Partie 59*

6.5K 416 3
                                    


* Moi : « Allo ? »
… : « Ouai, je peux savoir qui t’es ? Parce que j’ai vu ton numéro dans le portable de mon mec là ! »
Moi : « Bah, c’est qui ton mec ? »
… : « Bah Salim ! Alors t’es qui toi salle P*te ?! » *




Pouaah, mon visage change d’un coup. Mon cœur se met à taper. Je sens que je vais péter un câble. Salim me regarde.

Salim : « C’est qui au téléphone là ? »

J’écarte le téléphone de mon oreille.

Moi : « Attends, j’sais pas là ! Me soules pas ! »

Je reprends le téléphone.

.. : « Alors, je peux savoir t’es qui ? »
Moi : « J’sais pas qui t’es Sal*pe, mais ça me ferait bien ch*er que Salim ce soit ton gars ! »
… : « Si j’te le dis. C’est mon gars, alors touches y même pas ! »
Moi : « Bah vas-y, t’es où là ? On va rêgler ça maintenant ! »
… : « J’suis chez moi. 

Salim & Hakim se regardent bizarrement. Ils se demandent ce qu’il se passe. 

Salim : « Mais c’est qui là ?! »
Moi : « Vas-y, casses moi pas la tête toi ! »
Salim : « Parles mieux toi j’suis pas ton Pd moi. »

… : « Tu parles avec Salim là ? T’inquiètes, j’vais m’en occuper de lui ! »
Moi : « Fermes ta gueule toi & dis-moi c’est où chez toi Sal*pe ? »
… : « J’suis pas une Sal*pe alors parles mieux ! Mais t’inquiètes, je vais te prouver que je suis la meuf de Salim ! »
Moi : « Bah vas-y, dis-moi où t’habites ! J’vais venir t’inquiètes même pas. »
… : « J’habite au P******* (la cité de Salim). »
Moi : « Haa ouai, & quelle tour ? J’arrive t’inquiètes. »
… : « Tour ***. Mais prépares toi à pleurer ! »
Moi : « Mais t’es sérieuse Salle P*te. T’as cru j’allais pleurer pour quoi moi ?! »
… : « Bah j’ai pleins de photos de lui dans ma chambre ! J’ai ses messages. Tu vas voir, j’ai la preuve que c’est mon mec ! »
Moi : « Bah vas-y, c’est ce qu’on va voir ! Je vois même pas comment ça pourrait être ton gars .. Je suis H24 avec lui C*nnasse. »
… : « T’es où là ? T’inquiètes, j’vais te le prouver je t’ai dis ! »
Moi : « J’suis en centre. T’inquiètes, j’suis là dans 20 minutes. Mais toi t’es morte ! »
… : « On verra ! »

& Ca raccroche. 

Hakim : « Wssh, il se passe quoi là ?! »
Moi : « T’as cas demander à ton vieux pote là ! »
Salim : « Parles mieux je t’ai dis toi ! J’vais te gifler si tu continues. »
Moi : « Bah vas-y, gifles moi. C’était ta P*te au téléphone ! »
Salim : « Mais j’ai pas de P*te, qu’est-ce que tu racontes toi ? »
Moi : « Bah écoutes, t’inquiètes, on va la voir là. Donc tu t’expliqueras avec elle. »
Salim : « Wsssh, tu crois aux conneries des gens toi ?! »
Moi : « Quelles conneries ?! La meuf elle m’appelle, elle me dit ‘viens, tu vas voir ..’ Baah ouai, on va voir t’inquiètes même pas ! »
Salim : « Baah écoutes, je sais que j’ai rien à me reprocher donc t’inquiètes, on va voir ! »

J’ai les nerfs, un truc de ouf. Mes poings tremblent tous seuls. J’ai envie de tout casser. On est en train de marcher pour aller chez la meuf. Je sens que je vais la défoncer. J’ai les nerfs après tout le monde. Après Salim, après la meuf, même après Hakim .. J’ai tous envie de les insulter.

15 minutes après le premier appel, on est toujours en train de marcher. Mon téléphone sonne, c’est toujours en inconnu. Je décroche.

Moi : « Ouaai ?! »
… : « Bon, t’es vers où là ?! »
Moi : « Commences pas à faire la meuf qui attend là. J’vais arriver. T’inquiètes, j’suis là dans 5 minutes ! »
… : « Okk. Par contre, on se bat pas hein ! »
Moi : « Mais vas-y toi, fermes ta gueule. On se tape si il le faut. T’as cru que j’étais une Bolosse moi ?! »
… : « Non, mais c’est pas de ma faute à moi. Je savais pas qu’il avait une meuf. »
Moi : « Tout le monde sait qu’il a une meuf. Alors me casses pas la tête. J’arrive ! C’est quoi ton appartement ? »
… : « 7ème étage. »
Moi : « Vas-y, j’suis presque là. »

& Elle raccroche. Pouaah, comment je suis pressée d’être en face d’elle là ! Salim & Hakim marchent à côté de moi. Ils ne disent rien. Salim n’essaie même pas de s’expliquer, ni de me poser des questions. Je crois que ça m’énerve encore plus .. Il ose enfin dire quelque chose.

Salim : « & La voix tu l’as connais pas ? »
Moi : « Si j’avais reconnu la voix, je me prendrais pas la tête comme ça ! »
Salim : « C’est bon, t’excites pas là ! J’te dis, j’ai rien à me reprocher. »

Je n’ai même pas envie de lui répondre. Ça m’énerve. On arrive devant la tour. Mon téléphone sonne.

Moi : « C’est bon, descends maintenant là. J’suis devant ta tour ! »

Chronique-Un arabe & une françaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant