Chapitre 168 : Rêve Griezmann !

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22 Février 2019
14H15

-Antoine ! Rends moi ça ! Criais-je à travers la maison.

-Jamais ! Me réponds t'il en descendant les marches des escaliers à une vitesse folle.

-J'en ai besoin ! Allez ! Criais-je de nouveau, en essayant de le suivre, bien plus au ralenti.

Vous vous demandez surement ce que nous sommes entrain de faire ? Eh bien j'étais entrain de me préparer dans notre salle de bain après m'être réveillé il y a une petite heure. Salle nuit oblige, j'ai fait une très grosse grasse mat' pendant qu'Antoine était à l'entrainement/décrassage, donc là j'étais seulement entrain de m'habiller. Mais bien sûr, vous connaissez Antoine et son goût bien prononcé pour les conneries ! Il a donc réussi à entrer en douce dans la salle de bain et à me prendre le haut que je m'apprêtais à mettre. Donc je lui cours après dans la maison pour essayer de le récupérer mais il a décidé de me faire courir. Autant vous dire qu'enceinte de plus de 7 mois, j'ai vraiment pas envie de faire un marathon !

-Antoine allez ! Tu saoules ! M'exclamais-je lorsque j'arrive dans le salon et que je ne le vois plus. Il a disparu en plus ce con. Non mais je rêve !

Théo est entrain de faire la sieste, s'il nous entend on va se faire défoncer !

-Vient le chercher, entendais-je au loin.

-T'es où ?! Lui demandais-je dans le but de le faire parler pour que je suive le son de sa voix.

Mais bien sûre, plus d'Antoine à l'horizon...

Je décide donc d'arpenter le bas de la maison où il est vraisemblablement, en faisant le moins de bruit possible. Alors que j'étais dans le couloir où la porte de la salle de jeux se trouve, entre autres, j'entends une porte claquer. Et visiblement, cette porte n'est pas très loin de moi. Je me retourne donc d'un coup en direction de ce bruit, et voit au dernier moment, la porte de la salle de sport finir de rebondir contre l'encadrement. Merci les portes coulissante !

Je m'approche donc doucement, puis ouvre sans aucun bruit cette porte. A peine ais-je entre ouvert la porte et donc passé un œil, que je vois Antoine, proche de la piscine de la salle de sport, accroupi devant, avec mon haut à la main. Ni une ni deux, une idée me vient directe en tête, et j'entre alors, toujours aussi discrètement dans la pièce. Etant dos à moi, il ne me voit pas entrer. Alors qu'il est à deux doigt de faire prendre un bain à mon haut, je décide d'intervenir.

-Je peux savoir ce que tu fais ? Demandais-je calmement en croisant mes bras sur ma poitrine.

A l'entente de ma voix, il se redresse d'un coup en sursautant, l'aire coupable affiché sur son visage. Heureusement, mon haut n'a encore pas touché l'eau !

-Ba rien. Et toi ? Me demande t'il joueur tel un enfant pris la main dans le sac.

­-Moi ? Dis-je en entrant dans son jeu. Je crois que j'ai perdu, ou plutôt, que quelqu'un, a voler mon haut, lui expliquais-je en m'approchant doucement de lui.

-Ah bon ? Me demande-t-il innocemment en essayant de cacher discrètement mon haut dans son dos.

-Ouais. Et je crois même avoir entendu le coupable derrière la porte de cette pièce, continuais-je en m'approchant toujours plus de lui.

-Pourtant je ne vois personne... dit-il en tournant sa tête à droite et à gauche semblant chercher quelqu'un. Tu vois quelqu'un toi ? Me demande t'il en reportant son regard sur moi après son petit cinéma.

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant