La Dernière Étoile - Tome 1: Ascension

Prologue

Une ombre s'étend sur Androméda.

Les galaxies s'éteignent peu à peu, comme des bougies que l'on souffle.

Les empires s'évanouissent, les mondes autrefois pleins de vie plongent dans le noir et le silence, sans fracas ni bataille.

Le temps de la panique et du chaos est passé, et les lois de la physique détruisent tout sans effort, sans haine.

Des empires entiers ont traversé les failles dimensionnelles pour renaître ailleurs, écrivant de nouvelles histoires dans d'autres réalités.

La civilisation survivra.

Mais cet univers se meurt.

Pourtant une petite étoile brille encore dans le froid de l'espace, obstinée et fragile. Ses planètes sont mortes, fracassées et réduites à l'état de poussière.

Il ne reste qu'une station, l'Écho du Passé, flottant dans le vide. Son personnel est parti vers Vega, un univers refuge.

Ses couloirs de métal sont paisibles comme un tombeau, seulement animés par de doux ronronnements électroniques.

Ici dort la mémoire d'Androméda, ou ce qu'il en reste.

Toutes les guerres, les espoirs, les amitiés et les trahisons.

Tout est là.

C'est sans doute pour cela que je ne peux me résoudre à partir comme les autres.

Alors je reste ici, observant les sursauts de plasma de la dernière étoile d'Androméda.

Et je me souviens...

Je suis le grand amiral thrawn, et ceci est mon histoire.

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Ce que vous vous apprêtez à lire est une œuvre un peu particulière; une espèce de chronique racontant des événements qui se sont produits dans le jeu de gestion spatial Ogame sur un serveur aujourd'hui fermé, Androméda. À son apogée près de 3 000 joueurs y évoluaient chaque jour. Pour la petite histoire, c'est en marge de ce jeu que j'ai découvert l'écriture en ligne à travers le role-play.

L'œuvre sera divisée en trois partie; une histoire suivant un soldat de l'empire (chapitres A, B, C...), une chronique de science fiction classique (chapitres numérotés 1, 2, 3...), et un descriptif plus factuelle parlant des mêmes événements tels qu'ils se sont produits (chapitres a, b, c...). Elles sont complémentaires.

La limite au nombre de chapitres sur Wattpad me force à diviser l'histoire en deux parties: Ascension et Chute. Oui on peut le dire, je ne me suis pas foulé sur les titres.

Cette histoire évoque avant tout notre expérience de joueurs, et elle n'aurait aucun intérêt si au fil du jeu nous n'avions pas recréé sans même le vouloir les mécaniques du vrai monde, de la vraie Histoire. Trahisons, guerres, massacres, coup d'état, espionnage, mercenaires, despotes, héros et méchants... Vous trouverez tout ça et plus encore. Mais d'abord je dois vous expliquer quelques éléments.

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Rassurez vous je ne vais pas faire l'étalage des subtilité des mécaniques du jeu, seulement une courte explication.

Neuf galaxies abritant chacune plus de 900 systèmes, eux-même composés de dizaines de planètes colonisables formaient l'univers d'Androméda.

Dans ce jeu, chaque joueur dirige un empire en gérant des planètes, des ressources et des flottes. Chaque millier de ressource (métal, cristal et deutérium) investi fait gagner un point, nourrissant un classement. Certaines structures défensives et vaisseaux peuvent être détruits faisant perdre des points, d'autres en revanche comme les recherches et l'infrastructure sont définitivement acquis.

Les empires se coalisent fréquemment en groupes appelés ''Alliances'', qui sont pour moi le cœur du jeu. Il en existe de tous les genres: sérieuses, déconneuses, pacifiques, belliqueuses, démocratiques ou despotiques...

Deux d'entre elles dominaient Androméda au début de cette histoire: les SAGES, aux vastes empires miniers disposant de flottes redoutables et les ARES, éternels seconds, pillant sans merci faibles et puissants grâce à leur armada sans égale.

Quelques règles simples encadrent ce monde, mais c'est quand même un joyeux chaos. Les empires d'une douzaine de colonies disposant de vastes flottes côtoient les minuscules planètes-état trop faibles pour mériter l'attention des puissants.

C'est ainsi que j'ai commencé, Empereur d'un monde océan nommé Nirauran au milieu d'un univers qui en comptait déjà des centaines bien plus avancés. Mon pseudo était grand amiral thrawn, en hommage au personnage de star-wars (assassiné depuis par Disney en même temps que l'univers étendu d'ailleurs).

Ce qui va suivre est un récit constitué à l'aide d'archives, de témoignages et de souvenirs.

Un grand merci à ChristopheNolim pour avoir lu et corrigé la première version!