Chapitre 128

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Je prenais une grande inspiration et me lançait aussitôt.

— Je ne me sens pas en très grande forme. Et je sais, c'est absurde, complètement absurde mais je vois Peter partout. Dans n'importe quel objet. Dans chaque coin de pièce.

Je fermais les yeux un instant en reprenant mon souffle. Stiles continuait de me fixer, sans rien dire. Il savait que je n'avais pas terminé.

— Et j'ai l'impression de devenir folle. Tu sais entre mes visions de Peter, les moments de paniques et les...

— Cauchemars ?

J'hochais doucement la tête. J'avais terminé ; je venais de résumer ce qui n'allait pas, et je me sentais un peu mieux.

— Déjà, les cauchemars cela fait quelques temps que tu en as pas fait. Pas vrai ?

J'acquiesçais aussitôt.
« Mais pour combien de temps encore ? »

— Il n'y a donc pas de raison particulière que tu en refasses. Puis cela fait un moment que tu n'as plus était en contact avec les Nazgûl. C'est plutôt bon signe, non ?

— Si, sûrement, soufflais-je.

— Ensuite, le fait que tu ne te sentes pas bien, Clarisse, c'est tout à fait normal. Mais en aucun cas tu deviens folle.

Je laissais échapper un léger soupir.

— Je ne sais pas si tu te rends compte, mais toi, Liam et Harrison, vous avez vécu un réel traumatisme. Et tu risques de revoir Peter pendant un moment.

Il marquait une légère pause avant de reprendre en détachant chaque mot, leur donnant aussitôt une grande importance.

— Sauf qu'à chaque moment de doute, à chaque moment de souffrance, à chaque moment de panique, moi je serais là ; là pour toi. Là pour t'aider. Là pour te sortir de là et te faire oublier tout ça.

« Wow, wow et wow. »
Ce qu'il venait de me dire procurait en moi un sentiment que je ne connaissais peu, la sécurité mélangé au bonheur. Mes lèvres s'ouvraient, seul un mot en sortait.

— Stiles.

Il me regardait, sans pour autant retirer sa main, un léger sourire était dessiné sur son joli visage.

— Merci.

Il acquiesçait doucement puis Isaac nous coupait.

— Bon, les amoureux. Il est bientôt vingt heures, ça vous dit qu'on aille dîner ? J'ai faim.

J'hochais aussitôt la tête, pendant que Stiles fixait Isaac.

— Juste une minute. Allez-y, on vous rejoindra !

— D'accord !

Je les regardais quitter la pièce, suivit d'Harrison. La porte claquait tandis que Stiles reprenait la parole.

— Je veux que tu saches que quoi qu'il arrive, je serais là. Dans les moments sombres comme dans les bons. Et que plus personnes n'osera te faire de mal tant que moi je serais là.

« Mon dieu. »

— Stiles, je...

Mais je n'avais pas de mot. C'est alors que mon visage se rapprochait délicatement du sien.
Il ne bougeait pas. C'est dans un geste doux, maîtrisé, et avec amour que mes lèvres venaient se poser sur les siennes, qui étaient brûlante. Là, je posais mes mains sur son visage fermant doucement mes yeux. C'est alors que pendant que Stiles posait les siennes sur le bas de mon dos, je décidais de lui mordre délicatement sa lèvre inférieur. Il écarquillait les yeux, en se laissant aussitôt faire, appréciant le moment présent. Quelques instants plus tard, je me décollais doucement, pouvant l'admirer en entier. Il restait encore un peu sous le choc, mais un sourire ne pouvait s'empêcher de naître sur ses lèvres entre-ouvertes. Je souriais moi aussi, puis me levais. Je commençais à avoir faim et les garçons devaient probablement s'impatienter.
Je saisissais la main de Stiles, puis on quittait notre chambre.
Dix minutes plus tard, nous étions dans la Grande Salle et je remarquais aussitôt la chevelure rousse de Ginny. Elle était assise avec Hermione, Luna, Cho et quelques garçons qui avaient été dans ma classe, tel que Charlie et Marco. Ginny en me voyant arriver, se précipitait vers moi.

— Clarisse, comment te sens-tu ?

— Ça va mieux, dis-je.

Elle acquiesçait doucement pendant que Stiles faisait signe aux garçons ainsi qu'Harrison que l'on arrivait.

— Tu manges avec nous ?

Elle me désignait du regard la table. Mais je désignais celle des garçons.

— Ils nous ont réservé la place, dis-je.

— Pas de soucis, on se retrouve après ?

J'hochais la tête.

— En tout cas, je suis contente que tu n'es rien, ajouta Ginny.

Elle me glissait un baiser sur la joue puis elle partit s'assoir. Tout en marchant, j'entendais des murmures s'élevaient autour de nous.

— Ouais, c'est elle.

Elle me lançait un regard avant de fixer sa bande d'amis.

— Il paraît qu'il y a une nouvelle élève.

— Ah bon ? Encore ?

— Je sais pas si c'est vrai ! Mais elle ferait partit de la bande de...

— Chut ! Elle nous regarde !

— Viens par là, souffla Stiles.

Il m'obligeait à détourner l'attention de ses personnes. J'ignorais pourquoi ils parlaient de nous, mais je remerciais d'un léger regard Stiles, de m'avoir détourné d'eux.

— Ça va ? Interrogea Isaac. Vous en faites de drôles de têtes ?

— Oui. Oui.

Au même instant, il y eut comme un bruit de verre projeté contre une table. Je tournais aussitôt la tête vers la table des Professeurs. Il manquait toujours le Professeur Lupin, ce qui n'annonçait rien de bon. C'est alors que je constatais Dumbledore, un verre à la main. Il fixait la Grande Salle.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant