Chapitre 116

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(Lucia)

Quand je rentre, je suis épuisée. Heureusement que le week-end est enfin là.

Quel bonheur de voir mon homme, en train de me faire à manger! Je l'observe un peu avant de lui dire bonjour. Il porte mon tablier, c'est trop craquant!

Je ne sais pas d'où me vient cette pensée, mais il pourrait être tellement sexy, tout nu sous son tablier. Je me mordille l'ongle du pouce en imaginant son cul et ses cuisses musclés.

Am : Hey ? Je ne t'ai pas entendu rentré... ... C'est quoi cette tête ?

L : ... Non rien !

Je m'approche pour venir l'embrasser tendrement, et il me regarde.

Am : Je te connais tu sais? Tu pensais à un truc salace.

L : Non !!

Am : Si si ! T'imaginais quoi exactement ?

L : Simplement que tu étais trop mignon avec mon tablier, à me préparer à manger...

Am : Avec plaisir mon amour. Même si je sais que tu ne pensais pas qu'à ça !

L : Oui bon ça va ! Je t'imaginais à poil sous le tablier si tu veux tout savoir !

Am : Perverse ! Je suis outré!

L : C'est toi qui me dit ça ?

Am : Moi je suis un saint !

Il fait le signe de croix et j'explose de rire.

Il retourne aux fourneaux, et je m'approche.

L : Tu nous fais quoi de bon ?

Am : Un jumbalaya au poulet, crevette et chorizo !

L : Humm !!! Trop bien !!

Am : Et en dessert, j'ai fait des panna cotta à la framboise.

L : Dis donc... Dis moi ?

Am : Oui ?

L : T'as un truc à te faire pardonner ?

Am :Pas du tout! J'ai juste eu envie de te faire plaisir ! Est-ce un crime ?

Je passe mes bras autour de sa taille, et je lui embrasse la nuque.

L : Non du tout. Mais je trouve ça vraiment adorable. T'es parfait mon amour.

Am : Et encore, t'as pas tout vu !

L : Comment ça ?

Am : Tu m'as envoyé un message pour me dire que tu rentrais dans cinq minutes.

L : Oui?

Il baisse le feu avant de me prendre la main pour m'emmener dans la salle de bain. Il n'a même pas besoin d'allumer la lumière. Je vois des bougies partout, un bain moussant tout fumant et tout.

L : Oh la la...

Am : Rien que pour toi !

L : Mais... Ok. T'as rien à te faire pardonner, mais tu veux un truc ?

Am : Non !! Arrête de penser à mal !

Il passe son bras sur mes épaules et m'embrasse la tempe tendrement. Il me parle tout bas.

Am : Ecoutes, je sais qu'en ce moment, tu n'es pas au top de ta forme, même si tu ne me le dis pas. Tu gardes le sourire, mais je sens que tu es tracassée. En plus de ça, tu as eu une longue semaine avec Javier en vacances. On est vendredi soir, et j'ai voulu faire ça pour toi, pour que tu puisses te détendre, te relaxer...

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant