"On a besoin d'elle"

Chapitre 43

Je rejoignais les garçons, qui étaient en bas. Stiles restait dans la chambre pour se reposer. Tout en descendant l'escalier, je revoyais sans cesse Stiles entrain de bouger et d'hurler en même temps.
Je secouais la tête et chassait aussitôt ses images de mon esprits.

- Merci Neuville ! m'exclamais-je.

Il se retournait et m'adressait un joli sourire que je lui rendais aussitôt.

- C'est rien.

Il jetait alors un coup d'œil au Professeur Lupin.

- Qu'est-ce qui vous a amené ici ? questionnait-il.

J'haussais les sourcils.

« Il n'est donc pas au courant ? »

- On voyage, annonçait le Professeur Lupin sur un ton détaché.

- D'accord, et si je ne suis pas trop indiscret, qui sont ces garçons ?

Le Professeur Lupin qui était resté debout se tournait rapidement vers Liam, Scott et Isaac qui eux étaient assit.

- De vielles connaissances.

Neuville, voyant que le Professeur n'avait pas spécialement envie de parler se contentait d'un hochement de tête.
Il me lançait alors un petit regard.

- Tes cours se passent bien ?

Il y eut un silence puis j'hochais rapidement la tête, un peu trop rapidement. Cependant Neuville ne relevait pas et les garçons se remettaient à parler.

Depuis quelques minutes, une question germait dans mon esprit. J'hésitais un moment avant de la poser.

- Neuville ? soufflais-je.

Ce dernier ramenait toute son attention sur moi, ainsi que tout les autres garçons de la pièce.

- Tu as des nouvelles d'Hermione et de Ginny ?

À ma plus grande surprise, il acquiesçait.

- Oui, acquiesçait-il. J'en ai eu pas plus tard que y a trois jours. Elles sont passés ici, mais elles n'avaient pas le moral.

Il marquait une légère pause puis ajoutait :

- Elles ont refusés de m'en parler.

Je le regardais et hochait doucement la tête.

« Étaient-ce à cause de moi qu'elles n'avaient pas le moral ? »

Au moins, j'avais eu des nouvelles d'elles.

- On ferait mieux d'aller dormir un peu, observait le Professeur Lupin.

- Déjà ? s'étonnait Neuville.

Il tournait sa tête vers le Professeur qui se tenait près des escaliers.

- Oui, acquiesçait-il. Nous avons passés plusieurs jours intenses et demain nous partons de bonne heure.

- D'accord. Il y a plusieurs chambres là haut à votre disposition.

- Merci, souriait Isaac.

Une fois à l'étage, Neuville nous désignait les chambres libres.

- Là-bas, expliquait-il, il y a une chambre avec deux lits. À côté, une chambre avec un lit et enfin la dernière à droite, a aussi deux lits.

- D'accord merci ! le remerciait une nouvelle fois Isaac.

- Dormez bien ! souriait Neuville.