L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)

Chapitre 140 : Comme des enfants

« Le problème est que nous cherchons quelqu'un pour vieillir ensemble, alors que le secret est de trouver quelqu'un avec qui rester enfant. », Charles Bukowski.

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Notre dîner terminé rapidement, Shoto et moi nous attelons à débarrasser et à faire la vaisselle de la journée. Tandis que je lave, lui essuie. Et durant les premières minutes où nous prenons le temps de faire ça, il règne un silence parfaitement adéquat avec notre situation, ce qui est tout aussi agréable que si nous étions entrain de nous raconter nos journées respectives. Seulement, au bout de cinq minutes à nous lancer des petits regards indiscrets, je finis par rompre le silence :

« Sinon, tu n'es même pas au courant mais je cherche Katsuki demain, il a eu l'autorisation de sortir.

Tout en finissant d'essuyer l'assiette fraîchement lavée qu'il tient, Shoto se dévie dans ma direction.

-A vrai dire, je le savais déjà. Deku m'en a parlé sur le chemin du retour.

A cette annonce, les mains trempées et pleines de mousse de liquide vaisselle, je fais volte-face dans sa direction. Là, le héros sursaute légèrement en me voyant me tourner très vite vers lui.

-Non mais.. C'est à se demander avec lequel de nous deux tu sors, quoi ! je m'exclame. C'est une vraie pipelette ce Izuku Midoriya !

-Haha. On dirait bien que tu es jalouse !

Je le foudroie du regard.

-Bien sûr que non ! Comme si je pouvais envier cette relation de prout-prout que vous entretenez tous les deux. je souris.

A ma moquerie, Shoto fait semblant d'être totalement offusqué.

-Prout-prout, tu dis ? Et Katsuki et toi, alors ?! Vous n'êtes pas des amis complètement barrés ? J'ai jamais vu deux personnes se prendre autant la tête pour des broutilles !

J'éclate de rire en recentrant mon attention sur les couverts que je lavais avant de commencer à lui parler.

-Moi ça me convient parfaitement. Au moins, je connais le meilleur et le pire en lui.

-Eh ! rumine t-il. C'est de moi que tu devrais dire ça, non ?

Je décale une nouvelle fois le visage vers lui pour observer ses traits qui me font éclater d'autant plus de rire.

-Tu parlais de jalousie mais tu n'es clairement pas mieux.

Shoto pose l'assiette qu'il avait entre les mains avant de balancer sa serviette sur son épaule. Il me scrute alors plus intensément avant de se rapprocher peu à peu.

-C'est normal, je suis ton petit-ami. Je serais sûrement le plus idiot des hommes si je ne te montrais pas constamment combien je tiens à toi.

-Tu parles ! je ris. Tu le sais pourtant bien qu'entre Katsuki et moi c'est devenu platonique il y a déjà un moment.

-Justement, je ne parle en tant que relation amicale. Je dois rivaliser avec ton meilleur ami qui te connaît largement mieux que moi, c'est pour ça que je suis jaloux.

N'ayant aucune envie de le réconforter, je souris un peu plus en lui murmurant :

-Oh, je comprends. C'est vrai, Katsuki est un mec formidable, c'est sûrement le meilleur des amis que je pouvais avoir ! En plus, on a tellement de points communs.. C'est vrai qu'à côté, tu fais pâle figure, Shoto Todoroki.