Chapitre 9

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(Lucia)

Plus le film avance, et plus j'ai chaud.

Il a mit le chauffage à combien putain ? J'ai limite envie de retirer mon t-shirt quoi ! Lui ne s'est pas gêné pour ça.

Je me mords la lèvre en le regardant du coin de l'œil. Alvaro n'est pas le mec le plus musclé du monde, mais il a un torse bien ferme quand même. C'est très agréable à observer ! En plus, il a un peu de poils. J'adore ça ! Ca fait viril ! Ca fait homme ! J'ai horreur des mecs qui s'épilent le torse.

Bon... Encore, quand ils ont une vraie moquette, je comprends. Mais là... Alvaro a vraiment un corps parfait. Selon mes critères !

Je reporte mon attention sur le film. C'est plutôt sympa comme histoire... Mais sur la fin, je commence à piquer un peu du nez. Il doit être 23h en même temps, et j'ai pas dormi depuis trop longtemps.

J'ai dû même m'endormir sur la fin, parce que d'un coup, c'est le générique.

L : ...

Am : Tu t'es endormie...

L : J'en ai l'impression...

Je me redresse correctement et porte la main à ma bouche our bailler?

L: Il s'est passé quoi du coup ? Elle s'est marié ?

Am : Non! Elle s'est enfuie du mariage. Et lui, il a pas prit son avion. Ils se sont retrouvé en courant au milieu de nul part.

L : C'est mignon.

Am : Très évident aussi !

L : Gâche pas tout ! Ce genre cède film, on connait toujours la fin, mais c'est le voyage qui est intéressant.

Am: C'est vrai.

Je baille encore.

L : Bon! Je crois que je vais dormir si ca te dérange pas....

Am : Bien madame.

L : T'es toujours sûr pour le lit ?

Am : Oui. Vas y. Je vais dormir aussi de toute façon.

L: C'est ton dernier mot?

Am: Affirmatif!

Je me lève, et je me dirige directement vers le lit. Je m'écroule dessus, et me recouvre avec la couette, sans aucune grâce !

Je suis bien trop épuisée pour faire des manières !

J'entends Alvaro sortir les tasses hors de la chambre, et aller dans la salle de bain. Il fait couler l'eau de la douche, puis plus tard, il se brosse les dents.

J'en profite pour retirer mon short pour me laisser en culotte. Ca changera pas grand chose, mais j'aurais toujours moins chaud.

D'ailleurs, je fais parti des gens qui ne peuvent pas dormir sans être couvert. J'ai besoin de me sentir en sécurité en quelque sorte.

Je ferme les yeux, en écoutant Alvaro vivre. Ca a un côté... Apaisant.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant