Chapitre 115 : Connexion

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« And all the lost souls say..
Every day I wake up
Every day I wake up alone
Kill me, just kill me
Or get me out of the sun »
Paroles de la chanson Kill Me des The Pretty Reckless.

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Deux semaines plus tard

Le lendemain du fameux dîner de fiançailles d'Ochaco et Izuku, avec quelques uns de nos amis les plus proches, nous avons pris la route pour nous rendre dans la très belle ville d'Orlando, en plein centre de la Floride, pour profiter de nos derniers jours de vacances et surtout des parcs Walt Disney et Universal qui s'y trouvent. Et pendant le restant de nos journées, j'ai préféré les passer en compagnie de Katsuki, plus pour pendre du recul sur ma discussion avec Shoto que parce que je n'avais envie de rester qu'avec mon meilleur ami. Et après ça, nous sommes rentrés au Japon. Et sans que je m'en rende compte, la vie a repris son cours normal : durant ces deux semaines à Tokyo, je n'ai fait que travailler, mes journées étant tellement remplies que le soir venu, je ne demandais très sérieusement si ce retour à la vie normale, que j'avais tant espéré, n'était pas un malchanceux coup du destin plutôt qu'une réelle bénédiction.

C'est au première lueur d'une nouvelle semaine, aussi pesante que les précédentes, que je me rends ainsi au travail, plus exactement à la récente agence de Katsuki, habillée de mon costume noir et blanc, en vinyl, qui garde un côté très rétro que j'aime beaucoup. Tout en quittant ma voiture, que je gare généralement dans une allée perpendiculaire au bureau où je travaille, je m'avance dans ce Tokyo rafraîchie par la mi-octobre, afin de retrouver les portes vitrifiées de l'agence du blond. Et, comme à chaque fois que je pose un pied à l'intérieur, je repère très facilement au milieu du hall d'entrée parfaitement propre mon assistante, Aya Onishi, une petite brune à lunettes, un sourire professionnel au visage, qui sort tout droit de l'avant dernière promotion de Yuei dans la filière assistance. Avec ses cheveux toujours coiffés en chignon, son tailleur impeccablement repassé et ajusté à sa morphologie, sa tablette sous le bras, il m'arrive souvent de me demander laquelle de nous deux est la plus âgée et surtout pourquoi elle a postulé pour être mon assistante, tout en sachant la misère que j'accumule derrière moi.

Dès qu'elle m'aperçoit entrer, elle accourt vers moi, surtout pour me donner les nouvelles de la journée. Tandis qu'elle me tend un tas de documents, que je dois signer, et mon emploi du temps de la journée, je la laisse me dire bonjour, à sa manière :

« Mademoiselle Matsura, bonjour ! Monsieur Bakugo vous attend dans son bureau pour la réunion bimensuelle au sujet de l'Alliance. Concernant votre emploi du temps, pas de rendez-vous ce matin mais cette après-midi vous êtes attendu auprès de votre partenaire pour la séance photo du magazine Vanity Fair qui s'est spécialement déplacé de New York à votre demande. J'ai donc déjà prévenu votre patrouille de l'après-midi que vous aurez du retard.

J'hausse les épaules avant de lui sourire en remerciement.

-Merci beaucoup, Aya. Mais t'es vraiment obligée de m'appeler "mademoiselle Matsura" ? C'est toujours aussi étrange quand tu le fais. Tu travailles avec moi, t'es pas mon esclave.

Elle s'incline respectueusement, comme à chaque fois que je lui répète ça.

-Je.. Je m'excuse made.. June. C'est que, ce matin, monsieur Bakugo s'est permis de me rappeler à l'ordre parce qu'il m'a trouvé trop familière.

Je vais le buter.. Faut vraiment qu'il lui mène la vie dure comme ça ?

-Ne t'en fais pas, j'irai parler à Katsuki. Pour la centième fois.. je marmonne à moi-même. Bref, je vais passer à mon bureau pour y déposer tout ça et je rejoins Katsuki juste après.

L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant