Chapitre 116

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Liam fronçait lui aussi les sourcils.

— À Poudlard, l'école de magie, tu... tu ne connais pas ? Questionna-t-il.

Harrison secouait la tête de droite à gauche. Elle entrouvrit la bouche sûrement pour répliquer, mais une silhouette l'a coupait aussitôt.
— Vous voilà, tous les trois, la coupa Peter.

Mon corps tout entier fut parcourut par des frissons.
« C'est lui. »
C'était Peter. Il était là, face à nous trois.
Du coin de l'œil, je voyais Harrison essayait de se dégager de l'emprise des chaînes mais c'était sans succès et elle devait se résoudre à abandonner.

— Voilà ma jolie, Clarisse ! S'exclama Peter.

Un nouveau frisson de terreur me parcourut, je sentais le regard inquiet de Liam posé sur moi.
« Surtout ne panique pas. Tu te dois de rester calme, peu importe ce qu'il te dira. »
Je me le répétais encore et encore.

— Venez, venez.

D'un coin de la pièce, qui était assez grande, sortait Sirius et Pettigrow, le sourire aux lèvres.
Cela n'indiquait rien de bon.
« Respire et reste calme. »
Sirius se mettait face à Liam et Pettigrow face à Harrison.

— On peut enfin commencer ? Souriait Sirius Black.

Peter hochait doucement la tête.

— Commencer quoi ? S'inquiéta Liam.

Je sentais une pointe de panique dans sa question. Peter le regardait.

— Quoi ? Rétorqua-t-il. C'est toi qui pose les questions ?

Il posait ensuite son regard sur moi, mais je me forçais à fixer le sol. Si je croisais le regard de Peter, je serais dépourvu de mon calme.

— Clarisse, où est passé ta habituelle curiosité ? Rigola Peter.

Je ne répondais pas. Harrison me regardait, sans comprendre.
J'en venais à la conclusion qu'elle n'était pas une Sorcière, sûrement une simple humaine.

— Bon. Et bien. Commençons.

C'est dans un effort surhumain et bien maîtrisé que je relevais la tête et plantait mes pupilles dans celles de Peter.

— On a le droit de savoir ce que vous comptez nous faire, rétorquais-je brusquement.

Mes yeux s'étaient parfaitement habitué à la luminosité faible de la pièce, et je distinguais qu'il avait les yeux qui brillaient.

— Tout à fait ma jolie, acquiesça Peter.

Un nouveau frisson me parcourut le corps.
Avec horreur, je constatais qu'il s'asseyait face à moi, à quelques mètres. Sirius et Pettigrow restaient quant à deux debout.

— Alors voilà. Pour commencer, j'avais besoin de vous trois, expliqua Peter.

— Mais pourquoi ? Demanda Harrison en se reculant.

Il lui jetait un léger regard, le sourire aux lèvres.

— Parce que parmi vous il y a un Loup, une Sorcière puis une Humaine.

J'écarquillais les yeux avec horreur.
« Oui, Harrison est bien Humaine. »

Ce qui voulait dire qu'elle n'avait jamais mit les pieds ici.
Je tournais aussitôt la tête vers elle ; elle n'était sûrement pas au courant que des Loups et des Sorciers vivaient parmi les Humains.
Or, son visage restait intacte. Et je ne savais pas si elle était sous le choc ou bien si elle le savait déjà.

— Maintenant que vous êtes rassemblés, nous allons procéder à quelques petites expériences, souligna Peter.

— Attendez, pourquoi Clarisse et moi ? Paniqua Liam.

Il n'avait pas cité Harrison, probablement car c'était une Humaine et qu'ils auraient pu prendre n'importe qui. En revanche, Liam et moi avons été ciblé, et j'étais certaine que nous étions là pour bien d'autres raisons que de servir de simple expérience.

Tout trois vous avez un autre point commun.
Il haussait les épaules pendant que je baissais la tête, cherchant quel pouvait être notre point commun.
C'est alors que je relevais la tête, un lueur passait dans mes yeux.
« Mais oui ! C'est évident ! »


— Harrison, tu as quel âge ? Demandais-je.


— Dix-sept, pourquoi ? Répondit-elle.


— C'est exact, approuva Peter.


Je reportais alors mon attention sur l'homme qui me répugnait le plus au monde.


— Je ne saisis pas bien là, soupira Liam.


— Ma jolie, tu lui expliques ?


Je me retenais de lui cracher à la gueule et tournait doucement la tête vers mon ami.
Les traits de son visage étaient contractés ce qui prouvait qu'il n'était absolument pas rassuré.


— Notre point commun et que nous avons tout les trois dix-sept ans.


— Et ? Souffla Liam.


Mais Peter le coupait en un geste de la tête.— C'est une sorte de sacrifice, déclara Peter d'une voix forte.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant