L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)

Chapitre 67 : Joyeux Noël

« La passion c'est comme une drogue : au début, tu penses la maîtriser, puis un jour, tu dois bien admettre que c'est elle qui te maîtrise. », Guillaume Musso.

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Le 23, un peu comme une punition pour avoir passé une si bonne journée la veille, Shoto et moi sommes accaparés par Ochaco, tout comme Deku d'ailleurs. La brune ne nous lâche pas d'une semelle et nous passons l'entièreté de la journée à décorer le chalet. Et tout y passe : l'extérieur juste devant, l'intérieur et même l'arrière avec la piscine. Ochaco nous force à y mettre tellement d'énergie que la journée passe sans que je n'ai le temps de dire ouf. Et c'est finalement Deku qui, à 22h passées, calme la folie de sa copine qui était prête à accrocher des guirlandes sur la façade. Je pars donc me coucher rapidement, exténuée et lessivée de cette journée qui m'a fait courir dans tout les sens.

Le lendemain

« Allez, réveille-toi la marmotte ! »

En plein milieu d'un profond rêve, j'entends quelqu'un me crier dessus avec un panache certain. J'ouvre les paupières lentement, pas tout à fait sûre d'avoir rejoint la réalité, pour apercevoir le visage, très près du mien, d'Ochaco complètement euphorique. Dès qu'elle remarque que mes yeux sont ouverts, elle sautille sur mon matelas en me faisant bouger, au passage, dans tout les sens. Je tire donc la couette vers moi, à deux doigts de commettre un meurtre, mais ça ne change rien à l'état de mon amie qui rit en tirant, à son tour, la couette vers elle.

« Bon, Ocha, on t'a jamais appris à frapper à la porte et attendre sagement que les gens se réveillent ?!

-Mais c'est Noël, Juuuuune !

-Théoriquement c'est demain, Noël.

Elle rouspète en tirant encore un peu le drap que je tiens fermement entre mes doigts.

-Mais je m'en fiche, June, c'est Noël ! C'est enfin Noël !

Je lui lance un regard discret.

-Il est quelle heure ?

-Sept heures passées ! Tu es déjà en retard ! s'exclame t-elle.

Je me redresse dans mon lit, pour m'asseoir, et je lui envoie le pire regard que je connaisse, le plus méchant et surtout le plus énervé.

-Non mais t'es sérieuse ?! Hors de question que je me lève ! Reviens dans deux heures et on pourra discuter.

-Désolée, réponse pas recevable, debout.

-Dans tes rêves ! je m'agace.

-Allez, tu dormiras demain ! On a une tonne de choses à faire aujourd'hui.

Je me laisse retomber en arrière pour refermer les yeux.

-Non, toi tu as des choses à faire, moi j'ai un joli rêve à continuer.

Je souris au beau milieu de mon lit, pour me placer sur le côté et retirer une énième fois la couette vers moi. Je sens alors la brune se placer juste au-dessus de mon corps en riant comme une dégénérée.

-Tu rêves de quoi ? Ou plutôt, tu rêves de qui ?

-Hmmm.. Je rêvais d'une plage de sable blanc, loin, très loin même, de mon amie totalement barjot.