Chapitre 106

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La chaleur s'immisce le long de ma peau, rendant mes membres sensibles. Le sang bat furieusement dans mes oreilles et dans l'état fiévreux où je me trouve, je me demande combien de temps vais-je encore pouvoir tenir.

- Serre les cuisses, je t'ai dit, gronde Tōji derrière moi.

Le mafieux a profité de ces dernières cinq minutes pour me faire des misères. À l'heure actuelle, je fais peine à voir. Les poings fermés contre le mur, j'abaisse la tête en haletant. Les yeux rivés vers le sol, j'aperçois avec désarroi mon jogging qui entrave mes chevilles. Le yakuza pose une main sur ma taille et de l'autre, prend mon sexe en main. Je retiens mon souffle lorsque son propre membre se frotte entre mes cuisses. La température est si élevée que je suis proche du malaise.

- C'est un putain de truc de pervers... grogné-je dans ma barbe.

- Ton corps m'appelle, je réponds.

Tandis que sa main experte s'applique à me masturber, je me cambre sous l'effet du plaisir et mes fesses viennent se coller contre son bassin. Son sexe imposant glisse entre mes cuisses, se frotte contre moi, se mêle au mien. Je me mords la lèvre inférieure en sentant nos deux sexes se masturbaient mutuellement. Quelle image perverse, quelle scène obscène.

Les mains du mafieux remontent le long de mon ventre jusqu'à atteindre mes tétons. Sa bouche chaude se colle contre le lobe de mon oreille, léchant son extrémité.

- Il y a tellement de moyen de prendre plaisir sans user de la pénétration... Bien que j'aie conscience que tu deviens fou quand je te prends, susurre-t-il suavement.

- Ferme là, juré-je en fermant les yeux.

Le plaisir m'envahi et m'enrobe entièrement. Les tétons durcis, je courbe d'avantage le dos. La sueur se mêle à mon parfum boisé, mêlant ces deux odeurs dans une saveur érotique. Tōji lèche mon oreille et la mordille délicatement tandis que son sexe continue d'exercer des frottements entre mes cuisses. À ce rythme-là, je vais finir par avoir une irritation.

- Penche-toi, tonne-t-il en reprenant mon sexe en main.

- Putain... !

Les jambes tremblantes, je peine à m'abaisser. La position n'est pas des plus confortables et me demande beaucoup de force physique. On n'aurait pas pu s'installer sur un fauteuil, putain ?

Comme je prends du temps à m'exécuter, le mafieux pose une main dans mon dos et appuie dessus. Je grimace en me penchant, la tête renversée vers le bas. Il se colle contre moi et m'écarte les cuisses. Mon sexe dure dans sa main, il accélère ses mouvements jusqu'à ce que mon corps se crispe et que mon bas-ventre se contracte. Je serre les dents en retenant mes gémissements, qui pourtant, forcent le passage pour sortir de ma bouche.

- Laisse-toi aller, souffle-t-il.

Facile à dire dans une telle position ! À croire que je fais de la gymnastique au lieu d'une séance de sexe !

Le visage écarlate, je pousse un petit cri lorsqu'il empoigne mon gland. Ses doigts se resserrent contre mon morceau de chair et avec la pression qu'il exerce, j'éjacule contre le mur.

- Bâtard ! m'exclamé-je, rouge de honte.

- Allons, allons... Tu oses insulter celui qui te donne du plaisir ? Ingrat, siffle-t-il.

Sur ses paroles, il claque sèchement mon cul à l'aide de sa grande main dévastatrice. Une grimace se forme sur mon visage et les yeux entrouverts, je gigote sur place tout en serrant les cuisses.

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant