Chapitre 150 : Classe Monsieur Griezmann

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18 Décembre 2018
10h15

-Mh, grogne Antoine en se tournant vers moi après que le réveil ait sonné.

-Mais aïe ! M'exclamais-je quand sa main passe sur ma poitrine.

-Quoi ? Me demande t'il surpris de ma réaction en ouvrant un peu plus les yeux.

-T'as main, ça me fait mal, je lui dis en enlevant la source de ma légère douleur.

-Depuis quand je te fais mal en passant juste ma main ? Me demande t'il joueur en s'approchant de moi tout en me souriant.

-Depuis que mon corps est entrain de se transformer de plus en plus pour avoir tout ce qu'il faut pour le bébé à sa naissance, je lui explique en me tournant légèrement sur le coté pour pouvoir le voir.

-T'es entrain de me dire que ma femme se transforme en bouteille de lait ? Me dit-il en se marrant.

-Classe Monsieur Griezmann, dis-je en faisant référence à ses trois derniers mots.

-Ca va je rigole, me dit-il en venant se coller à moi. Par contre, on a pas continué notre discussion d'hier dans le magasin, me fait-il remarqué.

C'est vrai qu'hier, après être rentrés, on s'est posé devant un film et on a rien fait d'autre tellement qu'on était crevé.

-Tu veux faire quoi ? Je lui demande suite à sa remarque.

-Ba continuer la discussion, me dit-il innocemment.

-Mais non mais ça j'ai compris, rigolais-je, je te demande ce que tu veux faire pour le bébé. Je l'allaite ou on lui donne le biberon ? Je lui demande pour l'éclairer dans sa réflexion.

-Ah ça ! S'exclame t'il en venant de comprendre.

-Alors ?

-Ba tu veux faire quoi toi surtout. C'est toi qui l'allaites, pas moi, me dit-il en redevant sérieux.

-Tu voudrais pas lui donner le biberon toi ? Je lui demande en voyant qu'il pense d'abord à moi, sans forcément penser à lui.

-Je pense que le problème n'est pas de savoir ce que je veux faire moi. Il faut penser à sa santé à lui, me dit-il en passant sa main sur mon ventre et en descendant le regard au même endroit. Et pour sa santé, je pense que le mieux serait qu'il boive du lait qui a été fabriqué exprès pour lui et non du lait industriel donné à tous les bébés, me dit-il en faisant preuve d'une maturité que je lui avais rarement vu. Voyant que je ne réponds pas, il continue. Après, je te fais juste part de ce que je pense, mais en aucun cas je t'obligerai à l'allaiter si tu n'en as pas envie. C'est ton corps, et c'est toi qui décides. Pas moi, me répète t'il une nouvelle fois.

Après quelques secondes de blancs, j'ouvre la bouche pour lui répondre.

-Tu sais, avant même de tomber enceinte et de penser ne serait-ce qu'à avoir un bébé, je me suis toujours dit que je l'allaiterai et ça pour les mêmes raison que toi. Simplement, je n'ai pas envie que tu penses qu'en faisant ça je te prive de moment avec lui parce que tu ne pourras pas lui donner à manger, je lui dis en étant en accord avec ses paroles.

-Tu ne me priveras de rien Luna. On est tout les deux d'accord sur quelque chose dont on avait jamais parlé et ce n'est pas moi qui vais t'empêcher de faire ce qu'on veut tout les deux pour notre bébé. Et puis, hormis les temps consacré à ce moment, j'en aurait plein d'autre avec lui, me dit-il bienveillant. Mon sourire s'élargit au fur et à mesure de ses paroles.

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant