15 Aout 2018
Estonie
20H50-Je stresse c'est horrible ! dis-je à Giulia et Beatriz assises à côté de moi.
-Pareil ! me répondent-elles toutes les deux en même temps.
La raison ? Nous sommes en Estonie pour la finale de la super coupe d'Europe qui a lieu entre le réal et l'atletico. En gros c'est un derby avec énormément d'enjeux. Nous avons tous fait le déplacement hier soir en même temps que les joueurs, et là, nous voilà donc dans le stade, 10 minutes avant que le coup d'envoi soit lancé.
Donc une dizaine de minutes après les joueurs sont à leur position et l'arbitre siffle pour donner le coup d'envoi. Avant cela, Antoine m'a fait signe de la main et je lui ais répondu de la même manière avec un grand sourire. Bon, pas sûre qu'il l'ait vu mais au moins je l'ai fait.
Première minutes, première action, premier but ! Les deux Diego nous font une magnifique combinaison et le ballon fini au fond des filets. Avec les filles on explose de joie. Ce match commence super bien !
Malheureusement, Benzema égalise. On recommence à 0... A partir de ce moment là je sens Antoine pas très bien. Je n'ai aucune idée de pourquoi il est comme ça et ça me stresse encore plus. Son manque de motivation se concrétise lorsque le coach décide de le faire sortir un peu plus de 10 minutes après la mi-temps. Je crois que lui comme moi, on est pas bien mais on ne peut rien faire, on a juste à attendre la fin de ce match qui commence à tourner vraiment au scénario catastrophe pour nous puisque le Réal vient de reprendre l'avantage à la 63e. L e foot est le seul sport capable de nous faire passer de la joie extrême au stress profond...
-Allez les gars ! crie Giulia en se levant d'un coup pour les remotiver.
79e, but, égalisation, prolongation. 98e, but. 104e but. L'atlético remporte ce match haut la main. On explose tous de joie. Voilà exactement comment s'est produit cette fin de rencontre.
Tous les joueurs entrent sur le terrain pour célébrer la victoire comme il se doit. Béa, Giulia et moi sommes tellement fier de nos hommes à ce moment-là ! C'est incroyable. Lucas, et Antoine viennent de gagner 3 trophées des plus prestigieux en 3 mois. C'est juste ouf. J'espère que depuis sa sortie Antoine s'est calmé mais je pense qu'avec la victoire ça a dû aider.
On décide alors, toutes les trois, accompagnées de Lonzo, de descendre sur la pelouse pour rejoindre nos copains en même temps que la famille des autres joueurs. Les parents d'Antoine sont également là ainsi que ses frère et sœur qui ont tous fait le déplacement juste pour ce match donc ils rentrent à Mâcon dès demain. Au loin, je vois Antoine en pleure dans les bras de sa mère. Avec l'une de ses mains il cache son visage baigné de larme et sert fort sa mère. Celle-ci passe d'ailleurs sa main sur sa tête comme le font les mamans avec leur enfants pour les réconforter quand ils sont petits. Je les regarde donc de là où je suis pour les laisser profiter puis une fois que leur accolade est terminée, Théo les rejoint et se prennent tous les trois dans les bras. Une fois qu'Isabelle et Théo sont partis je rejoins Antoine en courant alors qu'il vient de prendre la coupe entre ses mains et que sa médaille est toujours autour du cou. En me voyant arriver, il libère ses mains.
-Félicitation bébé ! Je lui dis en m'accrochant à son cou. Il me sert contre lui puis m'embrasse.
-Merci ! Me dit-il tout en souriant mais encore ému.
-T'as retrouvé le sourire ! Ça me fait plaisir ! je lui dis en me souvenant que plus d'une heure auparavant, il tirait la gueule et que j'étais moi aussi au bout de ma vie.
-Ouais, j'étais énervé parce que j'arrivais pas à donner tout ce que je pouvais, mais maintenant qu'on a gagné ça va beaucoup mieux, me rassure t'il. T'as vu comment elle est belle, me dit-il en me désignant la coupe posée à terre alors que je me suis écarté de lui pour discuter.
VOUS LISEZ
Dans son regard
FanfictionMoi c'est Luna Malet, j'ai 23 ans et le 2 mai 2016 a été la date où ma vie a pris un autre sens. Quand plus rien ne va, on remonte toujours la pente. Avant cette date : - Situation familiale : N'existe plus. - Situation amicale : Moins j'ai d'...