Chapitre 125 : T'inquiète, je dirais rien

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17 juillet 2018
Madrid
21H

-Bébé !!!!! Appelais-je Antoine en criant depuis le dressing.

-Quoi ?! Me répond-il de la chambre.

-Viens voi... Commençais-je avant de me tourner vers la porte. Ah ba t'es là ! Je lui dis alors qu'il est appuyé contre l'encadrement de la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ? me demande t'il en me regardant.

-Fait tes valises, on part, je le préviens simplement.

Un sentiment d'incompréhension traverse son regard avant de réagir.

-Hein ? Mais quand ? Et où ? me demande t'il aussi perdu que moi j'ai le sourire.

-Fait tes valises on part, je lui répète pour répondre à sa première question, dans une heure, pour répondre à la deuxième, et tu le sauras quand on sera arrivé, lui dis-je enfin pour la troisième question.

Il me regarde une nouvelle fois sans rien comprendre.

-Ba allez bouges ! Dans une heure on part, je lui dis une nouvelle fois pour qu'il réagisse alors qu'il s'est légèrement redressé de son appui.

-T'es sérieuse ? Me demande t'il le sourire aux lèvres.

-Ba oui, ça fait une heure que j'essaye de te l'expliquer, je lui réponds en exagérant.

Il ne me répond rien et part en courant chercher sa valise dans la chambre qu'il a à peine commencé à vider quand on est arrivé tout à l'heure. Ah ba oui, parce que du coup on est parti de Paris en début d'aprem comme prévu et quand on est arrivé à la maison vers 16H, on avait pas vraiment envie de débarrasser les valises tout de suite.

Quelques minutes à peine après être parti, il revient dans le dressing où je suis encore pour finir ma valise et ramène la sienne à moitié pleine.

-Il va faire chaud ou froid ? Me demande t'il en cherchant des vêtements dans les placards.

-Très chaud, je lui dis d'une petite voix, ce qui le fait se tourner immédiatement.

-Dans quel sens du terme? me demande t'il très sérieusement, ce qui me fait exploser de rire.

-Tous, je lui dis en rigolant. Il me fatigue !

Comme prévu, on part de la maison une heure après. Il est donc 22H et c'est moi qui conduit.

-On va où ? me demande Antoine pour la centième fois depuis que je lui annoncé qu'on partait.

-Tu le sauras quand on sera arrivés, lui dis-je moi aussi pour la centième fois.

-Non mais dit au moins un indice s'te plait ! me demande t'il en posant sa main sur ma cuisse. Bébé ! Reprend t'il quand il comprend que je ne lui répondrais pas.

-Je t'ai dis non, je lui réponds en le regardant.

Nos regards se croisent et j'explose de rire en voyant sa tête blasé.

-T'es pas gentille hein, me dit-il en se renfrognant dans son coin.

-Tu ne me diras plus ça quand on sera arrivé, je lui dis dans le but de le faire encore plus saliver. Regarde, je lui dis en montrant la vitre de mon côté.

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant