Chapitre 143 : Fall away

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« And I, I can feel the pull begin
I feel my conscience wearing thin
And my skin, It will start, to break up and fall apart
I don't wanna fall, fall away
I don't wanna fall, fall away
I'll keep the lights on in this place
Cause I don't wanna fall, fall away »
paroles de la chanson Fall Away des Twenty One Pilots.

*****


Un peu plus tard, tandis que je marche sur la poudreuse de Tokyo en direction de mon appartement, à travers une rue déserte jonchée d'innombrables immeubles anciens et très peu entretenus, mon regard est attiré par une ruelle où deux silhouettes sont entrain de s'agiter. Très vite, je change de sens pour m'en approcher et dès que des voix s'élèvent du fin fond de cette ruelle, je sais immédiatement de quoi il est question. Je décide donc de faire un pas vers la lumière qui éclaire la ruelle. C'est là que j'entrevois deux hommes, discutant de façon animée. Les deux, habillés de noir de la tête aux pieds, leurs capuches rabattus sur leur visages ne tardent pas à se pivoter dans ma direction. A la distance où je suis, j'arrive malgré tout à reconnaître deux jeunes hommes, l'un deux avec une énorme balafre qui part de son nez et qui tranche la totalité de sa bouche jusqu'à son menton. C'est d'ailleurs lui qui, en remarquant que je m'avance vers eux, commence à me parler :

« Eh toi ! Dégage d'ici si tu veux pas avoir d'ennuis ! m'intimide t-il.

D'ennuis ? Moi ?

Tout en faisant un pas de plus, je ne peux m'empêcher de rire.

-Pourquoi j'aurais des ennuis ? Vous n'êtes pas juste entrain de discuter ?

L'homme à la cicatrice serre le poing en me voyant m'approcher pendant que son ami, bien plus en retrait, paraît légèrement apeuré.

-Mec.. lance ce dernier. On ferait mieux d'y aller.

-LA FERME, TOI ! ET TOI, hurle t-il dans ma direction, SI TU DEGAGES PAS DE LA TOUT DE SUITE FAUDRA PAS TE PLAINDRE QUAND J'AURAI ECLATER TON MINOIS PAR TERRE !

-Euh.. Mec.. » continue l'autre.

A cet instant précis, tout se passe très vite. L'homme à la cicatrice s'empresse d'attraper quelque chose dans la poche intérieur de sa veste pendant que je lâche mon sac à une vitesse folle et que, tout en activant mon alter, je fonce vers lui. Une seconde après, l'homme, totalement éblouit par mon alter, cligne des yeux tandis que je lui attrape férocement le haut du crâne pour le faire valser contre le mur adjacent à la ruelle. Du sang jaillit de la blessure que je viens de lui infliger, l'homme geint de douleur, il tente de se débattre en m'envoyant son poing très mal positionné dans le ventre. Je l'évite avec une facilité déconcertante pour en retour balancer avec toutes mes forces son corps au sol. Je pose alors ma semelle pleine de neige sur son visage en appuyant le plus fort possible. En contrepartie, l'homme continue de se débattre, il s'appuie de ses mains pour se relever, mais rien n'y fait, il reste cloué au sol par la simple pression de mon pied. Pendant ce temps, le sang de sa blessure coule tout le long de sa tête, en touchant la neige grisé du sol, en se mélangeant à elle, en la faisant fondre.

« PUTAIN ! rugit-il. LACHE-MOI TOUT DE SUITE, TU VAS ME LE PAYER, SALE PUTE !

Avec mon autre pied, je lui envoie un énorme coup dans les côtes qui lui fait recracher du sang par la bouche.

-Oh, tu peux pas arrêter de gueuler ? je râle. C'est dingue ce que les petits frappes comme toi peuvent faire comme bruit quand on leur donne un minimum d'importance... »

L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant