Chapitre 88 : A la maternité

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5 Juillet 2017

Ma respiration devient irrégulière, mon corps se bloque et je sens une douleur dans le ventre que j'ai jamais ressentit auparavant. J'ouvre difficilement les yeux et une pièce entièrement blanche me fait face. Je suis allongée dans un lit, mes pieds sur des sortes d'étrillés et un drap blanc et posé sur mon ventre.

Luna : Antoine ?! Dis-je complètement paniqué. En tournant ma tête sur ma droite je le vois m'observer mais il ne me répond pas. Antoine je suis où là ? Toujours pas alors qu'il me regarde dans les yeux.

??? : Mademoiselle Malet. Je me tourne vers la voix qui m'appelle, et l'homme qui rentre dans la pièce semble être habillé en médecin. Hein.

Luna : Vous êtes qui ? Je suis où ?

Médecin : A la maternité, vous allez accoucher. Quoi ?! J'essaye de me lever de mon lit mais Antoine me tient pour m'en empêcher.

Luna : Non mais c'est impossible monsieur. Mon ventre est plat, j'ai eu mes règles il y a deux jours, je suis en vacances à Miami avec des amis je suis censé retrouver tout le monde dans le centre-ville dans deux heure. Dis-je confuse. Je suis pas entrain d'accoucher c'est impossible ! Laissez-moi partir.

Médecin : Non mademoiselle, je peux pas vous laissez partir maintenant, votre compagnon vous a amené ici il y a 4H croyant que vous aviez l'appendicite. On vous a gardé pour faire quelques examens et il s'est avéré que vous soyez enceinte de 9 mois. Vous avez fait un déni de grossesse. Votre bébé est prêt à arriver. Je regarde Antoine, choqué de ce que le médecin est entrain de me dire mais il n'a aucun réaction. Putain mais c'est quoi son problème bordel !

Au moment où j'essaye une nouvelle fois de me lever, je sens une douleur encore plus intense que tout à l'heure me transpercer le ventre.

Luna : Aaaaaaaah, criais-je de toute mes forces.

PDV Antoine

Depuis quelques minutes Luna a fini par me réveiller en s'agitant à coter de moi dans le lit sans se calmer. J'essaye de l'apaiser en bloquant ses bras avec mes mains, ce qui semble marcher mais elle continue de bouger sa tête de droite à gauche sans arrêt.

Antoine : Luna ? L'appelais-je calmement. Elle ne me répond pas alors que quelques minutes avant elle m'a appelé deux fois.

D'un coup elle pousse un hurlement que même les voisins ont sans doute fini par entendre puis elle ouvre les yeux complétement paniqué.

Antoine : Oh ! Luna ! Qu'est-ce qu'il t'arrive, je lui demande en m'approchant d'elle. Ses yeux me fixent et des larmes viennent immédiatement noyer son regarde dans le mien. Luna parle-moi ! Je la prends dans mes bras après m'être redresser, puis colle sa tête contre mon torse et lui dépose un baiser sur le crâne.

D'un coup la porte de la chambre s'ouvre dans un bruit qui effraye Luna encore plus puisqu'elle sursaute en me lançant un regard de peur. Je l'ai jamais vu comme ça.

4 têtes apparaissent dans l'encadrement de la porte : Adil, Marine, Hugo et Camille.

Adil : Ça va ? Demande-t-il tout paniqué.

Antoine : Oui, oui, juste un cauchemar de Luna je pense.

Hugo : T'es sûr mec ? T'es tout blanc ! Me dit-il alors que le jour est entrain de percé dans la chambre.

Antoine : Oui, t'inquiète. Désolé pour le dérangement et merci d'être venu. Je leur souris.

Marine : Si tu as un problème appelle nous hein !

Antoine : T'inquiète Marine je gère, je souris, merci. Ils repartent tous les 4 et je me retrouve seule avec Luna. Bon, à nous deux maintenant.

Elle n'a pas dit un mot depuis qu'elle s'est réveillée et elle n'a même pas regardé qui était rentré dans la chambre il y a quelques secondes.

Antoine : Bébé ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Luna : Rien Antoine, ça va. Elle esquisse un mini sourire.

Antoine : Non Luna, ne me dit pas que ça va. Je vois bien qu'il y a quelque chose. Dis-je sur un ton qui se veut rassurant.

Luna : J'ai fait un cauchemar c'est tout. Me dit-elle en me serrant encore plus dans ses bras.

Antoine : Ça j'avais bien compris. Mais explique moi ce qu'il s'est passé dedans pour que tu cries comme ça d'un coup. Elle me regarde avec insistance puis se lance.

Luna : J'allais accoucher. Mon cœur rate un battement

Antoine : Quoi ? Je la regarde alors qu'elle baisse la tête.

Luna : J'étais dans un lit d'hôpital avec des douleurs atroces, tu étais à coté de moi mais à chaque fois que je t'appelais tu ne me répondais pas et y a un médecin qui est rentrée pour m'expliquer ce qui s'était passé, et quand j'ai voulu me lever pour la deuxième fois c'est là où j'ai crié. Elle s'effondre en pleur dans mes bras.

Antoine : Chut, ça va aller bébé. Je suis là maintenant. Là rassurais-je alors qu'elle continue de pleurer.

Luna : J'ai eu tellement peur Antoine. Tu peux même pas t'imaginer. Dit-elle en sanglot. C'était tellement... réel.

Antoine : T'inquiète pas, c'était juste un cauchemar. J'espère que notre bébé n'arrivera pas dans ces conditions, faut pas faire peur à maman comme ça ! Dis-je dans l'espoir de la faire rire. Elle me regarde avec ses grands yeux bleus. Ses larmes arrêtent de couler. Enfin.

Luna : T'es con. Elle esquisse un petit sourire.

Antoine : Moi aussi tu m'as fait flipper à crier d'un coup comme ça. Je souris un peu.

Luna : Désolée bébé.

Antoine : Non mais je rigole, je le sers contre moi, t'inquiète pas. Par contre, y en a 4 qui ont flippé leur mère là hein ! Elle me regarde et j'explose de rire.

Luna : Merde. Elle rigole. Je vais aller les voir. Elle commence à se lever mais je lui retiens le bras.

Antoine : Eh mais tu vas où là ? C'est 6H30, on a pas fini notre nuit, et eux non plus d'ailleurs. Je rigole et elle finit par le rejoindre dans le lit pour une fin de nuit moins mouvementé je l'espère.

PDV Luna
10H

Après la fin de nuit agité et quelques heures dans les bras de mon homme, on fini par descendre rejoindre les autres, qui, à cette heure-ci, doivent être entrain de déjeuner depuis un bon moment. Je descends donc, ma main dans celle d'Antoine.

Adil : Salut les plus beaux.

Luna : Salut Adil, dis-je avec un petit sourire. Tout le monde me regarde avec bienveillance mais je ne sais pas où me mettre.

On leur fait tous rapidement la bise avant de s'installer à table, mais aucun d'eux ne semble vouloir entamer la discussion qui brule surement les lèvres à tous. Je décide donc de me lancer pour penser à autre chose dans la journée.

Luna : Je tenais à m'excuser pour ce matin... Dis-je d'un coup. Antoine pose sa main sur ma cuisse et la presse doucement.

Marine : T'inquiète pas, c'est pas grave.

Luna : J'ai dû vous faire super peur ! Je balaye du regard la table.

Adil : Tant que tu t'en ais remis, nous ça nous dérange plus. C'est passé. Dit-il en venant encerclé mon cou de ses bras et me faire un bisous sur la joue.

Luna : Merci Adil. Et merci à vous. Tous le monde souris.

Antoine : Bon ! Il se lève, pour penser à autre chose, j'ai prévu une sortie shopping dans les rues de Miami aujourd'hui si ça vous dit ?!

Tout le monde : Carrément !

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant