Partie 81*

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* Salim : « Bbé, Wallah on est pas allé la voir ! »

Moi : « Haa ouai, maintenant c’est Bbé ?! »
Salim : « Quoi ?! »
Moi : « Baah je sais pas, toute à l’heure, c’était Sal*pe ! »
Salim : « Désolé ! »
Moi : « Désolé de quoi ?! » *




Salim : «Je sais pas pourquoi je suis comme ça en ce moment ! »
Moi : « Ouai, mais c’est Ch*ant. »
Salim : « Je sais. Désolé Wallah ! »
Moi : « Pourquoi tu m’as pas dis qu’elle serait là ? »
Salim : « Bah au début, c’était pas prévu. Je l’ai su toute à l’heure & j’ai pas voulu te le dire, j’avais peur qu’on s’embrouille .. »
Moi : « C’est facile de dire ça ! »
Salim : « Oui, bah excuses moi ! »
Moi : « Non. C’est mort. En plus tu te permets de m’insulter comme ça. Pfffff, d’où, moi j’suis une Sal*pe ?! »
Salim : « Mais Bbé, Wallah t’es pas une Sal*pe ! »

On est toujours en train de marcher. Mais j’ai plus du tout la tête à aller à la soirée. J’ai même pas envie de m’amuser, ni de voir des gens. 
J’envoie un message à Kim. 

Moi : « CHERIE, EN FAIT, JE NE VAIS PAS VENIR. DESOLEE. BISOUS. »
Kim : « OKK. T’INQUIETES. ON SE VOIT PLUS TARD. BISOUS. »

On continue de s’embrouiller tout en marchant, avec Salim. 

Moi : « Vas-y, quand on arrive à la voiture ramènes moi stp ! »
Salim : « Non, c’est mort ! Tu restes avec moi. »

Hakim, le pauvre, il est à côté de nous & il ne parle pas. 

Moi : « Si, tu me ramènes direct ! J’ai pas envie de rester là. »
Salim : « T’sais quoi, ok. Tu casses tellement les C*uilles ! »

On arrive à la voiture. On continue de s’embrouiller. Il ne veut pas me ramener. Ça m’énerve ! Tout le monde nous regarde comme si on était des cassos. Je m’assoie sur le bord du trottoir devant la voiture.

Salim : « Lèves toi ! Tu fais quoi là ?! »
Moi : « Je ne bougerais pas d’ici tant que tu ne me ramènes pas ! »
Salim : « Wsssh, arrêtes de faire la gamine un peu là ! »
Moi : « La gamine elle t’emm*rde ! »

&Voilà, on passe plus d’une heure à s’embrouiller comme ça. Il se décide enfin à me laisser monter dans la voiture pour qu’on rentre. 
Ma maison est sur la route. On ne se parle pas du trajet. Hakim doit s’ennuyer le pauvre. 

Hakim : « Il vous arrive quoi sérieux à tous les deux ?! »
Moi : « J’sais pas, c’est lui là ! »
Salim : « J’sais pas Khoya, Wallah ! »
Hakim : « Wssh, j’ai pas l’habitude que vous soyez comme ça là, à vous embrouiller ! »
Salim : « Ouaai, je sais. J’suis C*n en ce moment. Je sais pas pourquoi. »

Haaa, il sait au moins que c’est de sa faute si on s’embrouille tout le temps. 
On est presque arrivé chez moi. Ma maison approche. Mais il ne ralenti pas. On passe devant chez moi. 

Moi : « Tu vas où là ?! »
Salim : « Au P******* (sa cité). On va parler un peu tous les deux ! »
Hakim : « T’inquiètes, laisses moi devant ton bloc, je rentrerais à pieds. Ça vous fera du bien de parler un peu ! »
Salim : « Si, si. T’es un vrai Khoya. »
Moi : « & Si j’ai pas envie de parler avec toi ?! »

Au lieu de me taire, je continue de le chercher. Ça irait tellement mieux si des fois je fermais ma bouche .. Mais j’ai trop de fierté. 

Salim : « Bah je parlerais tout seul ! »

Pffff, ce C*n, il me fait rire, mais je ne lui montre pas. 

Moi : « Bah ça va être cool alors ! »
Salim : « Ouaai, t’inquiètes même pas ! »

On arrive devant sa tour. Hakim nous tcheck & il part. 
On se retrouve tous les deux. On se pose dans le bloc. 

Salim : « Tu peux me lâcher une clope stp ? »

Je n’ai pas envie de lui en donner une, mais je décide enfin d’arrêter de faire la gamine. Je lui en tends une. 

Moi : « Tiens ! »
Salim : « Viens là ! »

Il me fait signe de m’assoir à côté de lui. 

Moi : « Non, j’suis bien là où je suis. »
Salim : « Vas-y, arrêtes toi un peu ! On est bien ensemble, quand on s’embrouille pas .. Non ?! »
Moi : « Ouaai .. Mais le problème c’est que t’as changé ! »
Salim : « Je vais faire des efforts. »
Moi : « Tu me l’as déjà dis la dernière fois & c’est encore pire qu’avant ! »
Salim : « Je sais .. Mais là, Wallah, je vais changer ! »
Moi : « On verra bien ! »

On passe 2 bonnes heures à parler, de tout & de rien. Je n’arrive jamais à lui en vouloir très longtemps. Il est tellement mignon avec sa petite tête. 

Salim : « Allez, viens là ! »

Je m’approche de lui & je m’assoie.
Il me sourit. Je sais qu’il m’aime au fond, mais je ne comprends vraiment plus son comportement. 
C’est sa dernière chance. La prochaine fois, qu’on s’embrouille à cause d’une fille sur qui j’ai des doutes, c’est mort .. Je le laisserais tomber. 

Il passe sa main sur mon épaule & s’approche. Il m’embrasse. 

Salim : « C’est bon, on arrête de s’embrouiller ?! »
Moi : « Ouui, on arrête ! Mais c’est la dernière fois. »
Salim : « Je te le promets Habiba. Je t’aime, tu sais .. »
Moi : « Ouui .. Moi aussi ! »



Chronique-Un arabe & une françaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant