer à Poudlard.

Scott tenait fermement la Harrison en sang, dans ses bras, priant pour ne pas que ce soit trop grave.

Derrière lui, marchaient Isaac et Liam, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. Puis, pour refermant la marche, Stiles, qui tenait dans ses bras Clarisse.

Les garçons ne savaient où aller, sachant qu'ils ne pouvaient plus compter sur l'aide du Professeur Lupin qui était toujours en cavale quelque part dans le château.

— Où va-t-on ? S'inquiéta Liam.

— Il faut qu'on aille demander de l'aide ! Déclara Isaac.

— On ne peut pas ! Râla Scott.

Isaac et Liam semblaient perdu. Alors que Scott reprit la parole.

— On tient un Renard, je vous ferais dire.

Il faisait référence à Harrison, qui n'avait plus de forme humaine. En effet, elle était sous sa forme animal. C'est-à-dire un renard, endormi.
Au même instant, des bruits de pas retentissaient dans le couloir où ils se trouvaient.

— Vous avez entendu ? Lança Isaac.

— Hm.

Une lumière jaillit et au même instant deux silhouettes apparaissaient, poussant un cri effroyable.

— Ginny ? S'écria Liam.

— Liam ? Répondit cette dernière d'une petite voix.

— Les garçons ? Demanda Hermione. Qu'est-ce que vous faites là ? À minuit passé ?

— Nous avons un problème, déclara Scott d'un ton ferme.

Ginny avec l'aide de sa baguette, éclaira aussitôt les garçons. C'est alors, qu'elles constataient leur amie dans les bras du garçon qu'elle aimait.

— Oh non ! Clarisse !

— On a besoin d'aide, acquiesça Scott.

— Et on va vous aidez ! Venez !

Ginny prenait aussitôt la tête de la marche, les garçons la suivaient.

— Que lui est-il arrivé ? Souffla Hermione.

Stiles se pinçait les lèvres. Il n'allait pas leur raconter qu'ils venaient de croiser des Wendigos, d'une part parce qu'elles ne le croirait pas et d'une autre, elles le prendrait pour un fou.

— Alors ???

— Euh...

Mais la jeune fille posait aussitôt son regard sur la Renarde, toujours tenue fermement dans les bras de Scott.

— C'est l'autre fille n'est-ce pas ? S'impatienta Hermione.

Stiles, surprit qu'elle ait comprit, acquiesça doucement. Après tout, peut-être qu'elle ne le prendrait pas pour un fou et qu'elle voudrait même les aider.

— Où va-t-on au juste ? Interrogea Liam.

— Dans un endroit en lieu sûr, souffla Ginny.

— Vous avez déjà guérie une Renarde ? Lança timidement Isaac.

— Jamais. Mais je ne me fais aucun soucis, Hermione arrive toujours à guérir, peu importe la blessure.

Même dans l'obscurité du couloir, seulement éclairé par la faible lumière de la baguette de Ginny, les joues d'Hermione devenaient rouges.

Après avoir emprunté deux couloirs menant à gauche, Ginny s'arrêta devant une énorme porte. Là, elle murmura quelques mots, puis comme par magie, la porte s'ouvrit ; les laissant entrer.

— C'est une pièce secrète, indiqua Hermione. Elle m'a été administrée il y a quelques années, pour que je puisse m'entraîner à exercer la magie.

Elle désigna le sol du regard avant d'ajouter sur un ton légèrement hautain :

— Allongez-la là.

Scott s'exécuta aussitôt, posant la Renarde sur le sol.

— Bien.

Hermione sortit sa baguette et s'avança vers l'animal au sol, l'examinant doucement pendant que les garçons la regardait faire.
Stiles garda la jeune fille qu'il aimait, étroitement serré dans ses bras.

— Revigor !

Le sort atteignit l'animal mais rien ne se passa. Hermione fronça les sourcils, à l'instant même où elle se tourna vers Ginny.

— Comment se fait-il que...

— N'est-ce pas le jour qui guérit les blessures d'un humain transformé en animal ? Déclara Ginny, en se rappelant de son cours avec le professeur Lupin.

Sa remarque eut pour effet de faire réfléchir les garçons, au moment où Stiles interpela Hermione.

— Connais-tu un sort pour réparer un os cassé ? Demanda-t-il.

Elle acquiesça aussitôt, arrivant à sa hauteur.
Stiles lui montra alors le poigné enflé de Clarisse, pendant qu'Hermione pointa sa baguette vers.

— Ferula !

Une attelle se forma aussitôt autour de son poignet. Stiles la remercia. Hermione, en guise de réponse, lui fit un léger sourire, se retournant vers l'animal allongé sur le sol.

Narration interne :

— C'est avec plaisir que j'accepte d'aller au bal avec toi, répondit Ginny.

Sa voix sembla venir de loin. Je bougeais doucement sans pour autant ouvrir les yeux.

« Suis-je en plein rêve ? »

La douleur que j'avais ressentie quelques heures plus tôt ne parvenait plus, ce qui me laissait entrevoir que j'étais entrain de rêver.
Une main douce se posa délicatement sur mon visage, atteignant doucement ma joue, puis passant dans mon cou, en remontant légèrement sur mes lèvres. Là, je pouvais sentir l'humidité ainsi que la chaleur des doigts posées sur ma peau.

Je ne disais rien, ne sachant pas si cela faisait aussi partit de mon rêve. Cependant, j'appréciais cette douceur, en contact avec mon corps.

— Tu penses qu'elle dort ? Demanda Isaac.

— Oui.

La voix de Stiles me provoquait milles chatouillis dans le creux de mon ventre, et je voulais me réveiller là, tout de suite, mais mon corps était bien trop épuisé. Et bientôt, les ténèbres venaient à moi, m'emportant loin avec eux.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant