Chapitre 152

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(Alvaro)

Je conduis jusqu'au poste de police, le cœur serré. J'ai tout fait jusque là de ne pas trop penser à mon ex compagne, mais là, je n'ai pas trop le choix. J'ai même été jusqu'à prendre bestialement Lucia alors que Pedro arrivait. J'aurais pas dû, mais je devais penser à autre chose. Je me trouve un peu dégueulasse d'avoir utiliser l'amour de ma vie comme ça, mais c'était plus fort que moi.

Chez les flics, on nous emmène dans une salle, derrière une glace sans teint. Des suspects sont alignés, mais je repère tout de suite Blanca. Lucia me prend la main.

On confirme que c'est elle, ça me brise complètement le cœur.

Cette femme, je l'ai aimé. Au point de vouloir construire une famille avec elle. J'ai passé sept années de ma vie à ses côtés, et j'en garde vraiment que des moments de bonheur. Même après notre rupture, ça se passait pas trop mal au final. On faisait au mieux pour les enfants.

Seulement voilà, elle n'a pas accepté que je puisse refaire ma vie.

C'est bien dommage d'en arriver là.
Je sais qu'elle n'est pas foncièrement méchante, loin de là. Mais pour le coup, elle a tellement été un danger, que je préfère la mettre de côté et protéger les enfants.

Mais je dois savoir comment on en est arrivé là.

Am : Mon ange?

L : Oui?

Am : Est-ce que tu pourrais retourner à la voiture ?

L : Pourquoi ?

Am : J'aimerais savoir si je peux parler avec Blanca.

L : Pourquoi ?

Am : C'est la mère de mes enfants. J'ai besoin de comprendre pourquoi elle est partie en vrille comme ça.

L : Mais tu le sais très bien Alvaro. Elle n'a jamais pu me supporter. Et encore moins le fait qu'on soit tombé amoureux.

Am : Il peut pas y avoir que ça. C'est pas possible.

L : C'est pas suffisant pour toi ?

Am : Non.

Elle soupire, résignée mais clairement pas heureuse.

L : Ok très bien. Je t'attends dans la voiture.

Am : Le prend pas comme ça.

L : Tu veux que je le prenne comment ? Elle a failli me tuer.

Am : Ca reste la mère de mes enfants.

Elle secoue la tête avant de sortir du poste.

Merde.

J'ai pas envie qu'on se prenne la tête. Elle devrait pourtant comprendre non ??

Pol : Vous voulez vraiment lui parler ?

Am : C'est possible ?

Pol : On peut essayer. Mais gardez bien en tête, qu'elle n'est pas obligée de vous parler.

Am : Elle le fera.

Pol : Si vous le dites! Je reviens. Bougez pas.

Il s'éloigne, et part demander l'autorisation je pense.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant