Bienvenue sur la première fanfiction que j'ai écrite, j'espère qu'elle vous plaira !
En avant-propos, je vous propose une petite citation qui résume parfaitement ce qui va suivre :
« Il suffit d'un instant. Un regard. Une rencontre. Pour bouleverse...
« Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l'on est tant soit peu sensible, on est écorché partout et tout le temps. », Françoise Sagan.
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Assise dans la voiture de Shoto, côté passager, je l'attends tranquillement, mon téléphone à la main. Après un moment où nous n'avons rien fait d'autre que nous enlacer tendrement sur le canapé, Shoto et moi avons pris la décision d'aller en ville pour chercher quelque chose à manger et nous rendre au cinéma. Pendant que je consulte les infos de la journée, je me souviens qu'il faut que j'envoie un message à Katsuki pour le prévenir :
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La portière côté conducteur s'ouvre. Je ressens la petite secousse m'avertissant que Shoto vient tout juste d'entrer dans le véhicule et je lève les yeux en direction du concerné, en lui souriant chaleureusement. Il reclaque sa portière avant de me lancer un minuscule regard interrogateur.
« Tu parles à qui ?
-Katchan. Je l'ai prévenu que je vais pas au travail aujourd'hui.. Et euh.. j'hésite un instant. Il m'a dit qu'Eijiro faisait un barbecue ce soir. Tu.. Tu veux qu'on y aille ensemble ?
Il attache sa ceinture.
-Bien sûr que je veux qu'on y aille ensemble. Mais pourquoi tu as autant de mal à me poser la question ?
Je verrouille mon téléphone en me pinçant fortement les lèvres.
-C'est que.. C'est que se sera la première fois.
Un petit "Pfft" très attendri s'échappe de ses lèvres.
-C'est vrai. Ce sera notre première sortie ensemble chez des amis. Il en aura fallu, des années. songe t-il.
-Eh ! Je te permets absolument pas de juger ! je le réprimande.
J'attache également ma ceinture tandis que le moteur vrombit et que Shoto ne trouve rien de mieux à faire que de rire.
-Je te taquine, June. Détends toi !
Il pose très légèrement sa main sur le bas de ma cuisse et instantanément je la lui retire en le fixant de mes yeux perçants.
-Ne me touche pas !
Je croise les bras en détournant la tête vers le pare-brise.
-Oh, c'est vrai. Il vaut mieux pas que je te touche parce que quand je t'embrasse ça te rend folle et quand je te fais l'amour, tu perds carrément la tête.
J'écarquille les yeux au possible en me retournant une nouvelle fois vers lui, le visage à demi mortifié par ses paroles.
-Tu.. Tu as osé ?! Mais va te faire foutre ! T'as pas le droit de retourner ses mots contre moi ! je rugis.
