"On a besoin d'elle"

Chapitre 117

Je déglutissais face au terme qu'il venait d'employer sans aucune gêne.

« Sacrifice. »
Je sentais mon corps trembler.

— Un sacrifice ? Nous trois ? S'inquiéta Harrison.

Peter acquiesçait doucement, puis il se levait.
La panique s'emparait à présent de moi.
« Doucement. »
Je fermais les yeux pendant que Peter s'échangeait quelques mots à voix basse avec Sirius et Pettigrow.
Quelques instants plus tard, les trois hommes que je craignais le plus s'approchaient de nous, avec chacun une seringue dans la main.
Je n'avais pas le temps de faire un geste que je sentais l'aiguille me piquer le cou, puis bientôt ma vision devint floue.
Puis c'était le néant.
Au bout de quelques heures passé, je rouvrais les yeux et constatait que j'étais allongée sur le sol toujours dans la même pièce, et que j'étais encore attaché.
Je soupirais, j'avais un mal de tête naissant.
Soudain j'entendais des hurlements, et me redressais aussitôt. Ma vision devenant irréprochable.
Un peu plus loin sur ma droite, se trouvait Liam debout, enchaîné contre un mur, quelques centimètres au dessus du sol.
Se trouvait avec lui, Sirius, Pettigrow et Peter.
C'était Liam qui poussait des hurlements. Je comprenais aussitôt qu'ils étaient entrain de lui faire subir une de leur expérience.

— Qu'est-ce qu'ils lui font ? Interrogea Harrison, paniquée.

Je sursautais légèrement, ne m'attendant pas à l'entendre, tournant aussitôt la tête vers elle.
Tout comme moi, elle venait juste de reprendre ses esprits. Elle se passait doucement la main dans ses cheveux.
J'esquivais une grimace.

— Ils sont sûrement entrain de lui faire subir une expérience, répondais-je.

Elle acquiesçait doucement, me dévisageant longuement.

— C'est ton petit-ami ?

Je relevais aussitôt la tête, plantant mes yeux clairs dans les siens.

— Non.

C'est alors que mes pensées vinrent se fixer sur Stiles.

— Désolée.

Puis elle baissait elle aussi la tête, jouant avec ses doigts qui étaient eux même posé sur ses cuisses.
C'est alors que ma curiosité refaisait surface, et soudain un million de questions se posaient dans ma tête.

— Il faut faire quelque chose.

Je tournais aussitôt la tête vers Liam, qui avait cessé d'hurler.

— Oui, mais quoi ? Indiquais-je. On ne peut pas sortir d'ici.

— Peut être que toi si, tu es une Sorcière.

Et elle avait raison. J'avais ma baguette dans mon dos.
Alors que je m'apprêtais à lui poser quelques questions, Peter, Pettigrow et Sirius revenaient vers nous.
Ils tenaient Liam par les bras, ce dernier semblait exténué.
Soudain, ils le balançaient au sol, l'enchaînant aussitôt. Je voyais Liam respirer avec difficulté et mes yeux s'écarquillaient.
« Que lui ont-ils fait ? »

— Expérience numéro deux à présent, déclara Peter.

Je voyais avec horreur Sirius et Pettigrow s'emparer de moi.
J'essayais de me débattre mais c'était peine perdu.
Ils m'emmenaient avec eux, à l'endroit où avait été enchaîné Liam durant son expérience.
Je soupirais intérieurement et me forçais à contrôler les battements irréguliers de mon cœur.
Pettigrow m'enchainait aussitôt à la même place que Liam quelques minutes auparavant.
Là, ils me regardaient tous.

— Expérience deux.

Peter souriait, et Sirius levait sa baguette dans ma direction. Au même instant, je distinguais le N majuscule de mon avant bras, qui scintillait plus que jamais. De plus, il était d'un noir profond.
Je reportais aussitôt mon attention sur l'homme qui était censé être mon parrain et qui pointait en ce moment même sa baguette sur ma poitrine.
Je laissais de côté dans mon esprit la marque, et me concentrait sur Sirius.
C'est alors qu'il murmurait quelques phrases et une jet bleu jaillit de sa baguette, venant s'écraser sur moi.

Je fermais les yeux. Il venait de me lancer de très puissants sortilèges, qui me brûlaient tout le corps.

— Encore ! S'écria Peter. Ce n'est pas assez !

— Clarisse !!! Hurla Liam.

Il venait de reprendre ses esprits, mais malgré lui il ne pouvait rien faire pour les en empêcher.

Je rouvrais les yeux, reprenant aussitôt mon souffle.

Sirius reproduisait exactement le même geste avec sa baguette. Mon cops se remettait à brûler, et cette fois je ne pouvais m'empêcher d'hurler à pleins poumons.

J'avais l'impression que mes veines allaient exploser du au sang dans mon corps qui devenait brûlant.

Je n'avais jamais ressentit une telle douleur et je ne connaissais même pas l'existence d'un tel sort.

— Encore !

— Mais Peter, je vais la tuer à continuer ainsi ! Déclara Sirius Black en écarquillant les yeux.

— J'ai dis encore !

C'est sans répliquer que Sirius me lançait de nouveau le sort. J'avais gardé volontairement les yeux clos.

Cette fois, je tremblais de tout mon long. Mes pensées vinrent se fixer sur une seule personne.

« Stiles. »