Chapitre 103

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On marchait côte à côte dans les couloirs de Poudlard quand une personne me heurtait violemment.
Je me retournais aussitôt, suivit de Stiles, reconnaissant aussitôt l'auteur de cette bousculade : Draco.
Je soupirais.

- Eh ! s'écriait Draco. Regarde où tu marches la prochaine fois Clary !

- Ne m'appelle pas comme ça ! répliquais-je brusquement.

- M'en fou, je t'appelle comme je veux ! Idiote !

Un geste à ma gauche attirait mon attention, c'était Stiles, il s'avançait vers ce personnage détestable, se plantant face à lui.

- Toi fais attention à la manière dont tu lui parles, sifflait Stiles entre ses dents.

Je m'avançais délicatement vers lui, posant doucement mes mains sur son épaule.

- Ne lui prête aucune attention, lui murmurais-je. Il n'est pas intéressant.

- Qu'est-ce que c'est ?

Stiles serait la mâchoire, prêt à lui bondir dessus. Mes yeux suivaient les siens et je m'apercevais alors que Draco fixait la marque sur mon avant-bras.

- C'est rien.

Je baissais rapidement la manche en ayant l'air le plus décontracté possible :

- C'est un tatouage.

Il paraissait surprit mais il ne répliquait rien.

- Allez, viens Stiles.

Je lui saisissais sa main et commençait à l'entraîner avec moi mais Draco n'en avait pas finit.

- Je découvrirais ce que c'est ton soit-disant tatouage, Clary !

« Reste calme. Retiens toi. »

Le fait qu'il m'appelle ainsi me mettait réellement hors de moi.

- Je vais le taper, soupirait Stiles en grinçant des dents.

- Non. Non, tu vas rester tranquillement avec moi.

Je ne voulais pas qu'il se fasse remarquer. Pas dès le premier jour de cour.

- Oh, comme c'est meugnon, enchérissait Draco.

- Qu'est-ce qui m'empêche de le frapper ?

- Moi, lui indiquais-je.

Je jetais un coup d'œil vers Draco, un sourire narquois naissait sur ses lèvres, et il avait plaisir à faire bouillir de colère Stiles.

- Allez viens.

C'est sans rien ajouter d'autre, que j'attirais Stiles avec moi, cherchant notre salle de cours.

- Je le hais.

- T'en fait pas, tout le monde le hait, acquiesçais-je.

- Mais moi encore plus.

J'avais un léger rire en arrivant devant la porte de notre classe.

- C'est ici ?

J'hochais doucement la tête pendant qu'il regardait la classe. Elle était immense, et les murs étaient en pierre, ce qui refroidissait la pièce. Nous étions placé par tables de deux, et un grand tableau noir était suspendu devant les tables.
La classe n'était pas encore au complet. Il restait cinq minutes avant que le cours ne commence. Stiles s'emparait de ma main, puis tout deux on s'avançait vers le fond de la pièce. Cherchant du regard mes amies, mais je ne voyais personne. Hormis, quelques camarades, qui me faisait de légers sourires.
Stiles et moi, prenions place à la table de la dernière rangée, juste à gauche. Devant nous, je remarquais que Liam et Scott étaient déjà assit, et une table juste devant eux, Isaac.

- On a cours dans cette salle pendant deux heures, observait Liam en se retournant précipitamment vers moi, c'est normal ça ?

J'acquiesçais en signe de réponse, avant de poser mes affaires sur la table ; baladant mon regard partout dans la classe. Il ne restait plus que trois minutes.

- Où étiez-vous ? s'exclamait Isaac en nous lançant un rapide régate. On vous avez perdu !

Je tournais rapidement la tête en direction de Stiles, sa mâchoire était encore contractée. Il ne décolérait pas.

- Dans les couloirs, répliquait-il.

- Il y avait beaucoup de monde, avouais-je.

Isaac se contentait de faire une petite moue.
Plus que deux minutes avant que le cours ne démarre, et je ne voyais ni Hermione, ni Ginny, ni même Luna, qui était une très bonne copine à moi.

- Ça va ? interrogeait Stiles.

Je me rendais alors compte que j'étais à moitié debout sur ma chaise, pour regarder les personnes qui entreraient dans la pièce. C'était assez comique comme situation. Je lui jetais un regard, me mordant la langue. Car j'étais anxieuse à l'idée de retrouver mes amies.

- Ça va.

Je l'observait rapidement. Ses coudes étant posé sur la table, et un air furieux prônait les traits de son visage, d'habitude si calme et si doux. En somme, je le trouve beau.
Il me fixait, avec un sourire en coin.

- Qu'est-ce qu'il y a ? lançais-je, d'un ton assez brusque.

- Rien.

Il secouait doucement la tête, sans pour autant me quitter du regard.

« Il est trop mignon. »

- C'est juste que tu es mignonne quand tu es anxieuse, remarquait-il.

Je soupirais, tournant la tête et levant les yeux au ciel. Il se rapprochait de moi, se redressant doucement. Je pouvais sentir son souffle contre ma joue, relevant lentement la tête. Ses yeux ne quittaient pas les miens. Et, c'est alors que ses lèvres vinrent doucement se poser sur les miennes, avec une délicatesse qui m'étonnait fortement, étant donné son air furieux affiché sur son visage. Je me détendais aussitôt, appréciant le contact de ses chaudes lèvres sur les miennes. Sentant ses mains passaient dans mon dos, il me rapprochait un peu plus de lui.
Soudain, un raclement de gorge éclatait. On se détachait aussitôt ; le professeur venait d'arriver. Je la reconnaissais rapidement : McGonagall.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant