Chapitre 151

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C'est Isaac qui ce matin là, nous réveillait. Il était d'une humeur excellente, comme très souvent d'ailleurs.

— Allez debout !

Là seule qui avait le courage de se lever, était Harrison. J'étais tellement fatiguée. Je n'avais pas spécialement passé une bonne nuit, même si je n'avais pas fait de cauchemar. J'entendais les bruits de pas d'Isaac se rapprocher du lit où Stiles et moi étions.

— Debout mon pote.

Stiles laissa échapper un soupir, tournant la tête vers moi. Ses yeux étaient clos, il était allongé sur le ventre et avait passé ses bras sous son oreillers.Je commençais à peine à m'habituer à la luminosité du jour, que je croisais le regard d'Isaac, le sourire aux lèvres.
Il secoua de nouveau Stiles qui ne bougea pas.

— Je crois que je vais devoir abandonner. Clarisse, réveil-le s'il te plaît.

Il tournait les talons, je me redressais doucement puis me penchais vers le visage de Stiles.

« Il est adorable. »

Je souriais bêtement au dessus de lui quand il se décidait enfin à ouvrir ses yeux.

— Hmm ?

Je reculais aussitôt, sentant le rouge me monter aux joues.

« Idiote ! »

Il se mettait alors sur le dos, s'étirant de tout son long pendant que Scott sortait de la salle de bain suivit de près par Harrison.

— Vous en êtes que là ? Demanda Scott.

— Descendez ! On vous rejoint ! Indiqua Stiles, la voix encore ensommeillée.

Scott acquiesça aussitôt, puis ils quittèrent la chambre nous laissant tous les deux.

— Clarisse.

Je tournais la tête vers lui.

— Oui ?

— Qu'est-ce qui te tracasses ? Je vois bien que ça ne va pas et qu'il y a quelque chose.

Je me mordais les lèvres, hésitante.

— C'est Harrison.

Il se redressa doucement, ne me quittant pas du regard. Il attendait que je poursuive.

— Elle a deux tâches noires inquiétantes sur le corps, qui grandissent.

— Elle s'en est aperçue quand ? Interrogea Stiles, bien réveillé.

— Hier matin.

Il acquiesça en fixant la fenêtre.

— J'ai pensé à quelque chose.

Il releva aussitôt la tête, plantant ses pupilles brillantes dans les miennes.

— À quoi ?

— Est-ce que tu penses que ces tâches peuvent être lié à la morsure de Peter ?

— J'en ai bien peur, avoua-t-il.

Je me mordais aussitôt la lèvre. Voilà qu'un nouveau problème s'imposait à nous. Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer un peu, il fallait que je garde mon calme.

— Je vais... hmm... sous...

Je me levais aussitôt, incapable de terminer ma phrase. C'est alors que la pièce se mettait à tourner. Au même instant, je sentais mes forces me lâcher et une légère pression se faisait ressentir sur mes hanches. Je fermais un instant les yeux, soufflant doucement.

— Respire calmement.

Mais j'étais paniquée. Paniquée pour Harrison, elle, qui autrefois avait une vie simple avant de se retrouver prise au piège avec nous. C'était en partie de ma faute ses tâches. Et si aujourd'hui il lui arrivait quelque chose, je m'en voudrais toute ma vie.

— Je suis là.

« Comment lui dire que c'est de ma faute ? »

— C'est de ma faute... pour Harrison.

— Doucement, et non, ce n'est pas de ta faute.

Je me retournais aussitôt, quelques larmes voilèrent ma vue.

— Si ! Si elle s'est faite mordre c'est à cause de moi...

« Et je ne supporterais pas qu'elle meurt. »

— Clarisse, écoute moi. Si elle s'est faite mordre, ce n'est pas de ta faute mais celle de Peter. D'accord ?

J'acquiesçais doucement en ouvrant grands mes yeux, l'écoutant attentivement. La pièce autour de moi tournait toujours, et Stiles garda ses mains fixés sur mes hanches.

— Pour les marques, ne t'en fait pas, on va trouver ensembles ce que cela veut dire.

— Et si elle...

Il secoua la tête de droite à gauche.

— Ça n'arrivera pas, lança-t-il d'une voix assurée.

Je préférais le croire et baissait doucement la tête.

— Ça va mieux ?

— Un peu.

Il déposa un doux baiser sur mon front pendant que je fermais les yeux, passant mes bras autour de son cou. Je me concentrais sur le doux parfum que dégageait son t-shirt, oubliant un instant les difficultés auxquelles nous devions faire face.

Quelques minutes plus tard, après s'être lavé, on descendait les escaliers pour rejoindre la Grande Salle. C'est avec un léger sourire que je remarquais Hermione et Ginny assisent à côté de Scott, Liam, Isaac et Harrison. On se dirigeait vers eux. Hermione me sauta dessus, le sourire aux lèvres.

— Te voilà enfin !

Je la regardais en souriant. Elle semblait si heureuse.

— Hermione assis-toi ! Souriait Ginny.

— Oui, pardon.

Je rigolais doucement, prenant place entre elle et Stiles.

— Elle ne tient plus en place depuis que Dumbledore a annoncé le bal dans une semaine, indiqua alors Ginny.

Je tournais aussitôt la tête vers elle.

« Le bal. Mais oui ! J'avais complètement oublié ! »

— Il y a un bal ici ? Questionna Liam.

Ginny acquiesça doucement.

— Il y en quatre par an, répondit Hermione.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant