Chapitre 184

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(Pedro)

Je rentre chez moi, et je me change.

Je m'habille pas trop mal, et je ressors.

Il faut vraiment que je baise.

Je pense que c'est vraiment le seul moyen d'oublier Clara et son nouveau mec bon chic bon genre, tout propre sur lui, avec beaucoup trop de cheveux comme il faut.

Je vais dans un bar du centre ville, et je me prends un simple café.

Et... J'attends.

Je suis célèbre après tout! Combien de fois une fan est venue me voir pour prendre une photo, me demander un autographe, et même les deux en même temps ? Et je ne parle pas de celles qui me draguent effrontément. C'est ce genre de fan là que je recherche cet après midi. Une cible facile qui ne cherche qu'un trophée. Moi!

Après deux minutes à boire mon café, j'ai déjà prit deux photos.

Je termine ma tasse, et enfin, je sens qu'on pose une main sur mon épaule. Je me retourne.

Fan : Hey Pedro !! Je suis trop heureuse de te voir en vrai !

P : Bonjour !

Mignonne...

Attendons de voir ce qu'elle veut ?

F : J'adore tout ce que tu fais. Et je ne parle pas seulement de la Casa de Papel !

P : Merci ! C'est vraiment gentil. Tu veux... un autographe ? Ou faire un selfie ?

Je la vois se mordre la lèvre.

Y'a pas plus clair comme geste ! Si elle se touche les cheveux ou qu'elle...

Elle pose sa main sur mon avant bras, et du bout des doigts, elle me le caresse.

BINGO !

F : C'est surement pas la première fois qu'on te le propose mais mon appartement est juste au bout de la rue...

P : Ahh... Et tu voudrais que je te donne mon avis sur le taux du loyer ?

F : T'es trop drôle !! Mais non...

Elle s'approche de mon oreille et me chuchote.

F : J'ai toujours rêvé de faire des folies de mon corps avec Pedro Alonso O'Choro...

P : Hummm...

Je m'écarte un peu, et je termine mon café.

P : Bien. Montres moi ça alors.

F : Viens.

Elle m'emmène dans son appartement. Et en effet, il est vraiment au bout de la rue. Un immeuble assez chic. Elle doit avoir les moyens ! Surtout en centre ville comme ça. Pourtant, elle ne s'habille pas forcément en conséquence.

On prend l'ascenseur et sans que je la vois venir, elle me saute dessus pour m'embrasser langoureusement.

P : Hum !!

Je réponds à son baiser, et je la plaque contre moi en posant ma main dans le creux de son dos.

P : Tu t'appelles comment ?

F : Felicia...

Elle m'embrasse encore jusqu'à ce que l'ascenseur s'arrête. Elle prend ma main, et m'emmène à son appartement. A peine elle referme la porte derrière nous, qu'elle me regarde de la tête aux pieds.

Elle se déshabille devant moi, et je peux noter que la dentelle lui va à ravir. Son corps est aussi magnifique !

Par contre...

Faut pas me la faire à moi. Sa poitrine a été refaite. Je suis plutôt un mec nature, mais pour le coup, je vais m'en contenter !

P : Très joli...

Je m'approche d'elle, pose ma main sur sa hanche, et je l'embrasse langoureusement. Je l'attire vers le canapé, et je l'allonge avant de m'accroupir devant elle. Je lui embrasse les cuisses, et je remonte petit à petit jusqu'à son string. Je lui embrasse et elle commence à pousser des gémissements exagérés.

Quelle horreur! La meuf se croit dans un porno!

Fais abstraction Pedro...

Je lui retire son string, et je commence à la lécher. Elle m'empoigne les cheveux. Trop fort. Putain mais elle compte m'arracher le peu qu'il me reste ??

F : Plus fort !

P : Humpf !

J'appuie plus fort avec ma langue, et elle jouit.

F : Hummm!!! Encore !! Viens dans la chambre.

Elle se lève et m'emmène dans sa chambre.

Elle retire son soutien gorge, et elle commence à me déshabiller. Je la regarde à peine.

Par contre, elle, elle me dévore des yeux.

F : Alors ? Je te fais pas envie ?

P : ... Si.

F : Tu bandes pas.

P : Erm...

F : Je vais remédier à ça...

Elle se met à genoux en me faisant un clin d'oeil, attrape mon sexe encore mou, et le met dans sa bouche.

Je ferme les yeux. Je pense à Clara.

Seulement voilà, ça ne m'aide pas à bander. Au contraire, ça me blase encore plus.

J'ai l'impression de la tromper.

Après deux bonnes minutes ou je m'efforce de m'exciter en vain, Felicia s'écarte, dubitative.

F : C'est pas la forme hein ?

P : Désolé. Je crois que ça va pas le faire.

Elle soupire, agacée.
Et moi, je me recule pour remonter mon pantalon.

P : Ecoutes. Désolé. Je vais y aller.

F : Génial...

Ouais.

Je peux vraiment pas. Je sors vite de chez elle, et j'entends qu'elle gueule :

F : BANDE MOU !!!!

Je sens que je vais me faire une bonne réputation!

Tant pis. C'est mérité. Fallait pas jouer au con.

Je marche jusqu'à chez moi, dépité, abattu...

J'ai trop Clara dans la peau.

Je ne suis même pas foutu de bander pour une autre femme.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant