Je suis heureuse de refermer avec vous le Verset du Feu. Ce récit a connu maintes refontes, des moments de doutes et d'espoirs. Honnêtement, je pensais qu'il resterait au fond de ma clef USB, bien sagement avec le reste de mes histoires. Mais l'envie d'écrire a un jour été plus forte, plus forte que ma raison, que mes réticences et mes angoisses, et voilà que je boucle ce premier tome en deux ans. Je crois avoir beaucoup plus évolué depuis mon arrivée sur cette plateforme qu'en dix ans de travail seule dans mon coin, sans aucun autre retour extérieur que celui de ma sœur adorée.
J'espère que les aventures de Celtica, Cléon et de tous les autres (oui, même Faranan) vous auront plus, autant qu'il m'a plu de les écrire. L'histoire n'est pas encore terminée, il reste encore deux volets à découvrir (et à rédiger pour ma part). J'ai déjà commencé à rédiger le prochain tome, je continuerai la réécriture de celui-ci, à chasser les incohérences, les phrases indélicates et autres maladresses.
Merci à ma sœur adorée, ma première lectrice et première fan. Je lui en ai fait voir de toutes les couleurs, cette histoire, elle ne peut plus la voir en peinture, mais elle a continué à me lire, à m'encourager et à me botter les fesses quand je le méritais. Et je le mérite souvent !
Merci à ma famille, qui me soutien contre vents et marées ! C'est indirectement grâce à elle si je me suis mise à l'écriture. Si elle ne m'avait pas mis une manette de jeu et des livres entre les mains, je doute que je me serais essayée à l'exercice !
Merci à mes amis, ceux que j'ai hélas perdu de vue et qui ont vu naître le Chant. Il ne portait pas ce nom-là, il n'avait pas cette trame-là, mais vous êtes à l'origine de son élaboration. Irastir ne vous dit peut-être plus rien aujourd'hui, mais sachez que je pense toujours tendrement à vous.
Merci à mes amis, ceux qui auront accepté de lire ne serait-ce que quelques pages. Votre gentillesse me touche profondément.
Merci à tous ceux qui m'ont lue dans le cadre des projets d'entraide de cette plateforme. Que vous ayez aimé ou non, vos remarques, vos petits encouragements m'ont permis de grandir. Toujours pertinent, rarement méchants, j'ai beaucoup appris de vous.
Merci à tous ceux qui m'ont découverte au gré de leurs pérégrinations à travers ce gigantesque complexe qu'est Wattpad (comment avez-vous fait ?! J'étais sûre d'être quasiment introuvable à cause du rang mature !). Je n'avais aucune idée que mon histoire pouvait intéresser quelqu'un, vous m'avez octroyé une certaine force, une confiance en moi qui m'était encore interdite.
Merci à ceux qui se sont arrêtés tôt, sans envie de poursuivre. Lors de ma dernière année de licence de japonais, nous devions faire une sorte de fiche lecture sur un livre japonais (évidemment), et la première chose que la professeure (une traductrice professionnelle !) nous a dite était : « si le livre que vous avez choisi ne vous plaît pas, abandonnez-le immédiatement et ouvrez-en un autre. Il n'y a rien de mieux pour se dégoûter de la lecture que de se forcer à lire. ». Je suis contente de ne pas être celle qui vous aura dégoûté de la fantasy.
Merci à ceux qui comptent lire ou poursuivre. Savoir que j'ai pu intéresser certains d'entre vous est déjà une grande victoire contre mon envie permanente de me réfugier dans ma coquille, tel le clam ambulant que je suis.
Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout, votre endurance et votre fidélité m'a comblée de joie. C'est une histoire imparfaite, mais je suis heureuse d'avoir su toucher certains d'entre vous. Vos encouragements, vos commentaires, vos remarques me sont autant réverbères salutaire sur le chemin sinueux de mes doutes.
Merci, de tout mon cœur.
À bientôt sur Le Chant des Astres, tome 2 : Le Qirin d'argent !
Irastir
P.S. Je vous présente en média la chanson qui m'a inspiré le nom du Chant des Astres, comme un petit générique de fin. Je vous donne également la traduction, faite par mes soins à partir du japonais. Je vous présente Aria, du groupe japonais Kalafina !
Yume no kakera (ユメ の カケラ)
Kimi ga kureta(君 が くれた)
Akenai yoru ni hisomu (明けない夜に潜む)Les fragments de rêve
Se dissimulent dans la nuit sans fin
Que tu m'as donnée
Yorisou hoshi (寄り添う星)
Hitotsu kiete (一つ消えて)
Yoake no ARIA ga hibiita (夜明け の ARIA が響いた)L'une des étoiles blotties
S'est éteinte et
L'aria de l'aube a résonné
Mou kono yamanai ame no naka de (もう この止まない雨の中で)
Kinou ni obieru koto mo nai (昨日に怯えることもない)
Ima kimi wo nakushita mirai wa (今君を失くした未来は)
Hajimatta bakari (始まったばかり)Je ne crains déjà plus hier
Dans cette pluie qui n'en finit pas
À présent, le futur qui t'a perdu
Vient de commencer
Hatenai yami no naka (果てない 闇 の 中)
Kimi ga kureta kagaribi ga (君がくれた篝火が)
Garan no kono mune ni (伽藍のこの胸に)
Umareta inochi wo (生まれたいのちを)
Terashite iru (照らしている)Dans les ténèbres sans fin
La lumière que tu m'as apportée
Illumine une nouvelle vie
Dans le temple de mon cœur
Kieta mono to (消えたものと)
Kawaranu mono (変わらぬもの)
Muzan na sora ga hikaru (無惨な空が光る)Le ciel cruel éclaire
Ce qui disparaît
Et ce qui ne change pas
Wakare wo tsuge (別れを告げ)
Hohoemi ai (微笑み合い)
Sabishii ARIA wo kasanete (寂しい ARIA を重ねて)
Nee, hito wa itsu made hitori de (ねえ、 人は何時まで独りで)
Futari ni kogarete yuku no darou (二人に焦がれて行くのだろう)
Mada kimi no kirei na mirai wa (まだ 君の綺麗な未来は)
Hajimatta bakari (始まったばかり...)Nous nous disons au revoir
Nous nous sourions
Nous accumulons les arias esseulés
Dis, jusqu'à quand les gens seuls
Se languiront d'être deux ?
Ton bel avenir
Vient à peine de commencer
Yasashisa wo shiranai (優しさを知らない)
Kimi ga kureta yasashisa ga(君がくれた優しさが)
Garan no kono mune ni (伽藍のこの胸に)
Na mo naki hikari wo (名も無き光を)
Tomoshite iru (灯している)La gentillesse que tu m'as donnée,
Toi qui l'ignorais,
Allume une lumière sans nom
Dans le temple de mon cœur
Kodoku no fune wo kagi (孤独の船を漕ぎ)
Kagaribi wa nageki tsudou (篝火 は嘆き集う)
Garan no sekai ni wa (伽藍の世界には)
Amata no ARIA ga hibiite iru (数多の ARIA が響いている)Voguant sur un radeau de solitude,
La torche rassemble les plaintes
Dans le temple du monde
Résonnent de nombreuse arias
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Le Chant des Astres - Tome 1 : Le Verset du Feu
FantasiDe l'autre côté de la voûte céleste Chantent les étoiles. Elles content une querelle millénaire qui oppose les dieux. Une fabuleuse épée, Ironie, est au centre de toutes les préoccupations, car son nom est synonyme de destruction. Pour retarder l'in...