Chapitre 156

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(Alvaro)

Je rentre.

J'ai sérieusement prit la pluie, je suis dégoûté.

J : Papa !! T'es rentré !

Am : Oui !

Lé : Elles sont où les courses ??

Am : ... Le magasin était fermé !

Lé : Ah!

Am : Elle est où Lucia ?

J : Dans la cuisine, elle prépare une tarte à la framboise!

Je fais un bisou à mes enfants, et je vais dans la cuisine. Je m'appuie contre le bar, et je la regarde m'ignorer.

Une minute...

Deux minutes...

Elle prend soin de disposer les framboises pour faire de beaux cercles. Je sais qu'elle sait que je suis là.

Mais elle m'ignore.

Bon.

Am : Tu m'expliques ?

Elle hausse les épaules.

L : Le truc pour que ce soit jolie, c'est de commencer par disposer les framboises vers le bord de la tarte en allant jusqu'au centre

Am : Tu sais très bien que je ne parle pas de ça.

Elle ne me répond pas, bien entendu.

Je me décolle du bar, et je viens au dessus de son épaule. Je ne peux pas m'empêcher de prendre une framboise, mais elle me donne une tape sur la main.

L : J'en ai déjà pas beaucoup, alors si tu commences à les manger, je vais pas pouvoir finir ma tarte !

Am : Oh là ! On se calme! Qu'est-ce qui va pas ?

Elle me lance un regard noir.

Am : C'est parce que je suis allé lui parler ?

L : A ton avis ?

Elle me pousse pour allumer le four.

Am : Parle moi.

L : T'as apprit quoi alors ? Qu'elle était toujours amoureuse de toi ? Qu'elle voulait ma peau pour te récupérer ?

Am : Entre autre...

L : Quoi d'autre ?

Am : J'ai apprit qu'elle a vraiment perdu la raison. Qu'elle ne regrette pas de t'avoir blessé, mais pas tant que ça... Et qu'elle veut se marier avec moi.

Elle met la tarte au four et claque la porte.

L : Génial. Dans ce cas, vas te marier avec elle!

Am : Lucia...

L : Non mais c'est bon... Tu auras toujours un lien fort avec elle de toute façon, et je ne fais pas le poids contre ça. Elle va réussir à t'avoir et moi... Je vais me retrouver seule encore.

Am : T'es pas bien ?? Hey?

Je la prends dans mes bras, et elle se laisse faire.

Am : J'avais besoin de comprendre pourquoi on en est arrivé là. Puis franchement, j'ai peut-être les enfants avec elle, mais ca n'empêche pas que j'ai des liens très forts avec toi qui ne pourront jamais se briser.

L : On n'a pas d'enfants Alvaro...

Am : On a Prof! Et puis même sans lui...

Je lui caresse les cheveux.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant