Chapitre 184 : Coach Grizi

2.5K 57 4
                                    

19 Mai 2019
10H00

-Luna bouge toi ! Me demande si gentiment Antoine. Notez l'ironie, il me crie dessus !

-Flemme, dis-je en me renfrognant dans le canapé.

Puis plus rien. Autant vous dire que de sa part, c'est très très étrange ! Mais bon, j'ai pas envie de bouger de ma place alors je ne dis rien et continue mon activité, c'est-à-dire parler avec Giu sur insta. D'ailleurs en parlant d'elle, elle m'a expliqué que Lucas continuait ses soins avec le Bayern et que pour l'instant ça se passait bien. Elle, elle continue son boulot qu'elle faisait à Madrid mais délocalisé en Allemagne, et Lonzo continue de grandir et les fait courir dans tous les sens. En même temps vu les piles électriques qu'il a comme parents ça ne m'étonne pas franchement ahah ! Sinon elle me demande aussi comment ça se passe avec Lyam, les rares déplacements d'Antoine et la nouvelle vie qui nous attend dans quelques semaine à Barcelone. On parle également de la fête de ce soir que Koke et Bea ont organisé pour annoncer la bonne nouvelle à tout leur amis. Mais malheureusement, Giulia et Lucas ne pourront pas venir, donc Bea leur a annoncé par téléphone, et puis pour ce qui est de nous, on va se voir début juin pour la remise de la légion d'honneur aux garçons. On passera ensuite chez eux pour déposer Lyam durant notre voyage, mais de tout ça, j'aurais bien le temps de vous en parler.

Pour ce qui est de maintenant, je n'ai toujours pas de nouvelle d'Antoine qui était entrain de rendormir Lyam pour sa sieste du matin avant de m'appeler.

-Bouge toi ! Crie t'il une nouvelle fois tout proche de mon oreille en même temps qu'il m'enlève le téléphone de ma main en étant placé derrière le dossier du canapé. Je l'avait dit que c'était bizarre de ne plus l'entendre.

-Putain mais tu m'as fait peur ! Râlais-je en me tournant immédiatement vers lui alors qu'il est mort de rire face à ma tête.

-Dépêche toi d'enfiler ça au lieu de crier, me dit-il en laissant tomber mes affaires de sport sur moi.

-Pas maintenant, j'ai la flemme je t'ai dit, lui redis-je très peu convaincu qu'il finisse par abdiquer.

-J'men fou, dit-il calmement toujours en me regardant. Tu m'as demandé de te coacher, et c'est pas au bout d'une semaine que je vais te laisser tranquille, me dit-il en croisant ses bras sur son torse.

-Pfff, t'es chiant ! Boudais-je en me levant pour aller m'habiller.

­-Ouais c'est ça. Et fait pas de bruit Lyam dort, me dit-il alors que je finis par monter les escaliers. Avant de ne plus le voir, je me retourne et lui offre mon plus beau doigt d'honneur, ce qui, évidemment, le fait rire.

Quelques minutes plus tard, après m'être mise en tenue de sport et pris soin d'apporter le babyphone pour surveiller Lyam, je redescends puis me dirige dans la salle de sport, où Antoine doit être. Rappelez-vous qu'une fois on a fini dans l'eau habillés. Autant vous dire que je n'ai pas du tout envie aujourd'hui !

-Et le babyphone c'est pour qui ? Je lui demande amusée en entrant dans la salle où je le vois assis sur un banc de muscu.

-Ca va, il dort, se défend-il. Bon allez, échauffement, me dit-il immédiatement quand je pose ma bouteille d'eau à terre.

-Eh oh, on va se détendre Griezmann, dis-je en rigolant avant de m'avancer vers lui.

-Pas de sentiment aujourd'hui, ça va bosser dur ! Me dit-il très sérieusement.

-Oui coach Grizi, rigolais-je en me mettant en place.

-Aujourd'hui ça va être les abdos, donc quand tu as finis l'échauffement tu passes aux gainage une minute trente, m'explique t'il pendant que je m'échauffe.

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant