(Lucia)
Je passe une excellente soirée avec Alvaro. Il est drôle, cultivé, poli aussi. Un vrai gentleman. Et pourtant, même quand j'essaye de l'allumer un peu, il garde son sang froid.
Ca me fait un peu peur à vrai dire.
Est-ce qu'il ne me désire plus ?
Ca me stresse un peu même.
On sort du restaurant, et il pose sa main dans mon dos pour me ramener à sa voiture.
Am : Est-ce que tu voudrais aller dans un bar ?
L : L'idée est sympa, mais tu conduis.
Am : C'est vrai !
L : Sinon, on peut boire un verre chez toi?
Je pose ma main sur son torse pour lui faire comprendre l'allusion.
Am : Ou sinon... On peut aller voir une pièce de théâtre ? Ou un ciné ?
L : Alvaro ?
Am : Oui ?
L : J'ai envie de faire l'amour.
Il s'arrête net et me regarde, comme si il était choqué.
L : T'en as pas envie?
Il prend mes mains doucement.
Am : J'ai envie de prendre mon temps.
L : Pour de vrai ?
Am : Je sais qu'on a pas commencé notre relation normalement. Mais j'ai vraiment envie d'avoir une base solide.
L : Mais il te faut quoi de plus ? On a passé un super moment au restaurant...
Je me trémousse.
L : J'ai envie de toi moiii... !
Am : Vas falloir être patiente ! Je ne suis pas un homme facile !
MON CUL !
Il pense qu'à ça !
C'est vraiment un hypocrite!
On va à sa voiture, et je m'installe.
L : Ddans ce cas, je te propose autre chose.
Am : Je t'écoute ?
L : On se promène en voiture. Parce que le cinéma, c'est bien, mais on ne peut pas parler tous les deux.
Am : Ca me va. Tu veux aller vers où ?
L : C'est toi qui conduis ! Tu choisis!
Il démarre et il nous fait rouler en ville.
Am : Tu regrettes d'avoir été infirmière ?
L : Non. J'ai appris beaucoup de choses. Pas toujours agréable, mais c'était quand même enrichissant.
Il entame la conversation. C'est bien. Maintenant, à moi de jouer !
Je pose ma main sur sa cuisse.
L : Puis, il faut avouer que ca peut être utile pour la vie de tous les jours...
Am : Comment ça ?
L : Par exemple, si un jour, il y a quelqu'un qui fait un malaise dans la rue, je sais tout de suite comment il faut agir, et quoi faire. Je peux prodiguer les premiers soins !
Am : Oui c'est vrai ! On devrait tous apprendre ça ou revoir les bases pour...
Je remonte ma main sur sa cuisse.
Am : ...
L : Et aussi, j'ai beaucoup appris du corps humain...
Je le vois avaler sa salive.
Je remonte ma main jusqu'à son entrejambe, lentement, comme pour faire monter la pression.
Am : Lucia...
L : Oui ?
Je commence à le masser un peu. Il se mord la lèvre.
Am : T'es en train de me tuer...
L : Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.
Am : Humpff...
Je le sens accélérer pour passer un feu orange, et il tourne. Il entre rapidement dans un parking sous terrain, alors je retire ma main.
L : On est où ?
Am : Chez moi.
Il se gare en faisant crisser les pneus, et coupe le moteur.
L : Ca veut dire...
Am : Descends de la voiture.
Je l'observe une seconde. Son regard profond et intense en même temps.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ca va être exceptionnel.
Je descends de voiture, et fais le tour. Il me prend vite la main, et il m'emmène dans l'ascenseur. A peine les portes se referment qu'il attrape mes bras en me plaquant au mur. Il lève mes mains de part en part de ma tête, m'empêchant de bouger.
Am : Tu as eu envie de jouer avec moi...
L : Alvaro...
Am : J'essaye d'être un mec bien. Et toi, t'arrêtes pas de m'allumer...
Il m'embrasse à pleine bouche, et s'écarte quand l'ascenseur s'arrête.
Mon coeur bat si fort quand il m'emmène chez lui.
Je ne peux pas m'empêcher de regarder autour de moi une fois dans son appartement. C'est...
J'ai pas le temps de réfléchir qu'il me pousse vers la banquette et m'y fait tomber.
Ca me fait bizarre. Ce n'est pas du tout le Alvaro du restaurant. Pas le Alvaro de la soirée non plus. Y'a plus aucune douceur dans son regard, ou dans ses gestes.
Il est vraiment brusque.
Je le vois sortir sa queue tendue de sa braguette et il me la présente à mes lèvres.
Am : Suce.
Je retiens mon souffle, surprise par son ton froid.
L : Mais...Il m'empoigne les cheveux.
Am : Suce j'ai dit !!
L : ...
Mon coeur s'arrête.
Ca peut pas être lui.
Je prends quand même son sexe dans la main, le caresse jusqu'à la base, et je viens prendre ses couilles en coupe, dans le creux de ma main. Et là, sans ménagement, je les presse.Am : AAAAAAAAH !!!
Il a le reflex de reculer, et moi j'en profite pour me lever.
L : T'ES VRAIMENT MALADE ALVARO !!!
Il s'écroule par terre, alors moi... J'en profite pour filer.
Je prends les escaliers, et des que je suis sortie de l'immeuble, je me mets à pleurer. Qu'est-ce qu'il lui a prit putain ?? Il m'a fait tellement peur !!
Comment on peut passer d'un homme aussi charmant, à un psychopathe qui veut me forcer? Je suis passé d'un homme doux à une brute !
C'est pas cet homme là que j'ai allumé!
Un mec aussi débile, je l'aurais jamais chauffé d'ailleurs !!
Dans la rue, je marche le plus vite possible en sortant mon téléphone de mon sac.
Je pourrais appeler un Uber, mais je n'ai pas la force d'être prise en charge par un inconnu. J'ai besoin de quelqu'un qui me rassure...
L : Pedro... ? Tu pourrais... venir me chercher ?
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Florence - Tome 1
Fiksi PenggemarAprès avoir accumulé les galères, Lucia décide de rejoindre son frère Pedro Alonso sur le tournage de la saison 3 de la Casa de Papel qui se déroule à Florence afin de s'aérer l'esprit. Mais tout ne se passe pas comme prévu... Fanfiction avec les ac...