Chapitre 150

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— Bien, je vous propose que l'on mange puis que l'on aille se reposer, indiqua Scott.

— C'est une bonne idée, acquiesça Liam.

On terminait notre repas dans le plus grand des calmes. Nous étions tous exténués, une bonne nuit de sommeil ne nous ferait aucun mal.
Stiles se leva, me saisissant ma main. Puis on se dirigeait dans la chambre qui avait été aménagé rien que pour nous.

— Ça va ? Me demanda-t-il.

J'acquiesçais lentement pendant que Scott ouvrait la porte de la chambre.

— Tu es certaine ?

Je tournais aussitôt la tête vers lui, perplexe.

— Pourquoi ?

— Je ne sais pas, ajouta-t-il. Tu sembles ailleurs.

— C'est parce que je suis fatiguée.

Stiles haussa les sourcils.

— Hm. Si ça n'allait pas, tu me le dirais ?

— Évidement.

Je lui déposais un léger baiser sur la joue, avant de me rendre dans la salle de bain, Harrison y était déjà.

— Salut.

— Salut, répondit-elle.

Elle se regardait dans l'un des nombreux miroirs de la salle de bain. Je remarquais alors qu'elle semblait soucieuse.

— Ça ne va pas ?

Elle sursauta légèrement en se décalant du miroir, sans pour autant me regarder.

— Ça va.

Je plissais les yeux. Elle venait de parler vite et sa voix l'avait trahie, montant dans les aiguës. Signe qu'elle mentait. J'étais perplexe et continuait de la fixer.

— Harrison ?

Elle sursauta de nouveau en baissant la tête.

— Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais je viens de remarquer quelques changements.

Je m'approchais doucement d'elle, ne voulant pas qu'elle change d'avis et qu'elle refuse de m'en parler.

— Des changements ?

Harrison acquiesça aussitôt, une légère grimace apparaissait sur son visage. Elle sembla soudainement très gênée, devant mon air perplexe.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Tu veux vraiment voir ? Demanda-t-elle.

Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer.

— Oui.

Harrison se tourna, se retrouvant dos à moi. Puis elle plaqua ses mains de chaque côté de ses hanches, ainsi elle releva son t-shirt.

« Mon dieu. »

Dans son dos, une tâche noire apparaissait. Elle était située au niveau de l'épaule droite.

— Elle grossie. Je m'en suis aperçue ce matin sous la douche, mais je ne pensais pas qu'elle pouvait grossir.

Elle baissa aussitôt son t-shirt, se mettant face à moi.

— J'en ai une là aussi.

Elle écarta quelques mèches de cheveux, et je pouvais voir une petite tâche noire dans son cou.

— C'est bizarre, je...

— Vous avez fini ? Me coupa Liam.

Je tournais aussitôt la tête vers la porte.

— Presque ! Dis-je.

Ils nous attendaient pour pour pouvoir éteindre la lumière. Je reportais alors mon attention sur Harrison.

— On en reparle demain, pour l'instant n'en parle pas aux garçons. D'accord ?

Elle acquiesça doucement.

— Tu vas m'aider ?

— Bien sûr que je vais t'aider, lui soufflais-je en tentant de la rassurer.

Un léger sourire apparaissait alors sur ses fines lèvres.

— Merci Clarisse.

Ensemble, on quittait la salle de bain, rejoignant aussitôt nos lits respectifs. Stiles était déjà allongé, presque endormi.

— Bonne nuit.

Je déposais un doux baiser sur sa joue puis dans sa nuque. Il lâcha un soupire de plaisir avant d'ouvrir légèrement les yeux.

— Te voilà.

J'esquissais un léger sourire, repensant aux tâches noires qu'avaient Harrison sur le corps.

« Est si cela avait un rapport avec la morsure de Peter ? »

— Tu te couches ?

Je tournais la tête vers Stiles, sortant aussitôt de mes pensées. Je me mordais la langue. Il fronça les sourcils, il avait l'air perplexe.

— Ça ne va pas ?

« Dois-je lui en parler ou le garder pour moi ? »

Un regard d'Harrison dans ma direction me fit comprendre que je ne devais pas en lui parler. Du moins pas maintenant.

— Si, c'est juste que je suis inquiète pour... le Professeur Lupin.

— Ne t'en fais pas Clarisse ! Lança Liam, à l'autre bout de la pièce. On l'est tous !

Je tournais aussitôt la tête vers lui, le regardant. Il était assit sur son lit.

— Moi, j'aimerais bien savoir ce qui lui arrive quand même..., souffla Isaac.

— C'est ça. On est tous inquiets. Mais en attendant, il est peut être temps de dormir non ? Demain on encore cours.
Je soupirais intérieurement. Scott avait raison.

— Je sais. Demain c'est vendredi.

Isaac lâcha un long soupir, pendant que je me blottissais contre Stiles.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant