Listing VS Kaulitz

Chapitre 184

​​​​​​Tom
Le lendemain, début d'après-midi
Appartement

_ Non mais, j'y retourne vendredi et le médecin a dit que là, je pourrais peut-être m'en débarrasser, explique Alyssa au téléphone après m'avoir ouvert.

Mon regard se pose sur elle après avoir refermé la porte.

_ Tu es déçue, je suppose, lance la voix de Georg, étant sur haut-parleur.

Elle me lance un "désolé" muet et je lui embrasse le front.

_ J'étais persuadée que ça allait être bon, dit-elle avant de sautiller jusqu'au salon, tenant debout avec une seule béquille pour pouvoir tenir son téléphone de son autre main. Mais, ce n'est pas grave, je prends sur moi.

Je retire ma veste et mes chaussures et la suis alors qu'elle s'adosse au mur.

_ Ca m'ennuie vraiment d'être parti.

_ Et moi, je suis contente que tu prennes du temps pour toi, elle réplique avant de me regarder en souriant. Je te laisse, Tom est là.

_ Salue-le pour moi, lui dit-il.

_ Salut vieux.

_ Oh, salut Tom. Je vous laisse tranquille, je te rappelle ce soir si tu veux.

_ Arrête de penser à moi et profite de ton week-end.

_ Hm, d'accord, laisse-t-il trainer. Grand-père et grand-mère passent te voir vers quelle heure ? lui demande-t-il alors que je suis debout face à elle, sa deuxième béquille dans ma main.

_ Vers quatorze heures trente.

_ Tu les embrasses pour moi ?

_ Bien sûr. Profite bien, d'accord ?

_ Promis. Bisous Aly, salut Tom.

_ Bisous ! je lance amusé alors qu'Alyssa rit en même temps que son frère.

Après avoir raccroché, elle fourre son téléphone dans sa poche et prend la béquille que je lui tends, son air rieur toujours sur le visage.

_ Bonjour, je souris doucement tandis qu'elle détaille mon visage.

_ Tu as l'air encore plus fatigué qu'hier Tom, lance-t-elle, soucieuse.

_ J'ai bien dormi pourtant, je lui réponds, menteur, avant de poser mes mains sur sa taille.

Je la cherche du regard et me rapproche de son visage avant de poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Elle m'embrasse avec douceur puis capte mon regard.

_ Est-ce que tu veux que je repasse plus tard ? je lui demande.

_ Pourquoi ? s'enquiert-elle, en fronçant les sourcils.

_ Tes grands-parents vont bientôt arriver.

_ Et c'est un problème pour toi ? elle demande. Tu les as déjà vus.

_ Je ne veux pas déranger.

_ Ils te vénèrent après ce que tu as fait pour moi, sourit-elle.

_ Ils ne devraient pas.

Je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes et me rapproche encore plus, approfondissant le baiser qui me réchauffe le coeur.

Quelques heures plus tard

Les grands-parents d'Alyssa viennent de repartir et je l'aide à ranger la vaisselle que nous venons de laver dans les placards.

_ Tu n'étais pas obligé, tu sais ?