Chapitre 118

20 2 0
                                    

Quand je rouvrais les yeux, je me retrouvais pour la seconde fois allongée de tout mon long sur le sol poussiéreux de la pièce.

Je distinguais en premier le plafond, puis soudain le visage de Liam apparaissait dans mon champs de vision.

— Clarisse !

— Salut.

Je me redressais doucement en me frottant les yeux, mon mal de tête était toujours aussi intense.

— Ça va ?

J'acquiesçais doucement et le regardait.

— Où on est ? Demandais-je.

Je le voyais grimacer. C'est alors que les souvenirs me revenaient en mémoire ; nous étions toujours dans la pièce dans les sous-sols de Poudlard.

— Que m'est-il arrivé ?

Il se passait la main dans la nuque, il semblait gêné.

— Tu es tombée dans les pommes.

J'acquiesçais doucement.

— Et toi, ça va mieux ?

— On va dire oui, souffla-t-il sans grandes convictions. L'électricité m'empêche juste de me transformer. En soit cela ne fait pas trop mal.

J'écarquillais les yeux. Ils l'avaient électrocuté.
« Oh mon dieu ! »
J'entendais des bruits de pas se diriger vers nous, c'était Pettigrow.

— Clarisse est réveillée !

— Bien, répondit sèchement Peter. Amène moi l'autre.

Il saisissait aussitôt Harrison qui se débattait tant bien que mal.
En passant devant moi, elle me lançait un regard de compassion.

— Et toi que t-on t'ils fait ? Interrogea Liam.

— Sortilèges.

Il acquiesçait doucement en se calant contre le mur de pierre. Il esquivait une grimace, il avait mal.
Un instant plus tard, c'était au tour d'Harrison de pousser des cris de douleur. Je voyais du coin de l'œil, qu'ils la torturaient avec des outils humains.
Je me mordais les lèvres et eut un pincement au cœur pour elle.
Le matin commençait tout juste à se lever.
« Les garçons vont-ils venir nous sauver ? »

— Clarisse, j'ai peut être une idée.


Je le regardais doucement. Mon mal de tête ne faisant que redoubler.
Avant même que Liam ai pût entamer l'explication de son idée, ils revenaient avec Harrison, qui était inconsciente.
Alors que je la regardais avec inquiétude, je sentais pour la seconde fois l'aiguille me pénétrer dans le cou.
Ma dernière vision était celle de Liam qui tentait de se débattre, puis bientôt, ce fut le néant. C'est un cri qui me tirait du sommeil, une heure plus tard. Je me redressais doucement, apercevant le plafond sombre et délabré de la pièce. J'étais assise quand j'entendais quelqu'un pousser un cri. Mais j'étais perplexe car Liam et Harrison étaient à côté de moi, endormit.

« D'où viennent les cris ? »

Je voulais m'avancer mais me retrouvais très vite retenu par les chaînes reliées au mur.

Je soupirais. Soudain, le même cri retentit, ce qui eut pour effet de tirer Liam du sommeil.

— Où est-ce qu'on est ? Demanda Liam.

Il reprenait peu à peu ses esprits, se passant doucement la langue sur ses lèvres.

— J'ai un mal de tête incroyable !

Il clignait plusieurs fois des yeux et je ne pouvais m'empêcher de grimacer. J'avais moi aussi mal à la tête.

Le cri résonnait dans la pièce, ce qui nous faisait sursauter et en même temps Harrison reprenait ses esprits.

— Qui c'est qui cri ainsi ?

— Je n'arrive pas à voir, soufflais-je, découragée.

— Euh... moi je crois savoir qui c'est, déclara Harrison.

Soudain, un éclair bleue jaillissait d'une baguette, probablement celle de Sirius Black. Je me collais au mur du plus que je le pouvais, comme si je pouvais être en sécurité. C'est alors qu'une voix s'élevait.

— Tu pensais nous la faire combien de fois celle là ? Questionna Sirius Black d'une forte voix.

— Je... je ne voulais pas ! Déclara Pettigrow.

— Tu es un menteur ! Rétorqua Sirius Black.

— En plus d'être une personne si peu douée comme toi, trancha Peter.

— Je suis doué !

— Ah ouais ? En quoi Peter ? Soupira Sirius Black.

Mais il ne répondait pas.

— Tu vois. Cela fait plus de trois ans que je m'obstine à te trouver une qualité, mais je n'en vois pas l'ombre d'une seule, souffla Sirius Black.

— C'est bien dommage tout cela, acquiesça Peter.

— Qu'avez-vous donc l'intention de me faire subir ? Interrogea Pettigrow d'une voix tremblante.

Je n'arrivais pas à distinguer les silhouettes qui se trouvaient derrière un mur de béton. Ils étaient là où nous avions tous subit une expérience de leurs choix. Je retenais mon souffle et me concentrais sur ce qu'ils se disaient.

— Qu'avez-vous l'intention de me faire subir ? Répéta-t-il. Me mordre ??? Me jeter le sort...

Mais il fut coupé par Peter, qui eut un léger rictus.

— La morsure ne mènerait à rien sur une pauvre personne telle que toi, soupira Peter.

— Cette fois, tu n'y échapperas pas mon ami, approuva Sirius Black.

Il terminait sa phrase avec un rire. Un rire qui n'annonçait rien de bon.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant