STORM

058

"Comment est-ce que vous qualifierez la relation qu'elle entretient avec son mari"

-L'officier de police judiciaire Antoine Duportal

Point de vue Ken Samaras.

-Putain ça faisait longtemps.

-Tu veux que j'arrête ?

-Non surtout pas

Ça c'est l'un des avantages dont je bénéfice dans la vie et il vient directement du fait que ma femme est matinale et adore me sucer au réveil. Et putain ce que ça faisait longtemps qu'elle l'avait pas fait. Je pose ma main sur sa tête et pour l'encourager à reprendre sa caresse. Sa bouche avale mon sexe alors que sa langue commence à faire des merveilles. Une boule de chaleur se répand depuis le bas de mes reins jusqu'au reste de mon corps. Elle me suce trop bien. Si bien que je ne sais pas quoi faire. Je sais pas si je dois fermer les yeux ou continue à regarder ses lèvres bouger autour de mon pénis. J'ai chaud mais je frisonne dans le même temps.

-Levrette ? Elle demande en souriant.

-Ouais

Elle commence à se retourner mais je l'en empêche pour attraper sa bouche. Je l'embrase durement puis elle se position à quatre pattes. J'ai une vue parfaite sur sa chute de rein et ses fesses. Pour paraphraser Corneille, la première fois que je l'ai vu, j'ai d'abord regardé ses fesses avant ses yeux. Rebondi, ferme. Oui j'ai définitivement regardé ses fesses avant ses yeux.

Comme je la pénètre sans l'avoir préparé dans un premier temps, elle est beaucoup plus serrée qu'en temps normal et la sensation n'en est que meilleur. Pour elle aussi parce que le mouvement lui tire un cri de plaisir et une supplique :

-Tu dois aller vite.

-T'en fais pas, je sais ce que je fais.

Les deux mains sur ses hanches, je commence à la pilonner sur un rythme soutenu. Dans ce genre de moment on ne cherche pas le plaisir sur la durée au contraire. Le but ce matin, c'est dans la faire jouir, vite et fort.  La vue de sa main qui se faufile entre ses jambes pour qu'elle puisse se toucher me fait presque jouir sur le coup. Je mets toute la concentration que je possède pour la faire jouir d'abord. Puis il ne me faut que quelques secondes pour la suivre.

-Douche ?

Elle confirme en tendant ses bras dans ma direction. Je l'attrape par les hanches et la soulève pour la porter jusque dans la cabine. Le moment que nous partageons est beaucoup plus tendre, on se caresse on se touche, on profite juste de l'instant.

-On croirait que tu t'es battue avec un chat, elle dit en embrassa l'épaule sur laquelle se trouve des marques de griffures

-C'est toi le chat, je vais couper tes ongles t'es pas prête.

-Hors de question. Ne touches pas à mes ongles. Ils sont même pas si long que ça.

-C'est ce qu'elle dit après m'avoir charcuté.

J'ai droit à un rire de sa part qui soulève mon coeur. Coupant l'eau, j'attrape la serviette de Dinah et l'entoure avant de m'essuyer avec la mienne. On sort de la salle de bain et on commence à s'habiller dans le calme. C'est calme parce que dans quelques heures je vais devoir partir. La laisser seule ici. C'est dur à conceptualiser après les deux jours qu'on a passés collé l'un à l'autre. Quand je commence à faire mon sac, Dinah s'installe au milieu du lit fait au carré et m'observe sans rien dire.   Son nez se tourne dans tous les sens et comme je la connais par coeur, je sais qu'elle tente s'empêcher de pleurer.