L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)

Chapitre 22 : Envie

Le matin, une douce lueur me fait ouvrir les paupières, je me retourne mais il n'y a personne à côté de moi. Je soupire, un peu déçue. Je décide de m'habiller et de rejoindre la cuisine. Shoto m'y attend, seul.

« Bonjour..

-Bonjour, tu as bien dormi ?

Rien qu'à entendre ces paroles mes joues s'empourprent.

-Oui et toi ?

-Oui. son sourire éclatant me fait raté un battement.

Comment fait-il pour toujours être aussi beau ?

-Si tu veux savoir, reprend t-il, mon père et Fuyumi sont partis travailler, nous serons seuls. cette pensée me rend anxieuse. Et mon père m'a ordonné de t'entraîner.

-Je m'en doutais, un léger sourire parcourt mon visage.

-Viens j'ai préparé des œufs, si tu as faim.

-Tu es si parfait, bordel. »

Son visage se tourne vers le mien, il a les yeux ronds comme des soucoupes. Et tout en lâchant la poêle qu'il avait dans la main, il m'attrape par la taille et m'embrasse langoureusement.

« C'est toi qui es parfaite. » me chuchote t-il avant de me lâcher.

Mon souffle se saccade et j'essaye de reprendre mes esprits quand il se retourne.

Comment ose t-il faire ça de manière si innocente ? Mon cœur va lâcher, si ça continue.

Il finit par préparer deux assiettes et nous nous mettons à manger. Je n'ai qu'une seule envie ; savoir pourquoi il ne s'arrête plus de m'embrasser. Mais malgré tout les efforts du monde, la questionne ne se risque pas à sortir de ma bouche, j'ai trop peur de souffrir en entendant sa réponse.

« Tu as une idée des entraînements que tu veux faire aujourd'hui ? je lui pose cette question pour calmer mon cerveau.

-Mh. Ce que tu veux.

-C'est pas toi qui est censé m'entraîner ?

-Si, bien sûr, mais à vrai dire, je me dis que faire autre chose te ferait du bien aussi. »

Les mots d'Endeavor me reviennent en pleine figure.

« J'aimerais bien, mais je ne veux plus être aussi faible face à mon frère. je réponds en serrant les dents.

-C'est ce que tu penses ? Je te trouve plutôt douée, tu as quand même tenu tête à Tomura.

-Et j'en suis pas vraiment fière.

-Pourquoi ?

-Parce que je n'ai pas eu l'impression que ça soit moi. »

Il me fixe, mais ne dit plus rien. Il se contente juste de prendre nos deux assiettes et de les mettre dans le lave-vaisselle, puis il se rapproche de moi et je me lève.

« Viens on va s'entraîner si c'est ce que tu veux. »

Sur le chemin, je le trouve bien pensif. Même peut-être un peu trop et finalement il ouvre les portes de la salle d'entraînement et me regarde.

« Tu veux commencer par quoi ? »

Il me paraît bien déçu, avait-il prévu quelque chose ?

« Je ne sais pas, tu n'as pas l'air très content. Si ça te dérange je referais le même entraînement qu'hier, seule. »