Chapitre 134

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—Oh, tu n'oseras pas Sirius ! Râla Pettigrow. Et tu le sais aussi bien que moi !

« Oser quoi ? »
J'essayais de les voir, mais le mur nous séparait.

— Tu as raison Pettigrow, souriait Peter. On doit te garder vivant.

J'écarquillais les yeux pendant que des bruits de pas précipités résonnaient.

— Où l'on va ? Demanda Pettigrow.

Je comprenais aussitôt qu'ils venaient nous voir. Au même instant, Peter arrivait face à nous, un léger sourire naissant sur ses lèvres humides. Un frisson de dégoût mélangé à de la terreur parcourut mon corps. Du coin de l'œil, je voyais Liam et Harrison fixait les trois silhouettes qui se tenaient devant nous.

—Mon ami, viens donc par là ! Lança Sirius Black.

« C'est une mise en scène tout ça ? »
Je sentais mon cœur s'accélérer quand je croisais le regard sadique de Sirius Black.
Pettigrow venait se mettre entre Peter et Sirius, puis il souriait. Je ne comprenais absolument pas ce qu'il se passait, ni même Liam ou Harrison. C'est alors que je voyais avec horreur Sirius brandir sa baguette sur Pettigrow qui nous fixait, et hurlait en l'agitant :

— Avada Kedavra !

D'un coup, on voyait le visage de Peter Pettigrow se tendre. Il était terrorisé puis bientôt, il s'écroulait sur le sol, les yeux grands ouverts et la main tendu vers moi. Il me fixait.
J'avais un hoquet de terreur, et détournait aussitôt le regard en me mordant la joue.
C'est alors que Peter se mettait à rigoler. Son rire résonnait dans toute la pièce. Je me rendais compte que je venais d'assister aux derniers instants de la vie d'une personne. Mon cœur battait de plus en plus vite. Peter se frottait les mains tout en nous dévisageant.

— Bien, bien. Nous voilà à présent débarrassé de lui.

— Pourquoi ? Demanda Harrison. Le tuer ?

— La ferme, Moldue.

Elle fronçait les sourcils. Elle n'était sûrement pas au courant des nombreux surnoms qu'on attribuait aux personnes tout simplement Humaines.

— Vous allez bientôt le rejoindre, ajouta Peter.

Je relevais et posait aussitôt mon regard sur Peter.

— Pardon ? Rétorquais-je.

— Vous ne pensiez quand même que nous allions vous relâcher ?

« Non... C'est pas vrai... »
Les rayons du soleil perçaient légèrement la seule ouverture de la pièce, mais pas assez pour nous révéler si nous étions le matin ou bien en fin de journée.

— Sirius, ordonna Peter. À toi de jouer.

J'écarquillais les yeux quand je le voyais se rapprocher de moi.

— Que comptez-vous faire ?

— Du calme ma jolie.

— Ne m'appelez pas comme ça ! Répliquais-je.

Je le voyais tourner la tête vers moi, il me lançait un regard furieux mais je l'ignorais et reportait aussitôt mon attention sur l'homme qui était censé être mon parrain, qui se trouvait en face de moi. Alors qu'il s'apprêtait à me lancer un sort, c'est sans réfléchir que je lui crachais à la gueule. Il poussait alors un cri de dégoût. J'étais plutôt assez fière de moi.

— Bien joué ! S'écria Harrison.

Je lui lançais un rapide coup d'œil, souriait légèrement. Soudain, dans un mouvement parfaitement maîtrisé, Peter se jetait sur elle. Elle poussait alors un cri effrayant, qui me donnait la cher de poule. Avant même que je puisse regarder ce qui lui arrivait, je sentais un poids s'abattre sur mon ventre. Un léger cri s'échappait malencontreusement de mes lèvres et je fermais aussitôt les yeux. Une douleur se répandait dans mon estomac. J'avais le souffle coupé et mettait plusieurs instants à reprendre mes esprits.

— Non ! Hurla Liam.

Je rouvrais les yeux craignant le pire.

— Tu l'as bien mérité ! Souriait Sirius Black.

Il était à présent face à Liam. Son poings s'abattait sur l'arcade de mon ami, qui se retenait d'hurler. C'est alors que je comprenais avec horreur, qu'il n'arrivait plus à se transformer en Loup. Au même instant, je sentais un deuxième poids s'abattre sur mon estomac. Cette fois là, des taches noirs apparaissaient dans ma vision, elles étaient de différentes formes et on auraient dit qu'elles dansaient.

— Arrêtez !!! Hurla Liam.

J'entendais au même instant Harrison hurler de toutes ses forces et j'ignorais ce que Peter lui faisait. Soudain, alors que je reprenais pour la seconde fois mes esprits, plusieurs bruits résonnaient. Ils s'approchaient, c'est alors que l'espoir me revint.
« Stiles. »

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant