Chapitre 1

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(Alvaro)

Am : Oh bordel...

Je me réveille doucement, avec un mal de crâne pas possible. L'année 2019 commence fort ! J'ai trop bu cette nuit, trop fêté le nouvel an avec les amis. J'aurais vraiment pas dû. Il est 8h30, et que je dois me lever pour aller prendre l'avion. J'ai dû dormir 1h à tout casser. Ca va être terrible.

Avec une force surhumaine, je me lève, et me traîne jusqu'à la douche, en espérant que l'eau va me remettre les idées en place. Mais tu parles ! J'ai toujours les paupières qui se ferment d'elles même, et ce fameux étau qui me compresse le crâne.

Je vais décéder. C'est obligé.

J'enfile un bon gros pull, un jean, et j'entends mon portable vibrer.

Am : Hummm... Pedro! Je suis en train de mourir putain.

P : Merde. Moi c'est pareil.

Am : T'es en bas ?

P : Oui. Je t'attends.

Am : Ok. Je prends ma valise, et j'arrive. Bouge pas.

P : Ben non, je vais pas bouger couillon.

Je raccroche et je mets mon long manteau, avant de récupérer mes affaires. Je ferme la porte de chez moi, et je retrouve Pedro dans sa voiture. Je balance ma valise dans le coffre, et je viens m'asseoir à côté de lui. Je le regarde, et j'ai envie de rire devant son air dépité. Sauf que ça me donne encore plus mal au crâne.

Am : T'as une sale gueule.

P : On parle de la tienne? Parles pas trop fort s'il te plait.

Am : Pardon.

Je me penche pour lui embrasser la joue.

Am : Quelle idée d'aller à Florence le 1er janvier putain. Si tôt en plus !

P : M'en parle pas. On vieilli trop...

Am : C'est ce que je pensais en me levant. Nos 20 ans sont loin!

Je me penche pour mettre un peu de musique. Mais c'est hyper fort.

P : AAAAH MAIS T'ES CON !!!

Il coupe le poste, regrettant d'avoir hurlé sur le coup de la surprise.

Je vois toute la douleur sur son visage.

Am : Mais pourquoi t'écoutes si fort ? Tu te touches trop, c'est ça?

P : Moins que toi je parie. T'en as encore d'autres des blagues?

Am : Pfff... Et qu'est-ce que tu peux être grognon le matin.

P : On n'est pas le matin. On est la nuit ! Et j'ai pas fermé l'œil.

On arrive à l'aéroport et on se gare dans un parking où une place de parking a été réservée juste pour nous, et tout frais payé.

P : C'est bien Alex qui a les billets ?

Am : Ouais. Je vais peut-être l'appeler, savoir où il est ?

Ap : JE SUIS LA !!!!

On sursaute comme des cons en se tenant la tempe.

P : Pas si foooort... Je t'en prie.

Ap : Bah alors les gars ? La nuit a été longue ?

Pedro lâche un petit rot, effet de l'alcool. Je rigole.

Ap : Ah ouais... Heureusement qu'on ne commence pas le tournage aujourd'hui.

P : T'as les billets ?

Ap : Oui. Et vous ? Vos passeports ?

Am : Oui. On a tout.

Ap : Bien. Allons y, sinon, on va rater notre vol... Hey ?

Am : Hum ?

Ap : Ils sont où vos bagages ?

On se regarde avec Pedro et on se marre.

P : Dans le coffre.

Ap : Ca promet... Magnez vous un peu les fêtards là !

P : Excuse nous d'avoir une vie...

Ap : J'en ai une. Seulement, je suis assez intelligent pour dormir à heures raisonnables, et à ne pas trop abuser ! Même pour les grosses soirées.

On a la même réaction Pedro et moi. On roule des yeux.

On sort nos valises, et on se dirige vers l'embarcation.

Tout à l'heure, on débarquera à Florence, on s'installera à l'hôtel, et on fera nos répétitions pour la partie trois de La Casa de Papel. Et demain, on commencera le tournage ! J'ai hâte, même si la, présentement, j'ai qu'une envie, c'est de faire une bonne sieste dans l'avion.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant