Chapitre 12

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Dès que je me retrouve en compagnie du yakuza, je fini toujours entravé, démuni et dépourvu de toute opposition. C'est comme si je me retrouvais coincé dans une toile d'araignée, prêt à me faire dévorer.

Les sens en alerte, je tente de me défaire des menottes qui mordent mes poignets, mon cœur tambourinant dans ma poitrine en n'ayant plus accès à ma vue. Ce batard m'a ligoté et couvert les yeux, et cela avec mon propre t-shirt qu'il a retroussé. Je n'ai rien pu faire et en réalité, je n'ai pas vraiment pas résisté. Cela doit être dû au whisky qui coule encore dans mes veines.

Je comprends bien qu'en me mettant dans cet état, il a d'autre projet que faire une partie de golf. Mon ventre se noue tandis que l'inquiétude me submerge. Dès que j'entends un bruit ou que je sens le matelas bouger, je suis en alerte. Ma tête se tourne instinctivement et mon corps se crispe.

-          Reste tranquille ou je t'attache aussi les chevilles, réplique Tōji, assis près de moi.

-          Humpf, qu'est-ce que tu fais ? Détache-moi, je n'aime pas ça !

-          Je vais te bâillonner aussi, finalement.

-          Non non !

-          Arrête d'avoir peur, alors. Si j'avais voulu te faire du mal, je l'aurais fait depuis longtemps.

Il me balance ça comme si ça avait le pouvoir de me rassurer. Comment pourrais-je être serein alors que je me retrouve nu, ligoté, les yeux bandés et à la merci d'un vieux pervers psychorigide ? Je me mords la lèvre inférieur, tentant de calmer le stress qui m'envahit. C'est vrai, je n'ai pas peur. Je ne saurai expliquer pourquoi mais je n'ai jamais peur en sa présence mais cela n'empêche pas que je n'ai pas envie de subir des choses étranges !

Son souffle parvient sur mon visage. Je le sens tout proche. Il passe sa main sur mon cou, le caressant légèrement.

-          Pense seulement au plaisir que je vais t'offrir, murmure-t-il à mon oreille.

Sa voix chaude et suave m'envoie dans les braises de l'enfer. J'ai envie de lui répondre d'aller se faire enculer mais un froid soudain me transperce. Je me cambre en écarquillant les yeux, haletant. Qu'est-ce que cette fantaisie ? Je pousse un gémissement, les membres tendus.

-          Mh... C-c'est quoi... ?

-          Ça te plait ? demande-t-il en frottant un glaçon sur mes tétons durcis.

Moi ? Avouer que ça me plait ? Je préfère mourir. Et ça ne me plait pas, ça me surprend juste. Je tourne la tête en respirant rapidement tandis qu'il continue de me chatouiller. Je me tortille dans tous les sens pour échapper à cette délicieuse torture.

-          Arrête ça !

-          En quel honneur ?

Il fait glisser le glaçon sur mon ventre jusqu'à atteindre mon bassin. L'eau du glaçon est glacial et pourtant je suis brulant. Il y a quelque chose qui cloche dans l'équation.

Je me sens soulagé lorsqu'il le retire.

-          Ça t'a vraiment plus ! s'exclame-t-il d'un ton mesquin.

Le yakuza émet un ricanement et passe ses doigts sur mon sexe dur. Je grimace en rougissant.

Ouais, ça m'a plu. Bâtard.

-          Ferme-là... grogné-je.

-          Je ne pense pas que tu sois en position pour aboyer des ordres.

Je tire sur les menottes en m'agitant, frustré par ses moqueries incessantes. Il m'attrape par les cheveux et les tire en arrière, m'arrachant un gémissement douloureux.

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant