Chapitre 75

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Lorsque le sexe de mon amant s'insère en moi et pousse mes chaires, je pousse un hurlement. Le plaisir est tellement fulgurant que je manque de jouir au premier mouvement de bassin.

Les larmes continuent de rouler sur mes joues, ravageant mon visage bouillant. Je m'accroche à la chemise de Tōji et tire de toute mes forces pour prendre possession de ses lèvres. Il grogne contre ma bouche en s'enfonçant d'avantage dans mon être. Les boutons de sa chemise sautent et bientôt, il se retrouve torse-nu devant moi. Prit par une folie dévastatrice, je lui mords les lèvres jusqu'au sang et tire sur le tissu jusqu'à le déchirer.

Les sensations sont tellement fortes que cela en devient douloureux. Je me cambre sur le bureau froid, la tête rejetée en arrière. Les parties de mon corps brûlent en silence et une envie irrésistible de me griffer me prend.

Les dents serrées, je tourne la tête sur le côté en ravalant mes larmes, secoué par les sanglots.

Je ne contrôle plus rien.

Le yakuza colle son corps chaud contre le mien et détourne mon attention en dévorant mes lèvres. Sa bouche meurtrière et sanguinaire s'écrase contre la mienne en bousculant tout sur son passage.

-          Je t'en supplie... sangloté-je en plantant mes ongles dans son torse.

Les larmes floutent ma vision qui n'était déjà pas très claire. J'enroule mes jambes autour de ses hanches afin de le ressentir plus profondément en moi. Le yakuza grogne en claquant son bassin contre mon cul.

Mes gémissements résonnent dans la pièce où l'ambiance est devenue particulière. L'électricité flotte dans l'air et je pousse un cri lorsqu'il m'agrippe les cuisses.

Ma peau devient sensible, fragile. Chaque sensation se multiplie. Je ne sais pas si je suis capable de supporter cela.

Tōji retrouve mes lèvres et m'embrasse avec fougue, avec hargne, avec colère. Je hoquète brutalement lorsqu'il reporte sa main sur mon cou.

-          Tu n'as pas le droit de me tromper, susurre-t-il.

-          Je ne voulais pas. Je pensais à toi lorsque je l'embrassais. Je n'ai toujours pensé qu'à toi, avoué-je.

À l'expression du mafieux, je sais qu'il me croit pourtant, je ne décèle aucun soulagement dans ses yeux.

Il se retire puis replonge à l'intérieur de moi sans lâcher ma gorge. Un nouveau gémissement sort de ma bouche.

Tōji lâche mon cou. Je profite de cet instant pour me redresser et coller mon corps contre le sien. Mes tétons dressés se frottent contre son torse. Il me soulève sans attendre et se laisse tomber dans le fauteuil. À califourchon sur lui, je resserre mes cuisses contre lui et glisse mes mains sur son torse dénudé. Sa peau est lisse, ses pectoraux volumineux. Je l'embrasse langoureusement en ondulant des hanches, laissant mes fesses s'écraser sur son bassin.

La confiance qui règne en moi est effrayante.

J'effectue des mouvements de vas et viens comme si j'avais l'habitude, comme si c'était moi qui prenais le contrôle. Tōji agrippe mes fesses en se crispant.

-          Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Où est l'innocent coincé, prêt à pleurer à la vue de ma queue ? souffle-t-il d'un air amusé.

-          Il est mort, grogné-je en déposant mes lèvres dans son cou.

Je le mords, le lèche, le suçote, l'englouti. Sa peau m'appartient, son corps est mien.

Il est à moi.

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant