Chapitre 39

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La ceinture du mafieux relie mes poignets entre eux, au-dessus de ma tête. La tête baissée, j'halète, un filet de bave coulant de mes lèvres. J'ai terriblement chaud alors qu'aucun morceau de tissu ne recouvre mon corps.

Allongé sur le lit, précisément sur le ventre avec un oreiller sous le bassin, je pousse un petit cri lorsque la cravache de Tōji s'abat sur mon postérieur déjà brûlant.

-          On recommence depuis le début étant donné que tu es indiscipliné, tonne le yakuza en tournant autour du lit, me guettant de ses yeux acérés.

Je niche mon visage entre mes bras, à bout de souffle. Je ne m'étais pas attendu à ça. Je ne pensais pas que la vengeance de Tōji serait aussi terrible. C'est comme si je me retrouvais dans l'antre du démon, prêt à me dévorer tout cru.

Mon corps se crispe lorsqu'il passe le bout de la cravache en cuir le long de mon dos. Je suis complètement nu, attaché et à sa merci.

-          Je t'avais dit que tu ne perdais rien pour attendre, ricane-t-il légèrement.

La cravache quitte mon dos et s'écrase de nouveau contre mes fesses. Je me cambre en poussant de nouveau un petit cri. Bordel !

-          Wah... ! U-un... balbutié-je, le visage rouge.

Pourquoi je l'ai bloqué déjà ? Je suis totalement débile.

Tōji me punit de la sorte et m'oblige à compter les coups à voix haute. Comme j'étais distrait par toutes ces sensations, je me suis loupé une première fois. Alors, nous recommençons... Mon cul ne va pas le supporter longtemps.

De nouveau, la cravache s'applique à me punir. Je serre les dents en me retenant de gémir.

-          Deux... !

Le yakuza aurait pu se contenter de me punir de cette manière-là mais non, ce satané bâtard m'a également mit des pinces tétons. Je souffre en silence, humilié par tous ces objets grotesques.

Je ne savais pas que Tōji était un amateur de BDSM. Je ne remettrai plus jamais les pieds chez lui. Il m'a traumatisé.

-          C'est bien, plus que huit. Continue comme ça, Yoshiro...roucoule-t-il, un brin de moquerie dans le timbre de sa voix.

Je me mords la lèvre inférieure en me contractant, appréhendant le prochain coup. Ce maudit objet va me hanter jour et nuit, je le sens !

Encore une fois, il me claque le cul avec la cravache. Je dois bien avouer que c'est quelque peu excitant mais de là à dire que j'aime ça... Il ne faut pas abuser !

-          Wow... Trois... Tōji stop, s'il te plait ! chouiné-je en posant ma joue contre le matelas.

-          Tu veux que je t'en rajoute dix de plus ?

Je garde le silence, me retenant de gonfler les joues. Il en serait bien capable l'enfoiré. Je me tortille sur place en grimaçant. C'est tellement malaisant...

Les coups se succèdent, m'arrachant à chaque fois des gémissements indécents. Heureusement pour moi, j'arrive à compter jusqu'à la fin.

Pour autant, Tōji ne me libère pas tout de suite. Il grimpe dans le lit et me retourne. Désormais, je lui fais face et je vois ses yeux briller d'une lueur étrange.

-          T-tōji... ?

Torse nu, il porte ses doigts sur l'un des pinces tétons en me regardant de haut.

-          Tu n'oseras plus me bloquer maintenant j'espère ?

-          Plus jamais ! répliqué-je vivement pour le caresser dans le sens du poil.

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant