Dans son regard

Chapitre 185 : Plongeoir

22 Mai 2019
Lyon
11H00

-T'as pris son passeport ? Demandais-je à Antoine en plaçant Lyam dans son cosy avant que l'avion n'atterrisse.

-Oui dans ton sac, me prévient-il en venant ranger les autres affaires qui trainent à côté de moi.

Pourquoi on est à Lyon me diriez-vous ? Eh bien parce que nous venons passer quelques jours chez les parents d'Antoine à Mâcon avant d'aller à Disney. Antoine rejoindra directement Clairefontaine le 28, et Lyam et moi resteront à Mâcon avant d'aller le rejoindre à Nantes pour le match prévu le 2 juin contre la Bolivie. Ses parents viendront également avec moi puisqu'après nous allons directement à Paris pour la remise de la légion d'Honneur le 5 juin. Pour le match contre la Turquie là-bas, je rentrerais à la maison jusqu'à ce qu'il rentre le 11. Ensuite direction Munich pour laisser Lyam à sa marraine et nous direction les vacances. Il faut que j'apprenne à laisser mon fils parce que sinon ça va vraiment être problématique pour la suite...

Bref, on en est pas là. Aujourd'hui on revient à Mâcon depuis de nombreux mois et surtout depuis que Lyam est né. On a appelé Alain et Isabelle pour les prévenir de notre arrivé, et ils nous ont dit qu'Alain venaient nous chercher.

Là l'avion est sur le point d'atterrir et nous avons préparer toutes nos affaires avant de descendre.

-En fin d'aprem Maud nous propose d'aller se promener dans la ville juste Théo, elle, toi et moi, me prévient-il après avoir regardé son téléphone.

-Aujourd'hui ? Je lui demande pour être bien sûre d'avoir entendu.

-Oui, cette aprem, pourquoi ? Me demande t'il.

-Ah. Ba je pensais qu'on allait passer la journée tous ensemble, dis-je un peu déçu en haussant les épaules.

-Ca te dérange ? Me demande t'il alors.

-Et Lyam ? Demandais-je finalement.

-C'est les parents qui le garde, me dit-il en souriant.

-On verra, finissais-je en haussant les épaules.

-Bébé, va bien falloir le laisser un peu. En plus ils vont aussi le garder pour Disney, et Giulia pendant plusieurs jours dans un mois, me dit-il.

-Mh. On verra, continuais-je sans trop être convaincu.

Finalement notre discussion s'arrête là pour l'instant, puis nous atterrissons très vite sur le tarmac de St-Ex.

-Tu peux le prendre s'te plait ? Demandais-je à Antoine en lui tendant le cosy de Lyam. Je prends les affaires moi.

Comme demandé, Antoine prends son fils en faisant attention à cacher son visage, je rapatrie les nombreuses valises qui sortent directement de l'avion d'Antoine sur un charriot et nous voilà parti pour rejoindre Alain qui doit nous attendre.

Lorsque nous rentrons dans l'aéroport même, au moins une dizaine de personne reconnaisse immédiatement Antoine et lui saute dessus immédiatement. Je reprends alors mon fils, en même temps que les valises et essaye de me frayer un chemin pour ne pas être au milieu de ce monde. Plus loin, je trouve Alain qui nous attend vers la porte coulissante, donc je le rejoins.

-Enfin te voilà, lui dis-je en le prenant dans les bras.

-Le parcours du combattant, rigole t'il en montrant Antoine de la tête qui est encore entrain de faire des photos. Comment vous allez sinon ? Me demande t'il en regardant ensuite Lyam. Il a grandi ! S'exclame t'il.