Chapitre 69

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Je m'arrêtais net et me retournait pour pouvoir voir d'où provenait cette voix.
Seulement, je ne voyais personne successible de parler.

- Qu'est-ce qui se passe ? demandait Stiles, les sourcils froncés.

Je secouais négativement la tête, sûrement avais-je du rêver. Pas étonnant, avec la nuit que je venais de passer.

- Non rien, soufflais-je.

On se remit en marche et, je sentais Stiles me regarder.
Il s'inquiétait.

- Tu as le droit à trois chances où je...

Je m'arrêtais de nouveau. Cette voix, je la connaissais. Je l'avais déjà entendue.

« Réfléchie... Où est-ce que j'ai bien put l'entendre ? »

D'un coup, mon cauchemar ou plutôt mon absence de ce matin me revenait aussitôt, en même temps que la voix.

- Tu m'as déjà vu en plus.

- Clarisse ? interrogeait Stiles.

- Je.

Mais j'étais perplexe. C'est alors que la voix reprenait la parole.

- Tu n'as plus beaucoup de temp devant toi, Clarisse, et je sais très bien que tu as ta petite idée sur moi.

Je secouais négativement la tête, sentant la panique me monter.

- Clarisse, ça va ? s'inquiétait Isaac.

Je faisais non de la tête et au même instant, Scott et le Professeur Lupin s'arrêtèrent de marcher.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

J'écarquillais les yeux, mon cœur s'accélérant aussitôt. Je fixais Stiles.

- Cette voix... Vous ne l'entendez pas ? avouais-je.

Ils faisaient tous non de la tête, et je voyais Stiles se précipiter vers moi.

- Clarisse...

Mais je ne l'écoutais pas, la voix ayant reprit contact avec moi.

- Allez, un petit effort, Clarisse.

- Je ne sais pas qui vous êtes ! m'écriais-je alors.

- Bien sûr que si tu sais qui je suis !

Je secouais négativement la tête, fermais les yeux en me pinçant les lèvres.

- Non je ne sais pas !

- Qu'est-ce qu'elle dit ? observait Isaac.

- Clarisse, écoute moi..., chuchotait Stiles.

Il venait à côté de moi, et il posait doucement son bras sur le mien. Je plantais mes ongles sur son avant-bras, mon cœur s'accélérant de plus en plus.
La voix commençait à s'énerver.

- Réfléchie encore.

- Je ne sais pas, répliquais-je d'un ton brusque.

- Je ne te lâcherais pas tant que tu ne trouveras pas.

- Sortez de ma tête, aboyais-je.

C'est alors que la voix se mettait à faire quelque chose que je ne pensais pas qui me ferait mal à ce point mal. Elle se mettait à hurler. C'était un cri perçant.

Au même instant, je portais les mains sur mes oreilles, me recourbant ainsi en deux. Je mettais alors à hurler.

- Mon Dieu ! s'exclamait Liam.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant