Chapitre 143

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Margaux
Domicile Kaulitz/Trümper

Je pose mon regard sur Gustav alors que Tom et Alyssa nous laissent pour aller au salon.

_ Ca va ? je lui demande tandis qu'il hoche la tête en souriant.

J'enfile mes bottes puis attrape mon blouson avant de le mettre. Nous sortons ensuite et allons directement à sa voiture alors que je regarde la neige tomber.

J'attache ma ceinture, ne disant pas un mot et frotte mes mains sur mes cuisses, légèrement stressée.

_ Je ne pensais pas recevoir un message de ta part, me dit Gustav alors que nous roulons en direction du centre-ville.

_ C'était sympa l'autre fois alors, je me suis dit qu'on pourrait se refaire ça.

_ Tu as eu raison, sourit-il. Est-ce que ça te dérange si on passe au magasin de jouets ?

_ Tu veux t'acheter des petites voitures ? je demande, amusée tandis qu'il sourit.

_ Ca va être l'anniversaire de ma cousine.

_ Tout le monde est né en janvier dans ta famille ?

_ Ma mère, ma cousine, ma tante et mon grand-père, acquiesce-t-il en s'arrêtant à un feu rouge.

_ Juste après les fêtes, c'est ton porte-feuille qui doit être ravi.

_ Ce n'est rien de le dire, répond-il amusé.

Quelques minutes plus tard
Magasin de jouets

J'observe ce qui se trouve autour de moi et regarde Gus se diriger vers les jouets pour les tout petits. Je ris puis le rattrape, prenant sa main dans la mienne.

_ Elle a six ans, Gustav. Ce n'est pas ce genre de jouets qui lui plaira, je lui dis. Tu sais ce qu'elle aime ?

_ Les poupées, je pense, répond-il avant de grimacer.

_ Sûrement à son âge, je souris.

Je l'entraine dans le bon rayon, ma main tenant toujours la sienne et j'attrape une poupée alors qu'il en prend une autre.

_ Et on choisit comment ?

_ Un peu au pif, je réponds en haussant les épaules.

Il tourne la tête et lâche ma main avant d'attraper une perruque de clown.

_ Elle aime peut-être les déguisements, sourit-il en l'enfilant.

J'attrape un chapeau noir avec une grosse fleur orange et lui pose sur la tête, par-dessus la perruque, me mettant à rire.

_ Attends, il n'y a pas de raison qu'il n'y ai que moi qui ai l'air ridicule, dit-il en prenant des grosses lunettes noires avec un gros nez et une moustache.

Il me les met sur le nez et je me pince les lèvres, m'empêchant de rire à nouveau alors qu'il s'esclaffe. Un fou rire nous prend tous les deux, sous le regard de plusieurs personnes.

Trois heures plus tard
Dans une rue de Berlin

Nous sommes allés boire un verre et avons été nous balader dans quelques magasins. Nous traversons la route tout en discutant et nous passons devant un autre magasin de jouets.

_ Tu n'as toujours pas acheté de cadeau pour ta cousine, je lui dis.

Je regarde la vitrine et remarque une belle robe de princesse.

_ Et ça ? Ca ne lui plairait pas ?

Il tourne la tête et regarde la robe en question avant de sourire.

Listing VS KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant