Le casse du siècle [Part 1]

-23- Un peut de Russe

J'avais monté les marches aussi vite que possible presque trois par trois, j'étais arrivé dans le bureau non sans une appréhension, je pris le téléphone dans mes mains.

'' Prof qu'est ce qui se passe ? '' Demandais-je inquiète

'' Pripiat il faut que tu me traduises un texte en russe ''

'' En russe ? Vous avais prévu de faire un voyage ? '' Dis-je en plaisantant

'' Je ne plaisante pas, c'est très important ''

'' Bien je vous écoute? ''

Rio me lançait des regards ne comprenant pas non plus pourquoi le prof voulez me faire traduire une phrase en russe.

'' Attendez je prends de quoi noté '' Dis-je

Je fis tenir le téléphone entre mon épaule et mon oreille en faisant signe à Rio de me donner un papier et un crayon ce qu'il fit, je pris ses derniers dans la main.

'' Aller y ''

'' Je me trouve devant l'école de votre fille Karina, j'ai des assistants qui observent votre mère en train de sortir du supermarché si le portrait que vous réalisez finit par me ressembler d'une quelconque façon, vous ne les reverrez jamais, la police ne pourra pas vous protéger Nikolaï ''

'' Attendez Prof... vous avais des problèmes avec un russe? ''

Rio tourna le regard vers moi aussi interroger que je l'étais, j'entendis le professeur soupirer.

'' Oui on peut dire ça, mais la question n'est pas là Pripiat ''

Je relut alors le papier en russe, le prof répéta après moi plusieurs fois en écrivant sur un papier lui aussi ce que je lui disais.

'' Bon ça iras n'oublier pas prenez une grosse voix ne gardez pas votre petite voix toute fébrile ''

'' Merci Pripiat ''

'' De rien ''

Le prof raccrocha, je déposai le téléphone sur son socle tendis que Rio me regardait en me questionnant.

'' Qu'est ce qu'il voulais? ''

'' Un court de langue '' Lui répondis-je avant de sortir du bureau

Je marchais dans la fabrique en direction des bureaux, je devais surveiller les femmes qui étaient enfermées dans un bureau pour qu'Oslo aille se reposer.

'' Berlin lâche moi ! '' Criai Nairobi

Je tournai la tête vers la salle dite '' télé '' et vis alors Berlin étrangler Nairobi.

'' Putain ! Berlin ! Berlin lâche là '' Dis-je en me dirigeant vers eux

'' Je fait pas la traite des blanches et je suis pas non plus une ordure de souteneur, j'ai un code d'éthique qui ne me le permet pas tout comme il ne me permet pas de donner mes complices aux flics même les fils de putes ! ''

Je tirait comme je le pouvez son bras pour que Nairobi puisse respirer, mais il avais beaucoup plus de force.

'' Et tout ça n'as rien à voir avec mes goûts ou mes envies Nairobi ''

Je lâcha alors Berlin comprenant que je n'aurais jamais la force pour qu'il la lâche et sorti plutôt mon arme que je collai contre sa tempe.

'' Berlin stop '' Dis-je en enlevant le cran de sécurité

Il la lâcha et recula de quelques pas en montrant ses mains en l'aire pendant que je venez vers elle.

'' Essaye de respirez doucement '' Dis-je à Nairobi qui reprenez son souffle