Chapitre 148 : Même pas en rêve

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5 Décembre 2018
2H37

Nous sommes en plein milieu de la nuit et je crois que mon bébé se croit en plein jour. Ca fait dix minutes qu'il me donne des coups dans le ventre comme hier matin, sauf que là c'est pas du tout l'heure d'être réveillés...Certes ils sont léger car il est encore tout petit dans mon ventre, mais je les sens bien ahah !

-Antoine... l'appelais-je doucement. Babe, je lui de nouveau en m'approchant de lui voyant qu'il ne réagit pas.

-Mmh, grogne t'il.

-Donne moi ta main, je lui dis en la cherchant à tâtons dans l'obscurité de la chambre.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande t'il de sa voix grave.

-Donne ta main, ton fils veut pas dormir, dis-je doucement en repensant au fait qu'il arrive à le calmer simplement grâce à des mouvement sur mon ventre.

-Vient là, me dit-il en se redressant doucement pour me permettre de mettre ma tête sur son torse.

Je m'approche alors de lui et me calle contre son corps avant de fermer les yeux pour tenter de dormir. Ses mouvements circulaires m'endorment peu à peu, tout comme notre bébé que je sens de moins en moins bouger.

12H30

Après cette nuit difficile, Antoine et moi avons décidé d'aller nous balader tous les deux dans le centre-ville de Mâcon pour profiter de nos moments à deux. Bien sûr, décembre oblige, casquette-capuche sont de rigueur pour ne pas être trop reconnu pour Antoine.

Alors qu'on marche tous les deux main dans la main entrain de regarder les vitrines des magasins, Antoine s'arrête devant l'une d'elle quelques minutes, ou plutôt, devant un des restaurants de la ville.

-Tu veux pas qu'on aille manger ici ? me demande t'il en regardant la carte.

-Et tes parents ? On leur a dit qu'on rentrait déjeuner.

-C'est pas grave, je vais leur envoyer un message pour les prévenir, me dit-il en me regardant. On rentre ?

-Griezmann !!! Crie d'un coup une bande d'enfant. Ce cri venu d'ailleurs me fait sursauter comme jamais et provoquant en moi un léger cri d'effroi.

Ma main se pose immédiatement sur mon ventre, comme pour le protéger puis je me retourne en même temps qu'Antoine devant une petite dizaine d'adolescent émerveillé par le sportif qui se trouve devant leur yeux. Alors deux questions : comment ont-ils fait pour reconnaitre Antoine de dos qui plus est, recouvert d'une capuche ? Et deuxièmement, ils n'ont pas cours ?

-Ca va ? me demande Antoine surement inquiet de ma réaction sans prêter attention tout de suite aux enfants présents devant nous, avant de poser sa main sur la mienne.

-Euh... oui oui, ça va t'inquiète, je lui dis en faisant un petit sourire pour le rassurer.

-On peut faire une photo ? Demande l'un des ado après qu'Antoine est reporté son regard sur eux.

-Bien sûr, dit-il souriant, mais calmement, rajout-il en désignant mon ventre sans lâcher son sourire.

Je souris aux enfants présents puis regarde Antoine se prêter au jeu des selfies et autographes avec passion. Il n'a jamais refusé une seule fois de faire des photos avec les personnes qui lui ont demandé et cela malgré des demandes dans des endroits où l'on aurait voulu être sans être repéré. J'admire vraiment sa façon d'agir avec ses fans qui sont en constante demande de le voir, ce que je conçois parfaitement ne vous y méprenez pas ! Il est toujours heureux de partager ces moments avec eux, même si pour le coup, je sens bien qu'il préférait me demander encore une fois si tout va bien, après la réaction que j'ai eu. Celle-ci n'était en aucun cas préméditée. Je n'ai ni vu, ni entendu les adolescents arrivés, et une fois qu'ils ont crié à quelques mètres de mon visage mon sursaut s'est réveillé directement. Depuis que je suis enceinte, ce genre d'arrivée sans que je m'y attends, me font plus peur qu'autre chose. Mon premier réflexe est de protéger mon bébé en mettant la main sur mon ventre comme je l'ai fait, de peur que ce soit quelqu'un de mal intentionné qui se trouve en face de moi...

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant