Chapitre 16 Tu veux le faire, fais-le

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2H
PDV Luna

On vient à peine de s'assoir pour manger quelque chose. Faut que je vous explique. Tout à l'heure après avoir attendu Antoine vers les vestiaires, quand il est venu nous rejoindre, il nous a dit que pour toutes les familles et amis des joueurs qui étaient venus assister au match, la fédération organisait un diner pour fêter la victoire. Du coup on s'est tous retrouvé à l'Hôtel où les bleus séjournaient le temps de la préparation de la demie final, pour pouvoir fêter tout ça. Donc là après que les joueurs aient fêté leur arrivée à l'hôtel on s'est tous installés dans la grande salle de réception et on s'apprête à manger... à 2 heures du matin. Heureusement qu'ils ont une partie de la journée off demain. Enfin aujourd'hui quoi, vous avez compris.

A ma table il y a Antoine, Lucas, Giulia, les parents d'Antoine et ses frères et sœurs. Antoine passe sa main sous la table pour prendre la mienne et me fait lever.

Antoine : Je vous l'emprunt 2 minutes. Il dit à la table, en m'entrainant à l'extérieur de la salle.

Quand on traverse la salle pour sortir je vois Paul qui me regarde et qui pointe ses yeux puis les miens avec ses doigts, du genre je te surveille. Il me fait trop rire ce mec. Une fois dehors on s'assoit sur un banc pour discuter.

Luna : Qu'est-ce que tu voulais me dire ? Je le regarde.

Antoine : Plein de choses !

Luna : J'ai tout mon temps.

Antoine : Alors déjà merci pour les messages que tu m'as envoyé pendant le match. Par contre contrairement à ce que tu croyais le message de la mi-temps j'e n'ai pas attendu la fin du match pour le voir. J'ai réussi à prendre mon téléphone pendant un speach du coach. Je le regarde et souris.

Luna : Tu peux pas t'en empêcher hein ?! Lui aussi souris en me regardant dans les yeux.

Antoine : Non et je te l'ai déjà dit avant de partir, le jour où tu m'as embrassé. Ah oui ça aussi faut qu'on en parle ! Je baisse la tête.

Je m'y attendais à ça. C'est vrai que depuis ce jour-là, malgré nos échanges de message, on en a pas reparler et le fait de ne pas l'avoir revu depuis jusqu'à tout à l'heure a accentué ce que je ressent depuis ce moment. Ce n'est vraiment pas mon genre de dévoiler mes sentiments, qu'il soit amical ou amoureux, mais je sens que si je ne le fais pas là je vais surement le regretter. Voyant que je ne réponds pas il me relève le menton avec sa main de sorte que je puisse le regarder.

Antoine : Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande-t-il inquiet.

Luna : Rien, rien t'inquiète. Je réfléchissais à ce que tu viens de me dire. Je souffle un bon coup. Comme je te l'ai dit ce jour-là, je te promets que quand la compétition sera terminée on passera du temps ensemble sur Madrid. Sauf que le fait de ne pas t'avoir revu depuis ce moment jusqu'à aujourd'hui a accentué ce que je ressens pour toi... A ces mots il me fait un grand sourire ... et ça me fait peur parce que je ne contrôle plus rien. Moi aussi je n'arrive pas à t'enlever de ma tête et je n'arrive pas à savoir si c'est bien au mal.

Je continue à le regarder sans qu'aucun de nous deux n'ose parler. Et enfaite je ne pense pas que ça soit vraiment nécessaire à ce moment-là. Il me prend juste dans ses bras, ce qui me fait un bien fou. Son parfum. Au bout d'une dizaine de seconde il se reculer de moi et ses yeux bleus transpercent les miens.

Antoine : Est-ce que je peux faire quelque chose que j'ai envie de faire depuis longtemps ? Je le regarde toujours en devinant plus ou moins ce qu'il a en tête.

Luna : Tu veux le faire, fais-le. Je lui dis toujours en le regardant.

Ses mains se posent sur mes joues et ses lèvres se posent alors délicatement sur les miennes dans un tendre baisé. Rapidement nos langues s'entremêlent et nos souffles deviennent de plus en plus rapide. On s'écarte l'un de l'autre à bout de souffle et nos sourire se font fasse.

Antoine : Je voulais faire ça depuis trop longtemps. Je souris. Je ne sais pas où ce baiser va nous mener par contre ce que je sais c'est que s'il nous permet de vivre un bout de nos vies ensemble alors je serais prêt à recommencer encore et encore.

A peine il a eu le temps de finir sa phrase que cette fois ce sont mes lèvres qui se plaquent contre les siennes pour un nouveau baisé aussi langoureux que le précédent.

Luna : Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, je rigole, tu as pouvoir te concentrer sur la finale ? Je me moque de lui.

Antoine : Toi non plus tu ne peux pas t'en empêcher hein ? Il rigole

Luna : Non, parce que pour toi ça à l'aire d'être la chose la plus importante à accomplir dans ta vie en ce moment. Alors je veux vraiment que tu réussisses. Il pose ses mains sur mes joues et me regarde dans les yeux.

Antoine : T'as toujours les mots pour encourager les gens toi ! Et le pire c'est que tu as raison. Cet euro je veux vraiment le gagner et en plus il est chez nous en France. Par contre...

Luna : Par contre ? Je répète en haussant un sourcil.

Antoine : Par contre j'aimerais bien que tu restes avec moi jusqu'à ce que je rentre à Madrid. Tu es tout le temps dans ma tête et juste le fait de penser que tu es loin de moi ça me rend triste. J'essaye de voir si ce qu'il dit n'est pas une blague mais dans le regard qu'il me porte ça n'a pas l'aire. Quoi ?

Luna : Ah mais tu ne rigoles pas là ?

Antoine : Ba non pourquoi ? Ah donc il est sérieux.

Luna : Antoine, je dois rentrer avec Giulia et Lucas dimanche matin de Marseille et en plus je ne travail pas donc je fais attention à mes dépenses en ce moment.

Antoine : Allez s'il te plait ! Pour Giulia et Lucas je peux t'assurer que se retrouver à 2 un petit moment après ce qu'il s'est passé aujourd'hui ça ne leur fera pas de mal ! Comment il sait ça lui ?

Luna : Comment tu sais ?

Antoine : Lucas, c'est un de mes meilleurs potes alors il m'a tout dit dès qu'on a eu 5 minutes tous les 2. Et puis pour l'hôtel et le billet d'avion je m'en occupe.

Luna : Hors de question.

Antoine : Pourquoi non ?!

Luna : Parce que si je reste en France quelques jours de plus ce n'est pas à toi de payer l'hôtel et l'avion mais à moi.

Antoine : Oui mais c'est moi qui te le propose donc j'assume.

Luna : Je veux pas Antoine, c'est tout. Il réfléchit.

Antoine : Et si c'est la fédé ? J'ai jamais dit que c'était moi.

Luna : Comment ça la fédé ?

Antoine : C'est les mêmes raisons que pour les billets d'avions et les places pour le match de tout à l'heure. Quand la fédé autorise les familles et amis à venir ils prennent aussi des billets d'avion pour nous suivre et des chambres dans des hôtels pas très loin de nous. Il s'arrête de parler et remarque ma tête qui se moque de lui. Non et puis enfaite, je ne te laisse pas le choix. Tu ne travailles pas, ta meilleure amie travailles à partir de lundi, tu vas t'ennuier toute seule à Madrid, alors tu restes avec moi et je m'occupe du reste.

Luna : Tu me désespères. Je tape mon front avec ma main. Tu viens on va rejoindre les autres ?

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant