Chapitre 162 : C'était quoi ça Théo ?

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23 Janvier 2019
11H00

On s'est réveillé il y a quelques minutes seulement. Antoine n'a pas d'entrainement aujourd'hui et moi je ne travaille plus depuis plusieurs jours. On a donc décidé de ne pas mettre de réveil. Ah oui, et simple petite mise à jour, nous avons appeler Maud dès le lendemain de notre discussion avec Antoine sur mes parents. Elle nous a promis qu'elle s'en occuperait et nous a dit de ne plus s'en préoccuper.

-Bébé ? M'appelle Antoine doucement alors que j'ai encore la couverture sur la tête.

-Mh.

-J'ai envie qu'on se retrouve tous les deux au resto à midi. Tu te prépares ? Me demande t'il alors.

Ma tête étant encore sous la couette, je l'enlève doucement pour pouvoir regarder mon homme, qui est à moitié allongé à sa place.

-Aujourd'hui ? Je lui demande pour être sûr que j'ai bien compris sa demande, ce à quoi il hoche simplement la tête en souriant. Ok, affirmais-je alors avant de m'avancer vers lui pour un simple bisous. Mais avant vient calmer les coups de ton fils parce que j'en peux déjà plus, le suppliais-je en rigolant.

Il rigole également suite à ma remarque avant qu'on vienne se blottir tous les deux contre l'autre et qu'Antoine mette ses mains sur moi. J'adore ce genre de moment...

13H45

Nous sommes arrivés au restaurant il y a une bonne demi-heure. Antoine ne passant bien sûr pas inaperçu, les serveurs nous ont gentiment mis à une table à l'écart du monde.

En attendant que nos plats n'arrivent, nous sommes entrain de discuter.

-Je peux te poser une question ? Je lui demande en caressant sa main poser sur la table.

-Bien sûr.

-Pourquoi ce jour du 2 mai 2016, tu es venu me chercher à la fin de ton entrainement ? Je lui demande après une petite seconde.

Sa tête affiche la surprise suite à ma question soudaine avant de reprendre son sérieux. On en a jamais vraiment reparler de ce jours-là alors aujourd'hui c'est peut être l'occasion.

-Parce que ce jour là quand mon regard à croisé le tien, j'ai vu quelque chose que je n'avais jamais vu chez personne d'autre. Parce que quand j'ai pris ton téléphone dans ma main, j'ai ressenti quelque chose de nouveau, quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Parce que, pendant tout l'entrainement mon regard était planté sur toi. Parce que pendant que je m'entrainais, je n'écoutais pas les instructions du coach. Parce que quand je suis rentré au vestiaire Lucas m'a engueuler suite à mon entrainement pourri. Parce qu'il m'a dit de venir te voir à la sortie. Parce que je n'avais qu'une seule chose en tête depuis la séance photo, c'était de te retrouver. Parce que tu m'intriguais. Enchaine t'il sans prendre le temps de la réflexion.

Sa réponse me fait extrêmement plaisir, d'autant plus comment il l'a formulé.

­-Je ne savais pas tout ça.

-Parce que je ne te l'ai jamais dit, et peut-être parce que j'avais peur de te le dire, hausse t'il les épaules. Mes déclarations d'amour ne sont pas souvent sur un ton sérieux, et le fait d'en rire me permet de me protéger de mes sentiments, mais avec toi je n'ai pas envie de me cacher parce que c'est toi que j'aime, me dit-il doucement.

Ses révélations ont le don de me rassurer même si je ne doutais pas de la manière dont il m'aime. Pendant tout le reste du repas, nous continuons de discuter toujours sur un ton de rigolade comme à notre habitude même si certains sujets ne peuvent pas être pris à la rigolade.

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant