Chapitre 11 : Stage

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« Chacun se croit seul en enfer, et c'est cela l'enfer. », René Girard

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Je me réveille dans la nuit, mon pouls est irrégulier, ma respiration se fait compliquée.

Je ne sais pas de quoi j'ai rêvé mais ça n'a pas l'air de bien se passer. Je bondis du lit et pars chercher quelque chose à boire. Je sors un verre du seul meuble de cuisine que je possède et y verse de l'eau. Mon regard se pose sur la théière entrain de sécher. Je repense aux événements de la journée et un frisson me parcourt. Soudain, je ressens la froideur du sol sur mes pieds nus. Tout s'assombrit autour de moi, j'ai de plus en plus froid, à m'en donner la chair de poule.

Qu'est-ce qui se passe ?

J'inspire fort, mais le froid s'installe dans toutes les parties de mon corps, chaque muscles, chaque cellules, chaque molécules, chaque atomes se raidissent.

Pourquoi j'ai froid comme ça ?

Le noir total se tient devant moi, il m'enveloppe toute entière et je sombre dans le vide, perdue entre deux mondes.

Et enfin, une chaleur s'insinue dans ma main, comme un espoir. Plus les secondes passent, plus elle me fait me sentir bien. Je regarde alors la paume de ma main en souriant.

« Merci. »

Je me retrouve à l'endroit précis où j'étais, devant ma cuisine, mon verre à la main. Je le bois rapidement et le repose dans l'évier avant de retourner dans mon lit, en sécurité.


Nous sommes dimanche et je peux donc profiter de cette journée pour me reposer. Après une nuit assez compliquée, je me trouve en forme pour ce lendemain de championnat. Le matin, je prends la peine de déjeuner et réponds à Ochaco, pour la rassurer ainsi qu'à Tsukauchi qui venait de m'annoncer qu'il ne pourrait pas venir me voir aujourd'hui.

Toujours autant de boulot, hein ?

L'inspecteur est un homme très occupé, je le sais bien, mais il n'empêche que parfois, comme maintenant, j'aimerais qu'il ai plus de temps à me consacrer. Mais pour une raison plus qu'évidente, je lui réponds simplement « D'accord. » car je trouve bien trop égoïste de l'ennuyer avec mes problèmes d'ados.

Un peu plus tard, devant l'ennui mortel de cette journée, je décide de sortir pour me balader. Dehors, le temps est radieux et un petit vent flotte dans l'air. Je marche alors jusqu'à un parc, non loin de mon studio, et je profite du paysage.

Les arbres, pour la plupart habillés en rose, dansent au gré du vent, en laissant par moment, de petites pétales flotter en l'air. Le spectacle est magique à voir et je prends la peine d'avancer jusqu'à un pont qui traverse un chemin d'eau et me poste en son milieu. La vue est absolument splendide et je ferme les yeux en laissant les bruits de la nature m'emporter avec eux. J'arrive à percevoir les oiseaux chantant, le bruissements des feuilles, le pas légers des gens autour de moi.

Je me sens vivante, c'est tellement agréable.

Après un petit moment, je sors mon téléphone pour prendre une photo et ainsi immortaliser cet instant, je vois alors un message de Shoto. Mon cœur en est tout chamboulé.

« Salut, j'espère que tu vas bien. »

C'est tellement adorable de ta part de t'inquiéter pour moi, Shoto.

L'Ombre et la Lumière (Shoto fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant