Chapitre 102

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L'amour est un sentiment d'extase qui se mélange parfaitement bien avec le désir.

De nombreux gémissements s'échappent de ma gorge et mon corps est enseveli par une profonde sensation de plaisir.

Tōji bouge sans s'arrêter, son membre entrant et sortant sans interruption à l'intérieur de moi. Posté dans mon dos, ses bras recouvrant mon corps transpirant, il parsème ma nuque de morsure. Mon t-shirt est retroussé et ses mains expertes viennent caresser mes tétons durcis. Je lutte pour ne pas succomber dans les entrailles de l'Enfer.

La tête rejetée en arrière, je le regarde de mes pupilles vibrantes d'excitation. Sa bouche scelle la mienne dans un baiser langoureux, partageant cette fièvre désireuse qui nous consume.

J'ai l'impression de me perdre dans sa nuance grise. Il me regarde comme si j'étais l'objet de son désir, le remède à sa maladie. Son sexe brûlant entre de nouveau en moi et vient frapper contre ma prostate, m'arrachant un long râle. La sueur dégouline le long de mes tempes et bientôt, je ne serai plus qu'un amas de plaisir.

Son bassin claque contre mon fessier et les sensations se multiplient au fil du rythme soutenu.

- Pitié... Tōji... émets-je d'une voix étranglée, la respiration saccadée.

Dans un grognement sourd, il agrippe ma cuisse et s'enfonce d'avantage. Je repose ma tête sur l'oreiller, mon torse s'élevant rapidement. Il passe une main sous ma jambe et la soulève, m'exposant un peu plus qu'auparavant. Je tressaille en sentant mon intimité se faire écarter.

Son souffle chaud parvient à mes oreilles et ses grognements de plaisir me font frissonner. Je rêverai de voir son expression à cet instant. Tandis qu'il lèche le lobe de mon oreille, son membre continue de malmener mon entrée. Il entre, sort et revient à sa guise. Je n'ai pas le temps de reprendre ma respiration, secoué par tous ces chamboulements incessants.

Cette position semble l'épuiser alors, je retourne sur le dos et il grimpe sur mon corps déjà bien sollicité. Le mafieux se loge entre mes cuisses et les agrippe fermement. Je passe mes mains sur son visage, caressant ses joues creuses. Nos regards se croisent et nos lèvres se retrouvent. Il m'embrasse comme un fou, comme un malade, comme s'il était prêt à mourir. J'halète contre sa bouche, les yeux vitreux et les joues rosies. Mon corps enflammé se presse contre le sien et aussitôt, il me pénètre. Je me resserre contre son sexe, m'accrochant à ses épaules où j'enfonce mes ongles. Les gémissements continuent de sortir de ma bouche. Ses lèvres chaudes embrassent mon cou puis le mordille jusqu'à laisser des marques visibles.

Du mieux que je peux, je m'accroche à lui et enroule mes jambes autour de sa taille. Nos corps sont compressés et unis sans laisser la possibilité de se détacher.

Je passe mes mains dans ses cheveux trempés et reprend possession de ses lèvres. Tōji répond à mon baiser avec ardeur, mélangeant sa passion et son obsession. Il pose un instant son front contre le mien, le souffle entrecoupé.

Il tient bien pour quelqu'un de fatigué.

- Tōji... soufflé-je.

Son attention se porte sur moi et de nouveau, nos regards se croisent. La lueur qui brille dans ses yeux n'a rien de perverse ni malsaine. Au contraire, elle est emplie d'une tendresse infinie. Si j'avais des doutes sur son amour, à cet instant, ce n'est plus permis.

- Je t'aime, susurré-je contre ses lèvres.

La fièvre qui me consume est romantique, démonstratrice. Il est temps de profiter de cet instant car je sais qu'entre nous, ces moments sont rares.

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant