Chapitre 49

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Ma réflexion interpelait le Professeur Lupin.

- Comme la nuit dernière vous avez dit ? demandait-il aussitôt.

- Oui, acquiesçais-je alors.

- Comment ça ?

À ma plus grande surprise, Stiles me devançait au moment même où je m'apprêtais à répondre.

- Elle a fait un cauchemar et elle a murmuré plusieurs fois le fait qu'elle était condamnée à mourir.

- Comment se fait-il que vous soyez au courant ? interrogeait le Professeur Lupin.

Il se contentait d'hausser les épaules. Je ramenais mon regard sur le Professeur et fronçait légèrement les sourcils.

« D'où ça le regardait ? »

Je voyais du coin de l'œil Isaac jeter un léger regard à Liam, ils souriaient puis nous regardaient.

- Y a-t-il des Nazgûl dans vos cauchemar ? questionnait-il.

- Oui, plusieurs, avouais-je.

Il y eu un léger silence pendant lequel je fixais le Professeur Lupin, dont les traits de son visage n'affichaient rien de bon.

- Bon très bien. On reprend notre marche.

Isaac me tendait la main, m'aidant à me relever puis on se remettait aussitôt en route. Cette fois, le Professeur Lupin et Scott menaient la marche. Isaac et Liam me précédait, ils ne parlaient pas et fixaient le sol. Puis Stiles était derrière moi.

- Tu as vu des Nazgûl tout à l'heure ? demandait-il.

Je sursautais légèrement, ne m'attendant pas à l'entendre.
J'acquiesçais doucement.

- Que faisaint-ils ?

- Je ne m'en souviens pas vraiment, mais j'étais dans les bras de l'un d'entre eux.

En tournant la tête, je pouvais voir qu'il était à ma hauteur. Il fixait le sol, bougeant ses mains d'une façon qui m'intriguait.

- C'est ce qui me semblait.

- De quoi ? interrogeais-je.

Je fronçais les sourcils.
Il relevait alors la tête, plantant ses pupilles dans les miennes.

- De..., soufflait-il. Rien.

Je me contentais d'hocher la tête, ne voulant pas entrer dans une nouvelle discussion au sujet des Nazgûl et de ma possible "connexion" avec eux.
Car j'étais beaucoup trop fatiguée pour parler et, puis la discussion de tout à l'heure était encore trop présente dans mon esprit.
Je me forçais ainsi de l'oublier, repensant à la crise de panique que je venais de faire du à la discussion suivit de l'évanouissement. Mais surtout, par dessus tout, j'en avais marre qu'on parle de Nazgûl.

- Tu te sens comment ? questionnait-il.

- Ça pourrait aller mieux, observais-je.

- On arrive bientôt.

- Encore quelques heures et nous y sommes ! s'exclamait Scott.

Je me demandais où est-ce qu'ils avaient l'attention d'aller. Je ne reconnaissais absolument pas le chemin. Je marchais de nouveau avec le Professeur Lupin.

- Vous vous sentez mieux ? interrogeait-il.

- Quand j'aurais dormi oui, répliquais-je.

- Nous sommes presque arrivé, souriait-il.

J'acquiesçais. Deux heures passaient, sans que l'on s'arrête.

- Nous sommes arrivé ! observait alors le basané.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant